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vendredi, 30 novembre 2012

SOS Racisme : CA SUFFIT ! Une pétition lancée par Synthèse nationale et la NDP

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Soutenez notre campagne pour demander la dissolution de l'officine "SOS racisme" !

Adressez-nous vos coordonnées (nom, prénom, adresse, courriel) en indiquant :

"Je soutiens votre campagne

pour la dissolution de SOS racisme"

à l'adresse suivante :

synthesenationale@club-internet.fr

Reproduisez et diffusez le tract : cliquez ici

mardi, 27 novembre 2012

La France considère l'Arabe comme une langue officielle... en France !

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Source Parti de la France cliquez ici

Après les élections de dimanche dernier en Catalogne, Terre et peuple (Catalogne Nord) s'inquiète sur l'influence de Terra Nova sur les mouvements catalans...

cs.jpgTerra i Poble Catalunya Nord cliquez ici

 

Les catalans auraient-ils consulté le rapport du laboratoire d’idée Terra Nova fondée en 2008 par Olivier Ferrand, membre du Parti Socialiste. Le 10 mai 2011 Terra Nova a publié un essai intitulé Gauche, quelle majorité électorale pour 2012 ?

 

Il est en effet troublant de trouver des similitudes entre le Parti Socialiste français et la fondation Nous Catalans (« nouveaux Catalans ») affiliée à Convergència i Unió (CiU, centre droit), Ciutadans (C’S centraliste et jacobin de centre gauche) et la CUP (Candidature Unité Populaire, parti d’extrême gauche catalaniste).

 

Les membres de CiU courtisent les immigrés jusque dans les mosquées (Le Monde cliquez ici), les ciutadans collent des affiches bilingues, castillan et arabe (voir photo en médaillon), alors que nous sommes en Catalogne. La CUP tire le pompon, elle a réalisé une vidéo de campagne totalement en arabe. Plus de quatre minutes dans une langue étrangère… pour une élection catalane, logique… voir la vidéo cliquez là

 

Dans le califat d’al Catalunya tout va très bien madame la marquise…

 

Lire : « Petit rappel sur la Fondation Terra Nova » publié par Terre et peuple Catalogne cliquez ici

 

A propos des élections en Catalogne, lire aussi : cliquez là

Suggestion d'un lecteur militant :

sans-titre.pngBonjour à toutes et à tous,

 

Si vous souhaitez répondre aux appels aux dons de nourriture qui se multiplient en cette période hivernale et si vous souhaitez le faire en joignant l'utile à l'agréable, pourquoi ne choisiriez-vous pas des produits alimentaires en sélectionnant principalement ceux où le mot "PORC" est écrit de la manière la plus voyante possible ? Vous saisissez l'idée ?...

 

Voici quelques suggestions de produits à déposer dans les chariots de collecte : choucroute garnie, petit salé, pâté de campagne, pâté de jambon, pâté de porc, rillettes, soupe de légumes au lard, lard paysan, jambon blanc ou de campagne, cassoulet, saucisson, saucisses, etc., etc., notre très riche gastronomie française (un des piliers de notre culture occidentale et chrétienne...) regorge de mets divers et variés réalisés grâce au porc... Comme qui dirait, ma brave dame, dans l'cochon, tout est bon !

 

Vous n'en pouvez PLUS de l'invasion du "halal" (corollaire d'une autre invasion...), REAGISSEZ !

 

Faites-le et on verra bien ce que nos "biens" pensants et médias gauchistes (c'est presque un pléonasme...) trouveront à redire...

 

FAITES CIRCULER CE MAIL ET L'HIVER SERA PEUT ÊTRE MOINS RUDE POUR CERTAINS !

 

LA SOLIDARITE, CA MARCHE AUSSI COMME CA !

Immigration : c'est aussi une ruine pour la France !

