lundi, 14 mars 2016
« Frexit », migrants : les sondages nous donnent raison
Deux enquêtes récemment publiées font état du profond décalage entre les discours des élites au pouvoir et les préoccupations du peuple. La première, menée par l’université d’Édimbourg et le cercle de réflexion allemand D/part, traite du rapport qu’entretiennent les Européens avec l’Union européenne. La seconde, rendue par l’IFOP, étudie l’opinion des Français par rapport à l’immigration. Dans ces deux enquêtes, les Français interrogés donnent raison aux eurosceptiques et aux opposants à l’immigration de masse.
Une grande majorité de Français sont opposés à la politique d’accueil des migrants et se sont déclarés inquiets par la crise migratoire. Ils ont été, par exemple, 77 % à se déclarer « d’accord » à une question leur demandant s’ils estimaient que « parmi les très nombreux migrants qui arrivent actuellement en Europe » se trouvaient également des « terroristes potentiels », dont 42 % « tout à fait d’accord ». Plus édifiant encore, 73 % des sondés ont estimé que la politique d’accueil, voulue par les instances européennes, pourrait « créer un appel d’air et provoquer le départ vers l’Europe de très nombreuses personnes vivant en Afrique, en Syrie, en Irak ou en Afghanistan ». Quant aux arguments avancés par le MEDEF de Pierre Gattaz et les eurocrates bruxellois, ils sont balayés d’un revers de main par une opinion de plus en plus réinformée et alertée. Pas moins de 73 % des personnes interrogées ont répondu qu’ils n’étaient « pas d’accord » avec le fait que l’accueil de « migrants » soit « une opportunité à saisir pour notre pays afin de stimuler notre économie ». À l’identique, ils ont été 71 % à penser que la France n’avait pas les « moyens économiques et financiers d’accueillir des migrants ».
Plus personne n’avale les mensonges des serpents à sornettes politico-médiatiques. Les Français semblent enfin réaliser que l’immigration n’est pas une chance pour la France. Ils sont pareillement de plus en plus nombreux à se montrer sceptiques vis-à-vis de la construction européenne. N’oublions pas que le dernier sondage d’opinion grandeur nature, c’est-à-dire le référendum de 2005 honteusement volé, avait prouvé que les Français ne voulaient pas « plus » d’Union européenne. On l’a d’ailleurs oublié, mais le référendum de Maastricht ne fut gagné par le « oui » que d’une courte tête après une ignoble campagne de dénigrement des partisans du « non », lesquels furent parfois traités de nazis !
Globalement, les Français sont de moins en moins sensibles à la propagande. Il faut dire qu’ils souffrent quotidiennement des politiques européennes. En définitive, les Français voient le monde « tel qu’il est » et non plus tel que certains voudraient qu’il soit. Ils sont 53 % à vouloir un référendum « Frexit » comparable à celui qu’offre David Cameron aux sujets de Sa Majesté. Avec les Britanniques, les Français sont aujourd’hui les Européens les plus critiques à l’égard des institutions européennes. Le chiffre le plus intéressant à recenser est le suivant : 47 % des Français interrogés repoussaient la volonté d’intégration prônée par François Hollande, contre 30 % qui souhaitaient renforcer l’Union. Parmi les 47 % d’eurosceptiques, certains veulent quitter l’Union et d’autres entendent la rendre moins puissante.
En conclusion, les Français ne se retrouvent plus dans les deux grands partis du système qui ont encouragé l’immigration de masse et ont abandonné notre souveraineté à des entités supranationales non représentatives. En creux, il apparaît que les Français veulent une France protectrice, plus libre et plus soucieuse de son identité. Une France patriote, souveraine et tournée vers l’avenir.
Gabriel Robin
08:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
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