Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 14 octobre 2008

Racisme anti-Blancs : Le chef de la police de Manchester veut un traitement préférentiel dans le recrutement des gens de couleur...

MANCHESTER (NOVOpress) – Peter Fahy, le nouveau préfet de police de Manchester a estimé récemment dans la presse britannique que la seule façon de recruter des Noirs et des Indiens comme agents de police est de recourir à la discrimination positive, autrement à la discrimination raciale antiblanche. « La discrimination positive est à envisager, a déclaré M. Fahy car il est important pour nous d’avoir une force de police opérationnelle plus représentative afin de répondre à la complexité de la société. » Peter Fahy a cependant admis que le public n’apprécierait pas une discrimination anti-blanche aussi flagrante et « qu’en conséquence, ce genre de discrimination réduirait la confiance de la population envers la police. »

Bien évidemment, ses collègues non-blancs ne sont pas hostile à cette idée, comme en témoigne Yousef Dar, membre de l’Association musulmane de la Police de Manchester : « Si nous affirmons que nous ne pouvons recruter davantage d’agents noirs et issus d’autres minorités ethniques, cela est une aveu condamnable de la part de la police. Que cela signifie-t-il quant à la confiance du public ? En termes d’éducation, les Indiens se classent parmi ceux qui réussissent le mieux. Pourquoi pas dans la police – y a-t-il là des obstacles ? » assène-t-il. Charles Crichlow, membre de l’Association de Police noire et indienne, s’est montré encore plus catégorique : « Je pense qu’il est temps d’abandonner nos préjugés et prendre en considération ces propositions si nous voulons vraiment une police représentative, démocratique et crédible. »

Pourtant, la discrimination positive au sein de la police britannique est déjà instituée. En 2006, les villes d’Avon et de Somerset ont mis au panier les candidatures de 200 Blancs simplement parce qu’ils étaient Blancs et de sexe masculin, alors que la campagne de recrutement visait à créer plus d’opportunités aux femmes et aux minorités ethniques. L’un d’eux, Ralph Welsman les poursuivit en justice pour les contraindre à reconnaître leur action illégale et finalement s’entendre avec lui. La même année, la police de Gloucester a été forcée de dédommager Matt Powell, l’un des 108 demandeurs blancs dont les candidatures avaient subi le même sort… Un début de résistance.


Les commentaires sont fermés.