2448233953_2.jpgYves Darchicourt

L'association "Contribuables Associés" a demandé à Jean-Paul Gourevitch (expert international en sciences humaines) d'actualiser son étude sur le coût de l'immigration en France : une immigatrion dont on sait bien qu'elle est quasi entièrement allogène et massivement originaire du Maghreb et d'Afrique Noire. Pour ce faire, Jean-Paul Gourevitch a cette fois considéré l'ensemble du terrtoire national (territoires et départements d'outre-mer compris) et l'ensemble des populations intéressées vivant sur ce territoire (immigrés réguliers et illégaux, descendants directs de migrants)

Le résultat obtenu est ahurissant : chaque année, l'immigration coûte 17,412 milliards d'euros aux contribuables gaulois ! Un chiffre qui ne sera évidemment pas repris par nos "grands" médias et qui pourtant intéresserait vivement les Français que le gouvernement socialiste va tondre d'importance pour essayer de combler le gouffre de son déficit budgétaire.

Cette étude réactualisée de Jean-Paul Gourevitch est disponible sur commande à partir du site des Contribuables Associés cliquez ici). Elle est médiatiquement tabou parce qu'elle révèle qu'en plus d'être une gravissime menace pour notre Identité, pour notre Civilisation européenne et pour la paix publique, elle est aussi un gouffre financier. Elle est à faire connaître !

samedi, 17 novembre 2012

La plus grande mosquée de Bretagne ouvre samedi à Nantes

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NOVOPRESS - « La Cité de l’Edit, le choix du vivre ensemble, un centre et bien plus » : c’est en ces termes très consensuels que la mosquée Assalam (« la paix » en arabe), située dans le quartier très « sensible » de Malakoff à Nantes, sera officiellement ouverte samedi. Après trois ans de chantier, cet édifice – le plus important construit en terre bretonne – pourra accueillir plus de 1.200 fidèles. Cette réalisation, qui a reçu tout l’appui de la municipalité Ayrault, témoigne de l’avancée inexorable du « Grand Remplacement ».

« C’est un rêve qui se réalise ». Dans 20 Minutes (13/11/12), M. Labidi, membre de l’Association islamique de l’ouest de la France (AIOF) ne tarit pas d’éloge sur la nouvelle mosquée. Située au 136 boulevard de Seattle à Nantes, celle-ci sera la plus grande de Bretagne. Elle remplace la mosquée Al Forkane – devenue trop petite –, une ancienne église. Flanqué d’un minaret haut de 20 mètres doté d’un panneau lumineux (!) le bâtiment – surmonté d’une coupole de 12 mètres de diamètre – comprend une salle de prière répartie sur deux niveaux – les hommes et les femmes sont séparés –, des salles d’ablutions, des bureaux, une salle polyvalente et un espace pour les enfants.

Un centre culturel de 1.250 m2 comprenant une cafétéria, une bibliothèque, des salles de détente et de réunion, est relié à la mosquée par une passerelle en verre. M. Labidi signale qu’on y proposera « du soutien scolaire, des activités de loisirs ou sociales en lien avec le quartier. » Selon lui le projet, qui aura coûté 5 millions d’euros, a été financé « uniquement par des dons collectés à l’issue des prières, sur le marché, ou en provenance de mosquées européennes (?). »

L’AIOF, qui a touché au passage une coquette subvention de 200.000 euros de la Ville de Nantes – pas pour la mosquée bien sûr, pour le centre « culturel » – estime que « ce projet exprime le niveau de représentativité du centre qui est amené à devenir un lieu majeur du paysage nantais, de portée symbolique, lieu référent au sein de la ville et de la région. » De leur côté, les architectes et urbanistes chargés du projet n’hésitent pas à affirmer qu’il s’agit là d’un « modèle d’intégration » (sic).

On sait que L’AIOF est rattachée à l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), réputée proche des Frères musulmans. Cette dernière avait fait parler d’elle en avril dernier pour s’être vu refuser l’entrée sur le territoire français de six de ses conférenciers vedettes connus pour enseigner l’extermination des Juifs, le meurtre des apostats et des homosexuels, la violence envers les femmes désobéissantes, la conquête de l’Europe etc.

