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mercredi, 06 avril 2016

Mosquée clandestine de la prison de Ré : le gouvernement va faire quelque chose

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La dissimulation (en arabe taqiya) semble être parfaitement maîtrisée par le gouvernement socialiste. Interpellé mardi par le député LR Georges Fenech au sujet de la mosquée salafiste clandestine de la maison centrale de l’île de Ré, Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État chargé des Relations avec le Parlement, en l’absence de M. Urvoas, garde des Sceaux, a fait une réponse qui ne manque pas de sel.

Une affaire qui ne date pas d’hier. En novembre 2015, Olivier Falorni, député non inscrit de Charente-Maritime, membre de la commission d’enquête sur les filières djihadistes, avait visité cette prison. Il avait alors découvert qu’un baraquement préfabriqué, pudiquement ou ironiquement appelé « casino », abritait en fait une « mosquée salafiste clandestine », un « centre de formation pour apprentis djihadistes à l’attention de détenus condamnés à de très lourdes peines », selon ses propres mots.

Il avait alors écrit au ministre de la Justice de l’époque, Christiane Taubira, pour lui demander la destruction de ces préfabriqués. Voici ce que fut la réponse du ministre à la question du député, selon le journal Sud-Ouest du 24 novembre 2015 : « L’alarme que vous avez souhaité déclencher a fonctionné. Une autorisation d’engagement a été mise en place afin de supprimer les casinos et de créer des locaux d’activité et d’audience au sein même des bâtiments. » Ou l’art de se foutre du monde avec des mots choisis. Traduisez : « Votre correspondance a fait l’objet de toute l’attention qu’elle méritait ; elle a directement terminé au panier ! »

Cet Olivier Falorni, qui semble être une personne assez obstinée – souvenez-vous, en 2012, il avait refusé de s’effacer devant Mme Royal, qui rêvait de devenir députée de La Rochelle -, avait doublé sa question écrite d’une interpellation à l’Assemblée, le 13 octobre 2015. « Nos prisons ne peuvent pas, ne doivent pas être des pépinières à djihadistes, car c’est la sécurité de tous les Français qui est en jeu », avait-il déclaré. Mme Taubira avait embouché le petit bout de la lorgnette pour répondre au député et avait égrainé quelques mesures, comme par exemple l’acquisition d’un logiciel de détection et de contrôle, la mise en place d’une cellule de veille H24… Évidemment, Mme Taubira se garda bien d’évoquer le devenir du « casino » de l’île de Ré.

Et ce casino revient aujourd’hui sur le tapis, non pas vert mais rouge, de l’Assemblée à travers la question du député du Rhône Georges Fenech. Car, semble-t-il, depuis l’an passé, rien n’a changé, le « casino » serait toujours là et servirait toujours de mosquée. Au moment où Manuel Valls nous fait croire qu’il serait un nouveau Cid Campeador en déclarant que le salafisme est « en train de gagner la bataille », que M. Urvoas veut nous la jouer cartes sur table, quelle a été la réponse de M. Le Guen, jouant les utilités au palais Bourbon ? Devant la consternation et sous les huées de l’opposition : que des crédits avaient été débloqués pour construire de nouveaux bâtiments, ce qui permettra de détruire ces préfabriqués (je cite de mémoire).

Nous voilà donc rassurés…

Georges Michel

Source : Boulevard Voltaire

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