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mercredi, 09 mars 2016

Le CRIF réclame que l’état d’urgence serve à censurer internet

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Le dîner annuel du CRIF, qui s’est tenu hier soir à l’hôtel Pullman-Montparnasse avec plus de 800 convives, a permis à Roger Cukierman de présenter ses nouvelles exigences.

Le dirigeant juif a réclamé des « règles nouvelles » « imposées à Facebook, Twitter et Google ». « L’état d’urgence doit aussi s’appliquer sur internet », a déclaré Roger Cukierman. La censure d’internet est une revendication martelée par différentes organisations juives depuis plusieurs années.

S’adressant au Premier ministre Manuel Valls, le président du CRIF a estimé que Pharos, plateforme gouvernementale de lutte contre la cybercriminalité, « devrait disposer de plusieurs centaines d’employés au lieu de quelques dizaines, seulement, aujourd’hui ».

François Hollande ayant été retenu à Bruxelles pour le sommet extraordinaire UE-Turquie sur la crise des migrants, c’est Manuel Valls qui le représentait. Le journal Le Monde, peu suspect de mauvaises intentions à l’égard de la communauté juive, a souligné que le discours de Manuel Valls a confondu « l’antisionisme » et « l’antisémitisme ».

Manuel Valls a en effet déclaré : « l’antisionisme, c’est-à-dire tout simplement le synonyme de l’antisémitisme et de la haine d’Israël », un amalgame fréquent chez le Premier ministre.

« Nous savons qu’il y a un antisémitisme ancien et un antisémitisme nouveau, a affirmé le premier ministre. Un antisémitisme d’extrême droite mais aussi un antisémitisme d’extrême gauche. Il y a l’antisémitisme des beaux quartiers, il y a aussi l’antisémitisme dans les quartiers populaires d’une jeunesse radicalisée. Et puis (…), il y a l’antisionisme, c’est-à-dire tout simplement le synonyme de l’antisémitisme et de la haine d’Israël. »

Manuel Valls a par ailleurs annoncé, en réponse à une exigence du président du CRIF, que la « disposition visant à sortir les délits antisémites et racistes du droit de la presse pour les faire rentrer dans le droit commun » figurerait bien dans un projet de loi « soumis au Parlement au printemps ».

Source : Le Parisien

 

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