Immigration : la France s’engage à accueillir 30.000 réfugiés

Le nouveau ministre des Affaires Etrangères de France, Jean Marc AYRAULT confirme à s’engager 30.000 réfugiés, selon une interview dans Le Journal de Dimanche (JDD) du 21 février 2016.

 

 

 

 

 

A une question si, la France est-elle vraiment à la hauteur de son engagement sur les réfugiés, le nouveau ministre des Affaires Etrangères du gouvernement français devait répondre : « Dans ce cadre, la France s’est engagée à accueillir 30.000 réfugiés supplémentaires et elle assumera ses responsabilités. La situation n’est pas comparable en Allemagne, j’en suis conscient. (…) Cette question est soumise à de nombreuses exploitations politiciennes. Or il faut le dire : la France a la capacité d’accueillir ces 30.000 réfugiés et le droit d’asile est un droit sacré. Les réfugiés n’ont pas envie de quitter leur pays, ils fuient les bombes et la guerre pour survivre. C’est à nous de l’expliquer aux Français. C’est à notre portée ».

Le programme de relocalisation décidé lors du sommet européen du 23 septembre 2015 fait mention de 160.000 réfugiées qui doivent être relocalisés ; et la France doit en prendre 30.700 en deux ans.

Directeur général de l’association France Terre d’Asile – ayant pour but d’accompagner les demandeurs d’asile en France et de promouvoir la tradition française en matière de droit d’asile – depuis 1997, Pierre HENRY réagit : « Je doute de la véracité de son discours (ndlr : de Jean Marc AYRAULT) mais je préfère cette posture à celle de son Premier Ministre (ndlr : Manuel VALLS). Je veux bien proposer mon aide pour réussir cet objectif. J'ai une idée assez précise pour pallier au peu d'envie de France des réfugiés. Mais si nous voulons qu'accueil rime avec intégration il faut cesser de bricoler des dispositifs »

Le 12 février 2016, lors de l’ouverture de la conférence franco-allemande sur la sécurité de MUNICH les 18 et 19 février 2016, Manuel VALLS devait dire que « L’Europe ne peut pas accueillir tous les migrants en provenance de Syrie, d’Irak ou d’Afrique »

James Ramarosana

Afriqueprogrès