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jeudi, 18 février 2016

mutilation

 

A Marseille, on tue. Dans le 93, on mutile

 

 

« A Marseille, on tue. Ici, on mutile: une ou plusieurs balles dans les jambes, c’est une particularité locale. » En Seine-Saint-Denis, les policiers ont désormais un nom pour désigner les expéditions punitives entre dealers: « jambisation ».


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« Cuisse, cuisse, jambe, genou -deux impacts-, genou… », égrène le médecin. « Le nombre de blessures aux membres inférieurs est… frappant. »
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« Désormais, en Seine-Saint-Denis, on donne des leçons en mutilant, dit-il. Pourquoi? En terme d’exemplarité, c’est plus efficace: un mec qui disparaît, au bout de 15 jours, on l’oublie. Alors que celui qui se trimballe dans la cité avec des béquilles ou en fauteuil roulant, c’est autre chose. »

Autre hypothèse avancée: « Pour coups et blessures avec armes, les auteurs ne risquent pas les assises. Et donc pas de lourdes peines ».

Et le fonctionnaire, « sidéré par ces actes punitifs », d’ajouter: « Il y a dix ans, au Clos Saint-Lazare, à Stains, les mecs se flinguaient à la pelle. Ça a complètement disparu ».
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Le phénomène a pris une telle ampleur que, dans son discours de rentrée en janvier, la procureure de Bobigny Fabienne Klein-Donati n’a pas manqué de mentionner ces « jambisations » lorsqu’il s’est agi de brosser le portrait du département (278 cités, dont 44 considérées comme sensibles) au nouveau président du tribunal.

Certains points de vente de drogue « rapportent jusqu’à 25.000 euros par jour », a expliqué la chef du parquet.

Merci à Pure souche

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