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vendredi, 15 avril 2016

Un Molenbeek dans votre village ? Remerciez le gouvernement !

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Manuel Valls a déjà utilisé l’expression (choquante, mensongère) d’« apartheid social, territorial et ethnique » pour qualifier la situation vécue par les habitants des quartiers, pudiquement qualifiés de « populaires ». Mensongère ? Disons plutôt que l’expression est partiellement exacte. Si certains quartiers sont devenus, au fil du temps, des zones de Non-France, ce n’est pas parce que l’État ne leur a pas donné la chance de s’intégrer, mais bien parce qu’ils se sont eux-mêmes affranchis de nos lois, parfois avec la complicité bienveillante du pouvoir. Catéchisme officiel de l’excuse, laxisme, repentance permanente, concessions à l’islam et promotion d’une infra-culture anti-française ont entraîné une séparation de fait entre la France issue de l’immigration et la France historique.

Dernier « grand texte du quinquennat » (sic), le projet de loi Égalité et citoyenneté a été conçu pour répondre à l’explosion de la France « façon puzzle » communautaire, comme aurait pu le dire Michel Audiard. Dans un livre dense et exhaustif, intitulé Immigration : la catastrophe. Que faire ?


, Jean-Yves Le Gallou démontre que l’immigration ruine la France à tous points de vue. Les politiques dites de la ville ont été de véritables gouffres financiers, sans autres résultats visibles que l’augmentation de la criminalité. Des populations entières ne se sont pas intégrées, et encore moins assimilées.

Le projet de loi Égalité et citoyenneté ne rompt pas avec l’idéologie qui a contribué à l’immigration de masse et, par voie de conséquence, à la division du pays en deux grands ensembles qui se regardent sans se mélanger, en viennent même à se haïr. En effet, on retrouve la même logique : arroser les quartiers de subventions, discriminer « positivement ». Les mesures imaginées par Patrick Kanner, ministre de la Ville, en collaboration avec le ministre du Logement Emmanuelle Cosse et la secrétaire d’État à l’Égalité réelle (re-sic) Ericka Bareigts, consistent simplement en une série de cadeaux. Tels de mauvais parents, nos gouvernants offrent des cadeaux pour calmer l’enfant colérique. Tout bon pédopsychiatre dirait que l’enfant réclamera alors toujours un peu plus. Le projet compte un volet consacré à l’« Égalité réelle », que signifie cette expression ? Faudra-t-il une fois de plus accorder moins de chances aux classes moyennes pour prolonger une fiction mortifère ?

Les habitations à loyer modéré sont déjà réservées aux populations d’origine extra-européenne, cela sera renforcé. Parmi les réformes proposées, quelques-unes sont purement délirantes : la loi SRU sera considérablement renforcée alors qu’elle est déjà inapplicable, possibilité offerte aux préfets d’attribuer des logements sociaux en dépit des réticences des maires, obligation pour les collectivités territoriales d’octroyer 25 % des logements sociaux aux ménages prioritaires, dont ceux bénéficiant du droit au logement opposable, renforcement de la lutte contre les « discriminations » avec durcissement des sanctions, élargissement de l’accès au 3e concours dans la fonction publique (faux emplois qui continueront d’alourdir le mammouth)… Une véritable tyrannie de la « mixité sociale », pour ne pas dire la mixité ethno-culturelle imposée. Chaque village de France aura son mini-Molenbeek, de gré ou de force.

En Seine-Saint Denis, l’économie de la drogue générerait un chiffre d’affaires annuel d’un milliard d’euros par an. De quoi faire vivre grassement toute une partie de la population, par ailleurs gavée d’aides indues et bénéficiant de logements à loyer modéré. Aucun ministre n’a jugé bon d’analyser ce chiffre. Pourtant, l’économie parallèle ne sert pas qu’à financer des locations de voitures de sport pour flamber sur les Champs-Élysées. L’argent de la criminalité a aussi permis de financer les dernières équipées terroristes islamistes qui ont ensanglanté l’Europe. De cela il ne sera pas question. Pourquoi ? Pour une raison évidente : si les trafics sont coupés, les quartiers exploseront à nouveau, bien plus violemment qu’en 2005.

Rien de ce qui devrait être fait n’est prévu par ce projet de loi. Le gouvernement ne tire pas les conclusions de bon sens qui s’imposent. Les attentats n’auront-ils servi qu’à aggraver un peu plus la dette publique ? Plus de discrimination dite positive, plus d’immigration, plus d’argent public gaspillé, plus de génuflexions. Jusqu’à quand ? Jusqu’à l’explosion !

 

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire

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