lundi, 18 avril 2016
En 15 ans, 28.146 attaques terroristes mortelles ont été perpétrées par des musulmans de par le monde
Libération et Le Parisien/Aujourd’hui se sont penchés la semaine dernière sur le casse-tête du salafisme dans nos banlieues. Si Libération, en sélectionnant trois quartiers, a bien voulu admettre que dans l’un d’eux pouvaient se poser des problèmes, c’est pour mieux invoquer les deux autres au titre de règle confirmant l’exception (titre de l’article de Libération du 10 avril : « Les “Molenbeek” français, trois villes derrière les amalgames. Saint-Denis, Roubaix et Lunel »).
L’on apprend que le salafisme est « un courant fondamentaliste prônant un retour à l’islam des origines » (Le Parisien, 12 avril)… Mais qu’était donc cet islam des origines ? Lorsque l’on voit avec quel aplomb l’islam présent passe par pertes et profits ses crimes de 12 siècles d’esclavage arabo-musulman… Depuis les attaques sur les tours jumelles, en 15 ans donc, 28.146 attaques terroristes mortelles ont été perpétrées par des musulmans de par le monde. Tous musulmans, mais aucun n’est représentatif du « véritable » islam. Serge Grouard, député LR du Loiret, a beau affirmer dans sa récente lettre aux musulmans de France que « le terrorisme est le fait de quelques dégénérés », le fait est que cette religion génère plus de 28.000 attentats en 15 ans. De quelque côté sémantique que l’on se tourne, l’islam est donc toujours victime, se tordant si nécessaire de douleur dans la surface de réparation, tel l’attaquant que le défenseur adverse n’a même pas effleuré. C’est ce qui rend cette religion si inquiétante à mon sens.
La lettre de Serge Grouard ne fait qu’illustrer une prise de conscience tardive du politique. Il suffisait de saisir la nature radicalement inédite de la situation dans laquelle se trouve l’espèce humaine : une expansion mondiale de l’islam, majoritairement par voie migratoire. Sa lettre aux musulmans de France pourrait s’adresser dans les mêmes termes aux musulmans de Belgique ou de Grande-Bretagne, d’Australie ou de Papouasie. La première faute incombe aux politiques : leur insondable sottise et leur couardise ont imposé le multiculturalisme. C’est exactement ce contre quoi de Gaulle prévenait dès 1958 : Colombey-les-Deux-Églises deviendrait Colombey-les-Deux-Mosquées. Même lorsque les instances musulmanes se démarquent des violences en avançant que « l’on ne peut tuer des innocents », demandons désormais, et à tout hasard, plus de précisions : qu’est-ce qu’un innocent en islam ? Bien des intellectuels en vue évoquent des différences de degré, mais non pas de nature…
Illustration du niveau de basse-fosse affiché par le politique, ce « tweet » du député PS Mennucci, rapporteur de la commission d’enquête sur les filières djihadistes, suite à l’interpellation de François Hollande par la mère (Véronique Roy) d’un djihadiste mort en Syrie, au cours de l’émission spéciale sur France 2 jeudi soir : « La mère du djihadiste n’a donc aucune responsabilité dans l’évolution de son fils, tout ça est la faute de François Hollande. » Lequel Hollande affirme par ailleurs à tort que la fameuse mosquée de Brest est fermée… Notre sécurité est en de bonnes mains. Gageons, au passage, que si la maman s’était prénommée Fatima et non Véronique, jamais ce pauvre Mennucci n’aurait osé proférer une sottise d’une telle crasse.
Serge Grouard appelle encore les musulmans de France à faire « leur révolution intérieure » : imaginons un article du Code de la route stipulant qu’un automobiliste n’a pas le droit de ne pas s’arrêter à un stop. Exercice : faites une lecture successivement modérée et fondamentaliste de cet article, sachant que Dieu l’a rédigé et qu’à ce titre, il est interdit de le modifier. Bonne chance à tous.
Silvio Molenaar
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