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vendredi, 18 mars 2016

Le centre juridique de la « jungle » de Calais incendié

Le centre juridique situé dans la partie sud de la « jungle » de Calais, et qui avait été épargné par le démantèlement, a été incendié jeudi 17 mars. Un acte qualifié de « criminel » par le bâtonnier de Lille, tandis que la préfecture évoque une cause « indéterminée ». Cette permanence est tenue par des bénévoles et vise, selon ses animateurs, à « informer les migrants sur leurs droits légaux ».

Selon le bâtonnier de Lille, Vincent Potié, « un témoin a vu un monsieur s’approcher, jeter quelque chose et partir en courant ». Il a indiqué qu’il écrirait à la procureur générale de la cour d’appel de Douai pour lui demander d’« ouvrir immédiatement une enquête » afin de retrouver le responsable de cette « horreur ». « C’est la privation de l’accès au droit minimum des gens qui ont fui les guerres et les dictatures. Cet acte doit être dénoncé et poursuivi », a dénoncé M. Potié.

« Violences policières »

Le démantèlement de la partie sud de la « jungle » avait débuté le 29 février et s’est achevé le 16 mars. Lors du démantèlement, de nombreuses cabanes ont été incendiées, parfois par les migrants eux-mêmes.

Le « centre juridique » a été créé début janvier dans la foulée d’un appel d’intellectuels, dit « appel des 800 », publié en octobre 2015 dans Libération et s’élevant contre « les violences policières presque routinières » et des « ratonnades par des militants d’extrême droite ».

Source : Le Monde avec Afp

 

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