L’agglomération nantaise compte à ce jour dix lieux dédiés au culte musulman. Parmi eux trois mosquées, celle de Malakoff, celle de Nantes nord (Arrahma) et la mosquée dite des Turcs, boulevard du Bâtonnier-Cholet, à Bellevue. Une association réclame la construction d’une autre mosquée dans la partie ouest de la ville. Le « Grand Remplacement » (Renaud Camus) se poursuit.

samedi, 03 novembre 2012

Cet « islam sans gêne » qui veut mettre la France à l’heure mahométane

lepoint2094-cet-islam-sans-gene3.jpgJean Cochet

Présent d'aujourd'hui cliquez là

« Cet islam sans gêne »… C’est le titre d’un dossier, bien étayé, que publie cette semaine l’hebdomadaire Le Point. Un islam qui pousse sa corne, de plus en plus pointue et acérée, dans toujours plus de domaines de notre espace public. Exemples : les collèges, où pour défier l’interdiction du voile, de jeunes musulmanes « portent de longues robes de couleurs sombres nommées abayas ». Renforcées parfois d’un passe-montagne noir « qu’elles appellent bonnet ». A la moindre remarque d’un proviseur, des imams débarquent dans le bureau de ce dernier pour lui expliquer sur un ton courroucé qu’il s’agit d’une tenue « culturelle » et non religieuse.

Pour narguer plus encore l’institution laïque ces militantes islamistes s’installent souvent devant les établissements scolaires, en brandissant des calicots : « Islamophobes, on est là ! » Et bien là… Des collèges où les professeurs n’osent même plus enseigner l’histoire, risquant de se faire chahuter (ou tabasser) quand ils abordent des sujets comme les croisades, la Shoa ou la période coloniale. L’histoire de France n’est certes pas le passé des enfants d’immigrés. Pour préserver la susceptibilité toujours à vif de ces derniers les petits Français ne reçoivent donc plus, comme cours d’histoire, qu’une mélasse insipide sans chronologie ni héros, une compote amnésique cuite par pochage au sirop des droits de l’homme, du pacifisme et de la repentance. La musique même se trouve mise en cause, « parce que contraire à l’islam ».

Dans les crèches, où « le fait religieux s’est peu à peu immiscé », des petits enfants refusent d’écouter l’histoire des Trois petits cochons, parce que cet animal est jugé « impur » par leurs parents.

Cantines scolaires, prisons : l’empreinte islamique

La bataille des cantines, dont on parle depuis maintenant vingt ans, s’est temporairement terminée, dans beaucoup d’entre elles, par une sorte d’armistice : on n’y sert plus de viande. C’est ce que l’on appelle la cantine « laïque et républicaine », aux menus strictement végétariens. « Le problème ce n’est plus seulement le porc, mais la viande que certains enfants refusaient dans leurs assiettes parce qu’elle n’avait pas été préparée selon le rite halal. » Donc plus de viande. Les petits Français sont priés d’abandonner leurs traditions culinaires par respect pour celles des nouveaux venus.

L’islam, bien sûr, règne en maître dans les prisons, dont de faux imams sont en quelque sorte les prophètes écoutés. Des prisons où plus de 50 % des détenus – entre 70 et 80 % dans certaines d’entre elles – sont musulmans. Sans « stigmatiser » personne, on est bien obligé de remarquer, à la vue de ces chiffres, que cette communauté est tout de même la plus criminogène de France. On peut même parler, pour ces droit-commun musulmans mélangeant délinquance et militantisme religieux, d’un phénomène d’islamo-gangstérisme. « Dans certains établissements, il existe désormais une hiérarchie parallèle à l’administration qui impose ses propres règles. » Dès lors que ces mahométans sont en position de force, leur prosélytisme s’exerce de façon sommaire mais efficace. « Le détenu est approché par des sous-fifres qui lui donnent des cigarettes et lui offrent la possibilité de cantiner. Et puis, très vite, on lui tend le Coran… »

Sport : vertes pelouses

Le sport évidemment n’est pas épargné, où l’on voit, avant des matchs de football, des joueurs musulmans transformer la pelouse en tapis de prière. « Ce n’est un secret pour personne que la religion islamique joue un rôle grandissant dans le foot. Et cela à tous les niveaux de la hiérarchie. » Un sport où, avec les Nasri, les Ribéry, les Anelka, les Evra, les musulmans mènent la danse. A tel point qu’en son temps le piteux Raymond Domenech avait décidé, « afin d’éviter certaines tensions », que les buffets de l’équipe de France seraient halal. Même dans les équipes amateurs les joueurs non musulmans sont désormais contraints de s’adapter aux horaires d’entraînements « réglés sur ceux des prières ». Afin « d’éviter certaines tensions », jusqu’où les dirigeants continueront-ils à se prosterner devant les fous de Mahomet ?

