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dimanche, 06 mars 2016

Immigration: régler les problèmes par étapes

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Didier Burkhlater, chef des Affaires étrangères, explique en quoi le protocole de Croatie est un message de la Suisse à l'Europe.

La signature du protocole sur la Croatie est aussi un message de la Suisse envoyé à l'Union européenne (UE). «Nous disons simplement à l'UE (...) que les problèmes peuvent se régler par étapes», déclare le conseiller fédéral Didier Burkhalter.

«Nous avons signé ce protocole pour montrer que nous souhaitons réellement aller jusqu'au bout dans la discussion sur un accord négocié», explique le ministre suisse des Affaires étrangères dans un entretien publié par Le Matin Dimanche et la NZZ am Sonntag.

«Nous sommes intéressés à continuer à contribuer à l'avenir du continent européen», ajoute le conseiller fédéral. Et de citer le programme de recherche européen Horizon 2020.

«Désormais, nous avons une ouverture avec l'Union européenne pour une clause de sauvegarde commune», constate Didier Burkhlater. «Malheureusement, il n'a pas été possible de conclure avant fin février, comme la Suisse le souhaitait. Mais une issue favorable est encore possible.»

«Gesticulation politique»

«Nous disons simplement à l'UE, qu'avec un peu de pragmatisme et d'imagination, les problèmes peuvent se régler par étapes. La signature du protocole en est une qui nous rapproche du but qui est de régler mieux la gestion de la migration en Suisse tout en préservant et développant la voie bilatérale, souligne Didier Burkhalter.

Pour le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), la Suisse a «un bon plan», la solution négociée, mais qui n'est pas encore prêt. Il souligne que pour le Conseil fédéral, le seul vrai bon plan est l«accord commun avec l«UE, car cela améliore la sécurité du droit et la prospérité.

Faute d'accord avec Bruxelles, le Conseil fédéral a proposé vendredi un plan B: activer une clause unilatérale. Pour Didier Burkhalter, il ne s'agit pas de «gesticulation politique. C'est même tout le contraire...» Il insiste sur le fait que cette clause respecte les institutions.

Vote britannique

Le Parlement a la possibilité de suspendre ce projet et d'attendre le résultat du vote britannique sur une éventuelle sortie de l'UE, le «Brexit». Ce scrutin est prévu le 23 juin. De l'avis du chef du DFAE, les négociations avec l'UE reprendront «vraisemblablement très fort» après le vote britannique.

Source : 24heures.ch

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