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vendredi, 26 janvier 2018

Attentat raciste en Allemagne: 18 ans après, l'accusé nie les faits

Dix-huit ans après les faits, un ancien militaire allemand a nié jeudi à l'ouverture de son procès être l'auteur d'un attentat "raciste" à Düsseldorf qui avait fait dix blessés, dont six juifs, choquant l'Allemagne.

Vêtu d'un sweat-shirt gris, Ralf Spies a fait son entrée dans la salle du tribunal de Düsseldorf (ouest) le visage dissimulé derrière un classeur. Puis, l'homme de 51 ans a soutenu d'emblée n'être pour rien dans l'attaque, répétant ne pas connaître l'identité de l'auteur.

Au moment de l'attentat, le 27 juillet 2000, cette figure de la scène néonazie de Düsseldorf était dans un salon de tatouage, avant de partir promener son chien puis de rentrer chez lui, a-t-il expliqué.

Ralf Spies comparaît jusqu'en juillet pour 12 tentatives de meurtres et encourt la prison à vie.

Le parquet le soupçonne d'avoir fabriqué, posé et déclenché à distance une bombe le 27 juillet 2000, près d'une gare en banlieue de Düsseldorf.

"L'accusé est soupçonné d'avoir utilisé la vulnérabilité des victimes et d'avoir agi pour des motifs racistes", a indiqué à la presse en marge de l'audience le procureur Ralf Herrenbrück.

La bombe avait explosé au moment où passait un groupe d'une douzaine de personnes originaires de pays d'ex-URSS qui sortaient de leur cours d'allemand. 

Dix personnes avaient été blessées, certaines très grièvement. Six étaient de confession juive. L'une des victimes, une Ukrainienne enceinte de cinq mois, a perdu son bébé dans l'attentat. Son mari a lui failli mourir.

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