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lundi, 29 février 2016

Quand Donald Trump refuse de condamner le Ku Klux Klan

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Malgré de nouvelles polémiques et les efforts du camp républicain pour le mettre en échec, Donald Trump aborde le scrutin du «super mardi» des primaires présidentielles américaines en position de force, de même qu’Hillary Clinton, large vainqueur en Caroline du Sud samedi.

Le candidat aux primaires républicaines pour la présidentielle Donald Trump n'en finit plus de caracoler en tête des sondages... ni de déclencher des polémiques.  

Ce dimanche, Donald Trump a refusé de prendre ses distances avec David Duke, un homme d'extrême droite, ancien chef de file du Ku Klux Klan, et qui soutient Trump.

Il veut se "renseigner" sur le KKK...

Bien qu’il a désavoué ce soutien, il est revenu sur ses propos, assurant ne rien savoir de David Duke. Ensuite, pressé de condamner le Ku Klux Klan et les mouvements que soutient Duke, Donald Trump a expliqué qu’il lui faudrait d’abord se "renseigner" sur ces groupes.

Ces propos plus qu'ambigus ont été dénoncés par trois des quatre autres candidats républicains, Ted Cruz, Marco Rubio et John Kasich: "Nous ne pouvons pas être un parti qui désigne quelqu’un qui refuse de condamner les tenants de la suprématie blanche et le Ku Klux Klan", a tweeté Marco Rubio.

Le Parti républicain en ordre de bataille contre Trump

Les condamnations sont aussi venues du Parti démocrate: "Le premier président noir des Etats-Unis ne peut pas avoir et n’aura pas pour successeur quelqu’un qui incite à la haine et refuse de condamner le KKK", a dit, sur son compte Twitter, Bernie Sanders, message retweeté - fait rare - par sa rivale Hillary Clinton.

Un peu plus tôt dimanche, Trump avait déjà été critiqué pour avoir retweeté une citation de Benito Mussolini: avec son assurance coutumière, il a défendu son geste et expliqué qu’il ne s’intéressait pas à l’auteur mais à la phrase en elle-même.

Un mot-clé #NeverTrump lancé

Mais l’heure de la mobilisation a sonné au sein du Parti républicain, pour tenter de faire échec au favori des sondages, mais considéré comme bien trop sulfureux par les instances de sa formation politique. L’ensemble des rivaux républicains de Trump cherchent plus que jamais à le présenter comme incapable de remporter l’élection face à Hillary Clinton.

Sur Twitter, le mot-clé (hashtag) #NeverTrump, lancé par des républicains opposés au favori des sondages, a été repris par plusieurs milliers d’internautes.

Et, en coulisses, les barons du parti tentent de manoeuvrer pour le torpiller. Ils restent néanmoins prudents, pour éviter que cette stratégie ne renforce encore la popularité de Donald Trump qui se présente depuis le début de sa campagne comme un candidat anti-establishment.

Le dauphiné libéré

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