samedi, 02 avril 2016
Projet de mosquée à Quimper : le permis de construire refusé
L’association cultuelle turque de Quimper (Finistère) porte le projet de construction d’une mosquée. Il pose des problèmes juridiques.
L’association cultuelle turque de Quimper (Finistère) veut construire une mosquée surmontée de six coupoles à la place de son lieu de culte actuel, route de Douarnenez. L’ensemble disposerait d’un minaret surmonté d’un livre symbolisant Le Coran. Le tout bâti sur une parcelle privée, avec les fonds de la communauté turque, sans subvention publique.
La Ville de Quimper a refusé, vendredi 25 mars, cette deuxième demande de permis de construire. « La Ville n’est pas contre la construction d’une mosquée mais fait face à des difficultés juridiques et d’intégration du projet dans le paysage », estime l’élu en charge de l’urbanisme.
La Ville ne délivrera pas de permis de construire tant que celui du bâtiment situé à proximité immédiate, obtenu en 2004 et porté par l’association culturelle turque, n’aura pas été mis en œuvre de façon aboutie. En gros : la Ville ne veut pas prendre de décision tant qu’elle ne connaît pas l’environnement final dans lequel le projet s’intégrera.
Sans oublier l’intégration dans le paysage : « Ce n’est pas que nous refusions les coupoles et le minaret, développe l’élu. Nous demandons à ce que le minaret soit intégré au bâtiment et ne soit pas proéminent. Les coupoles, elles, ne devraient plus être vertes, mais recouvertes de zinc ou d’ardoises, des matériaux plus locaux. »
La Ville de Quimper a refusé, vendredi 25 mars, cette deuxième demande de permis de construire. « La Ville n’est pas contre la construction d’une mosquée mais fait face à des difficultés juridiques et d’intégration du projet dans le paysage », estime l’élu en charge de l’urbanisme.
La Ville ne délivrera pas de permis de construire tant que celui du bâtiment situé à proximité immédiate, obtenu en 2004 et porté par l’association culturelle turque, n’aura pas été mis en œuvre de façon aboutie. En gros : la Ville ne veut pas prendre de décision tant qu’elle ne connaît pas l’environnement final dans lequel le projet s’intégrera.
Sans oublier l’intégration dans le paysage : « Ce n’est pas que nous refusions les coupoles et le minaret, développe l’élu. Nous demandons à ce que le minaret soit intégré au bâtiment et ne soit pas proéminent. Les coupoles, elles, ne devraient plus être vertes, mais recouvertes de zinc ou d’ardoises, des matériaux plus locaux. »
Nicolas Yquel
08:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
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