mercredi, 16 mars 2016
Huit jours de lavage de cerveau antiraciste dans nos écoles
Alain Jakubowicz vient d’être réélu pour trois ans à la tête de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme. Ses premières paroles ont été les suivantes : « L’antisémitisme s’est banalisé et s’exhibe désormais sans complexe. » « La diabolisation de l’islam fait naître une haine antimusulmane quotidienne, frontale et sans complexe. » « Il convient de combattre la prétendue métamorphose du Front national en parti républicain. »
Du 21 au 28 mars se tiendra, dans nos écoles, sous l’égide de l’Éducation nationale et de son ministre, une « Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme »… exactement le fonds de commerce de la LICRA. Les associations dites antiracistes imposeront donc, en toute impunité, le discours de Jakubowicz et de ses complices à de jeunes enfants facilement manipulables.
Résumé de ce que ces commissaires politiques vont marteler à nos gosses : « Le seul racisme est celui des Blancs vis-à-vis des Noirs et des Arabes, l’antisémitisme, c’est autant l’extrême droite que les musulmans, l’immigration est une chance pour la France, il faut accueillir encore davantage de migrants, surtout pas d’amalgames, l’islam est une religion d’amour et de paix, le vivre ensemble rend tout le monde heureux, le FN est dangereux pour la France et n’est pas républicain… »
Dans ce contexte qui rappelle les cours de rééducation de régimes totalitaires, les élèves auront-ils le droit de s’opposer à cette vision du monde ? Un lycéen de ma connaissance avait osé, en pleine classe, contester l’accueil des migrants, en expliquant que la France, déjà ruinée, et minée par un chômage de masse, devait d’abord penser aux siens. Il avait été sèchement rappelé à l’ordre, et prié de changer de lectures…
Les enseignants mal-pensants pourront-ils se permettre de reprendre les paroles de l’avocat Gilles-William Goldnadel, qui, au lendemain des attentats de Merah, affirmait : « Aujourd’hui, dans l’immense majorité des cas, cet antisémitisme violent est issu de la communauté maghrébine. » « Il ne faut pas non plus sous-estimer une sorte de racisme anti-Français, une sorte de racisme anti-Blancs. » S’ils le font, ils vont vivre dangereusement…
Ces faits, pourtant évidents, sont niés par les propagandistes officiels de l’antiracisme d’État.
D’autre part, sommes-nous certains que la neutralité, due par un enseignant laïque dans les écoles de la République, sera bien respectée, lors de cette semaine de propagande ? On a le souvenir de ces professeurs, avec un engagement à gauche, qui, sans vergogne, se permettent d’encourager leurs élèves à partir en manifestation pour défendre des clandestins. Dans un autre registre, en toute impunité, d’autres se permettent de critiquer Nicolas Sarkozy ou Marine Le Pen en pleine classe.
Pour info, voilà les grandes lignes de ce qui va être martelé à nos enfants (qui, pendant ce temps-là, n’étudieront pas), durant ces huit jours, sans la moindre contradiction :
Faire reconnaître la diversité humaine et culturelle ;
favoriser le respect des différences et combattre le repli sur soi ;
cultiver la tolérance et l’enrichissement mutuel ;
promouvoir une société solidaire et du vivre ensemble ;
éveiller aux dérives du relativisme, de la rumeur, de l’obscurantisme, des théories du complot ;
encourager l’esprit critique et la résistance face à l’injustice ;
agir dans la durée pour faire évoluer les mentalités et instaurer une société plus fraternelle.
À une autre époque, on appelait cela la « Propagandastaffel »…
Pierre Cassen
12:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
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