Dans les hôpitaux ce sont « d’innombrables patients qui exigent que le soignant qui les prend en charge soit du même sexe qu’eux ». Sinon, gare aux coups ou, dans le meilleur des cas, aux insultes.

En pointe de la « diversité », l’entreprise de téléphonie Orange, où, au nom du « vivre ensemble » et d’une contraignante législation européenne sur la non-discrimination (1) se côtoient « sikhs, juifs religieux, femmes voilées », les managers voit sur le terrain les incidents se multiplier : « C’est un salarié (…) qui pratique le jeûne et interdit aux autres de manger (2). C’est une femme de ménage d’origine maghrébine qui reçoit des SMS sur son portable lui enjoignant de se conduire en bonne musulmane (…) et de se vêtir autrement. Ce sont des refus de serrer la main des collaboratrices, de partager le bureau avec une femme… » Décidément, comme l’avait constaté Mme Merkel elle-même, « le multi, ça ne marche pas ». Pas plus ailleurs que chez Orange…

Ramadan : la faute à la France

Tariq Ramadan, qui affirme dans un entretien que « l’islam est une religion française », nous explique que si certains musulmans adoptent des comportements provocateurs et intolérants c’est la faute de la laïcité française. Ils se sentent « stigmatisés » par elle. Ramadan, au cours de son interview, conceptualise également : « L’islam n’a pas de problème avec les femmes, mais les musulmans en ont. » Analyse que l’on peut aussi transposer : la France n’a pas peut-être de problème avec les musulmans, mais les Français eux en ont. Et beaucoup… Face à cette poussée continue de l’islam dans la société civile française, le seul mot d’ordre de nos autorités a été jusqu’ici : « surtout pas de vagues ». A la moindre vaguelette, au moindre clapotement, on rentre dans sa coquille.

Dans son éditorial, le directeur du Point, Franz-Olivier Giesbert, dénonce cette « politique du moindre mal dont crève la France ». Et d’aligner quelques exemples de cette soumission baveuse. « C’est ainsi, chose comique, que les notables d’Amiens en sont venus à débaptiser le traditionnel marché de Noël, oh le vilain mot, pour l’appeler marché d’Hiver (…). C’est ainsi encore que nous sommes condamnés à manger de la viande halal qui n’est pas qualifiée comme telle, contrairement à toutes les lois de transparence et de traçabilité. Si on en est arrivé là, c’est sous le fallacieux prétexte qu’il ne faudrait pas montrer du doigt une religion qui, de surcroît, touche la dîme sur chaque bifteck ou bas morceau. Tant mieux pour les imams et tant pis pour la souffrance animale : les bêtes ne votent pas. » Malheureusement ceux qui votent sont souvent bêtes eux aussi.

Nous l’avions dit, bien avant Giesbert

Giesbert prétend qu’il tire le signal d’alarme (après quelques autres) pour ne pas « laisser le débat aux gueulards populistes… ». Pourtant tout ce qu’il nous sort aujourd’hui, la droite nationale et sa presse l’ont dit, écrit et décrit bien avant lui. Mais alors nous étions bien seuls face aux « agents de la circulation idéologique, armés jusqu’aux dents » qui prétendaient nous « verbaliser » sous prétexte de xénophobie, d’islamophobie et d’incitation à la haine raciale. L’islam, dit justement Giesbert, « a simplement gagné le terrain qu’on lui a cédé, pleutres que nous sommes ». C’est vrai. Mais la pleutrerie, hélas majoritaire dans notre pays, ne fut pourtant pas le cas de tous les Français. Giesbert s’honorerait de le reconnaître. « Les gueulards populistes » n’auront pas « gueulé » totalement en vain. Ils ont au moins eu le mérite de briser sur ce sujet, à leurs risques et périls, quelques tabous trop bien enracinés de la bien-pensance progressiste.

