mardi, 23 février 2016
Son fils avait lancé un cocktail Molotov sur une mosquée, un arsenal d’armes découvert chez Jean-Jacques
L’homme chez lequel a été découvert un arsenal le 19 janvier avait interdiction de détenir des armes. Il en a fait fi et a été incarcéré.
On ne badine pas avec une mesure de contrôle judiciaire imposée par un juge. Jean-Jacques Lavigne, 55 ans, habitant Belin-Béliet, mis en cause à la suite des perquisitions administratives menées le 19 janvier dernier, vient de l’apprendre à ses dépens. Arrêté à son domicile il y a tout juste un mois en possession d’un véritable arsenal, il avait obligation de ne plus détenir d’arme à feu ou d’arme blanche.
Or, les gendarmes qui se sont rendus, lundi, dans son appartement de la rue des Plantagenêts à Belin-Béliet, ont découvert un fusil de collection de la Première Guerre mondiale, des cartouches et des baïonnettes. Au domicile de sa compagne, ils ont aussi trouvé des revolvers et un fusil à canon scié, également détenus sans autorisation.
Interpellé, Jean-Jacques Lavigne a été conduit sur mandat d’amener devant un magistrat instructeur puis devant un juge des libertés et de la détention qui a révoqué la mesure de contrôle judiciaire. Il a été aussitôt incarcéré à la maison d’arrêt de Gradignan.
Particulièrement surveillé
En janvier dernier, les policiers du renseignement intérieur, venus de Paris, s’étaient intéressés à la mouvance de l’extrême droite en Gironde. Ils avaient effectué des perquisitions administratives dans le cadre de l’état d’urgence.
En janvier, son fils, Christophe, avait également été mis en cause lors d’une perquisition menée à son domicile libournais chez lequel avait également été saisi un stock d’armes. Cet ancien militaire, condamné pour avoir lancé en 2012 un cocktail Molotov sur la mosquée de Libourne, était revenu vivre en Gironde il y a quelques mois. Placé en garde à vue, il a été mis en examen pour détention d’armes sans autorisation et en récidive. Il avait été placé sous contrôle judiciaire.
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