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mercredi, 06 avril 2016

Charte des mosquées de Béziers : Robert Ménard inflexible

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Juste après les attentats de novembre, Robert Ménard avait soumis aux représentants des moquées de Béziers une charte visant à clarifier leurs activités. Plutôt que de répéter les mêmes fariboles en boucle, Robert Ménard a décidé d’agir, anticipant les déclarations de Manuel Valls sur la progression fulgurante du salafisme dans les Molenbeek français. Le rôle d’un maire est de tout faire pour éviter que ne prospèrent des zones de Non-France dans sa commune.

Les six points proposés à la signature dans la charte des mosquées de Béziers étaient tous de bon sens et respectueux de la croyance religieuse des principaux concernés. En résumé, les responsables des mosquées devaient s’engager à : donner leurs prêches en français ou assurer une traduction en français ; ne pas faire d’appels à la prière dans la rue ; ne pas établir de liens avec des courants extrémistes ; ne pas diffuser ou faire la promotion d’imams salafistes ; ne pas promouvoir les textes et livres appelant au djihad et demandant, par exemple, la peine de mort pour les homosexuels, les apostats ou les athées ; ne recevoir aucun financement d’une collectivité, d’une association ou d’un État étrangers. Des demandes limpides qui évitaient la novlangue politico-médiatique en vigueur, de nature à apaiser les relations entre les représentants du culte musulman et le reste de la population. Pas de repentance, pas de contorsions intellectuelles stériles, pas de sociétalisme destructeur, pas de discrimination positive. La mairie de Béziers appelait à la responsabilité des musulmans vivant en France.

Deux mosquées biterroises, sur les cinq que compte la ville, ont accepté de signer la charte. Cheik Omar Mamoune, représentant de l’association cultuelle El-Houda, a expliqué son geste au journal Midi libre : « Je n’adhère pas à l’idée de certains musulmans qui entendent que tout le monde partage leur religion. Non, il ne le faut pas pour que nous puissions dialoguer et échanger. »

Comme l’a indiqué Robert Ménard, l’État s’est montré défaillant à discipliner le culte musulman en France, dépassé par les radicaux de l’UOIF avec lesquels Bernard Cazeneuve posait encore récemment sur un « selfie » du plus mauvais effet. Nicolas Sarkozy, versatile politiquement et inculte en matière religieuse, a laissé les clés de l’islam en France aux mains des Frères musulmans. Peut-être faut-il alors tout reprendre à la base, à l’échelon local ? C’est ce que semble proposer l’édile biterrois.

Il est inquiétant de constater que trois mosquées ont refusé de signer une charte qui les enjoignait simplement à respecter les lois de la République et à se détourner clairement des éléments dont les idées sont incompatibles avec notre façon de vivre. Il faut dire qu’ils ont été confortés dans leur point de vue par une campagne de presse mensongère en novembre dernier. Les abonnés de la page Facebook des « Musulmans de Béziers » s’étaient ainsi déchaînés suite à la publication de la charte, parlant de « charte de la honte » et réclamant « l’internement de Robert Ménard ».

Tentant de salir la mairie de Béziers, la chaîne M6 avait donné la parole à Linda Mendy-Hamdani, militante tiers-mondiste appartenant à la gauche radicale, dans l’émission « Enquête exclusive ». Ce petit marigot d’associations anti-France, choyées par le pouvoir, témoigne à sa façon d’une volonté de désintégration, d’un racisme inversé. C’est là que se trouvent aussi les opposants à une charte qui n’avait rien d’indigne. Au contraire. Bravo à Robert Ménard qui ne recule pas !

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire

 

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