(1) Celle-ci stipule que si un candidat à un poste s’estime discriminé en raison de ses signes d’appartenance religieuse, c’est à l’entreprise de démontrer que ce candidat n’était pas le meilleur. La recherche des preuves peut alors devenir longue et délicate.

(2) Confirmation donc du petit pain au chocolat de Copé…

 

L’affaire Merah

Les Verts (et semble-t-il le président de la République) demandent une commission d’enquête parlementaire sur ce qu’ils appellent les dysfonctionnements de l’affaire Merah. Peut-être y a-t-il eu effectivement quelques ratés de la part des services de renseignement français. Notamment une erreur d’appréciation des enquêteurs de la DCRI sur la dangerosité du personnage ? Il y a surtout un manque de moyens. « Les personnes présentant un profil pouvant déboucher sur une action violente et entretenant une relation avec une mouvance radicale sont de plus en plus nombreuses (…). Il y en a aujourd’hui plusieurs centaines. » Et ce chiffre ne cesse de croître. Côté DCRI « une quarantaine de personnes serraient actuellement employées à la section terroriste du département des affaires judiciaires… ». Alors que faut-il faire ? Multiplier par cent également le recrutement des agents de la DCRI ? En tout cas, malgré son infériorité numérique, celle-ci ne se débrouille pas si mal. Depuis 2007, près de 1 500 dhjihadistes ont été interpellés, dont plus de 650 par la seule DCRI… « On ne peut pas mettre tous les barbus en prison », se défend l’ancien patron de ce service, Bernard Squarcini, aujourd’hui sur la sellette. En effet : d’autant que les juges les feraient sortir sur le champ. Le plus gros dysfonctionnement de cette affaire ne vient pas de la police. Le ratage monumental c’est avant tout celui de nos responsables politiques qui ont laissé, durant des années, s’installer chez nous des millions de musulmans, tolérant ensuite, par pusillanimité, toutes leurs exigences… Les centaines de Merah en puissance sont nés de cette double incurie.

jeudi, 01 novembre 2012

Erstein (Bas-Rhin) : le maire n’aura pas sa mosquée...

jmwiller_01.jpgQuand les citoyens décident de ne pas se laisser faire, ils peuvent empêcher la construction d’une mosquée dans leur quartier ou dans leur ville.


Alsace d'abord cliquez ici

 

Le maire d’Erstein, Jean-Marc Willer (en médaillon - NDLR), également conseiller régional élu en 2010 sur la liste PS, a la tête des mauvais jours depuis qu’il a appris, le jeudi 25 octobre dernier, l’échec de sa tentative d’imposer une mosquée aux habitants du quartier résidentiel du Bruhly.

 

Et pourtant, Jean-Marc Willer la voulait, sa mosquée. Il n’a pas ménagé sa peine, ni lésiné sur les manœuvres dilatoires et les mesures autoritaires pour imposer aux habitants de ce quartier résidentiel l’installation d’une mosquée et d’un centre culturel turcs.

 

Revenons au printemps 2009. Le maire annonce aux habitants du lotissement l’ouverture prochaine d’une épicerie à l’emplacement de l’ancienne petite COOP située en face de l’école du Briehly, à la satisfaction de tous, les gens étant ravis d’avoir à nouveau un commerce de proximité près de chez eux.

 

Mais la réalité est tout autre. En effet, fin octobre 2009, le maire prévient les habitants par courrier qu’un projet d’aménagement d’un lieu de culte musulman remplacera le projet d’épicerie. La réunion publique qui a eu lieu le 6 novembre 2009 était tout sauf une réunion de concertation. Le maire Jean-Marc Willer a refusé de tenir compte de l’avis des riverains, il s’est contenté d’expliquer qu’outre un lieu de culte, les Turcs disposeraient aussi en cet endroit d’une salle de danse et de musique. Comment un maire peut-il se soucier si peu de l’avis des habitants ? Et pourtant il était évident que les problèmes de stationnement et de circulation étaient réels.

 

Le maire passe en force

 

Jean-Marc Willer a voulu passer en force et a délivré en octobre 2010 un permis de construire mal ficelé. S’estimant certainement au-dessus des lois, il n’a respecté ni les règles des Établissements recevant du public (ERP), ni le Plan d’occupation du sol.

 

Mal lui en a pris. Les habitants ne se sont pas laissés faire. Réunis dans l’association “Bien vivre au Mittelholz“, ils ont déposé un recours contre le permis et ont confié le dossier à Me Pierre-Marie Bonneau, avocat au barreau de Toulouse. Le 13 septembre 2012, le Tribunal administratif a annulé le permis de construire. Le maire s’obstine et fait appel.

 

Occupation illégale ?

 

Chose étrange, pendant toute la durée de l’instruction du recours, l’association turque d’Erstein poursuit les travaux, et continue d’occuper les locaux. On peut se poser la question de savoir si les membres de l’association ont juridiquement le droit d’occuper les lieux, depuis que le tribunal de Nancy a définitivement annulé le permis. Cette occupation est-elle légale ? C’est du moins ce qu’affirme le maire avec beaucoup d’aplomb. Un arrêté municipal autorisant l’exploitation de cet ERP a-t-il été délivré ? En fait, l’occupation n’est pas légale. Mais le maire se garde bien de faire dresser un procès-verbal. Les Ersteinois qui doivent payer des contraventions pour un simple dépassement de temps de stationnement apprécieront moyennement.

 

En tout cas, l’occupation des lieux a permis de se faire une idée des conséquences et des nuisances : stationnement encombré en face des deux écoles maternelles, stationnement en double file et sur le trottoir, rassemblement de scooters et cyclomoteurs sur le terrain de jeux d’en face, installation de tables et chaises sur le trottoir, occupation bruyante tardive parfois jusqu’à trois heures du matin, etc.

 

Les juges annulent le permis

 

Le 25 octobre dernier, la Cour administrative d’appel de Nancy a rendu sa décision qui confirme celle du Tribunal de Strasbourg : le permis de construire est bel et bien annulé.

 

Jean-Marc Willer, sachant que la Cour d’appel lui donnerait tort, n’a pas attendu. Dès le 2 juillet 2012, il a accordé un nouveau permis à l’association turque qui avait déposé sa demande le 29 février 2012. Par quel tour de passe-passe les parkings qui étaient insuffisants pour le premier permis seraient-ils suffisants pour ce nouveau permis ? La réponse ressemble à un gag : les Turcs ont “découvert“ qu’il y aura moins de fidèles qu’ils ne l’avaient déclaré deux ans plus tôt, car un musulman qui prie à genoux occupe plus de places qu’un fidèle qui prie debout. On divise la superficie de la salle de prière par la surface d’un tapis de prière, et hop ! le nombre de personnes fréquentant la mosquée diminue d’un seul coup. À cela on ajoute quelques parkings fictifs, et le tour est joué.

 

Histoire de sous et de subventions

 

Mais pour qui le maire prend-il les magistrats ? et les Ersteinois ? En tout cas, Me Bonneau, pour le compte de l’association “Bien vivre au Mittelholz“ a aussitôt déposé un nouveau recours.

 

Pourquoi Jean-Marc Willer s’obstine-t-il ainsi ? La réponse est une histoire de gros sous. Il faut savoir que le maire a fait voter une subvention de 65 000 € en faveur l’association turque, pour les travaux, et que le Conseil général du Bas-Rhin a aussi accordé une somme de 30 000 €. On comprend l’exaspération des habitants du lotissement. Non seulement on leur impose une mosquée, mais en plus le maire la fait financer avec l’argent du contribuable. Or ces subventions ont été accordées alors qu’il y avait un recours contre le permis. Et maintenant que le permis est annulé, qu’en est-il de ces subventions ? Comment va réagir la communauté turque à qui le maire avait donné toutes les assurances ? Pourtant l’association “Bien vivre au Mittelholz“ avait maintes et maintes fois demandé au maire de revoir sa position.

 

Cette histoire a profondément choqué les Ersteinois, et elle n’est pas finie. Bien entendu, nous vous tiendrons informés de ses prolongements.