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mardi, 19 avril 2016

Vive la guerre civile ?

Une guerre civile est-elle inévitable ? Faudrait-il l’appeler de nos vœux ? Car une guerre civile aurait le triste mérite de clarifier une fois pour toutes le débat qui se joue en France au lieu de condamner la France à la mort lente par strangulation ou étouffement au travers de l’ inévitable islamisation de notre pays, processus qui est clairement en route et que rien ni personne ne semblent devoir arrêter.

Rappelons qu’à un taux de croissance de 2 % , une population double en 35 ans, à 3 % elle double en 25 ans, à 3,5 % elle double en 20 ans . Ainsi le veut l’inexorable loi des intérêts composés qui commande l’évolution du volume d’une population dans le temps. Il s’agit , bien entendu, du potentiel de croissance de la population musulmane en France. L’islamisation gagne de proche en proche tel un cancer malin, toutes les cellules du corps social français. Et nul ne s’en soucie.

Mais de quoi s’agit-il , comme aurait dit le général Foch ?

On parle beaucoup de guerre civile ici et là devant les attentats répétitifs qui ont secoué la France l’an dernier un peu comme les enfants évoquent avec effroi des malheurs épouvantables pour se faire peur sans risque.

Selon le dictionnaire, une guerre civile est un soulèvement armé qui oppose un État à une partie de la population décidée à prendre le pouvoir ou plus simplement déterminée à s’opposer au reste du pays pour de multiples raisons ethniques, religieuses, politiques, etc. Les motifs ne manquent pas. Tous les prétextes sont bons pour s’entretuer.

Le motif principal est la haine de l’autre, celui d’en face, et la volonté de ne plus vivre paisiblement ensemble au sein d’un même pays, ou d’une même nation, ou d’un même territoire, associées au désir de tuer, de détruire , de faire souffrir.. Exactement l’inverse de la définition d’Ernest Renan sur « le désir de vivre ensemble » qui, selon lui, définissait l’appartenance à une même nation. Cette définition donne un guide pour comprendre le phénomène qui se donne libre cours en France. La communauté musulmane reste encore aujourd’hui un corps étranger au sein de la nation française.

Devant les attentats meurtriers de l’an dernier, peut-on raisonnablement parler de guerre ?

En fait, on voit bien qu’il ne s’agit que d’un abus de langage, comme ceux dont Emmanuel Valls est coutumier. On l’a entendu rouge, les traits crispés et les joues gonflées, parler de guerre pour faire peur et justifier au passage les manquements et les incapacités de son gouvernement en regard des crises spasmodiques meurtrières qui ont secoué le pays en 2015.

En fait, ces attentats sont à la fois beaucoup plus que cela et beaucoup moins qu’une guerre civile. On ne peut pas dire que le pays soit en guerre le moindrement du monde. Le Marathon de Paris vient de prendre place le plus paisiblement du monde avec plus de 54 000 personnes dans les rues sans le moindre incident de parcours . Un climat de guerre civile ? Vous voulez rire.
En revanche, les ingrédients d’une guerre civile larvée, une guerre à venir, sont clairement en place.

En premier lieu , il y a la présence sur le sol national d’une importante communauté musulmane dont une fraction significative a clairement refusé l’assimilation au sens classique du terme (voir sur ce point les lumineuses analyses de Michelle Tribalat- Assimilation : la fin du modèle français, ed. du Toucan,2013) . Il faut entendre par là l’adoption des mœurs des us et coutumes de la plus grande partie de la population d’accueil , qu’il s’agisse du port du voile, de la viande hallal, mais aussi le refus d’attenter à la vie d’autrui, l’acceptation d’une justice égale pour tous, le respect du résultat des élections démocratiquement menées, en fait , tout ce qui fait le propre d’une société civilisée.

C’est par pur aveuglement politique que les gouvernements successifs, depuis Valéry Giscard d’Estaing jusqu’à François Hollande en passant par l’ineffable Nicolas Sarkozy ont laissé se constituer, année après année, cette accumulation de personnes étrangères aux traditions françaises par la religion, l’ethnie , le langage , bref, en tout.

Combien sont-ils ? Nul ne sait avec précision puisque le gouvernement, fidèle à la politique de l’autruche de rigueur dans notre pays, se refuse à autoriser la publication de statistiques ethniques ou religieuses. Mais les estimations se situent dans une fourchette allant de 4 millions (selon Michelle Tribalat) à 6 ou 7 millions selon d’autres sources (Jacques Dupâquier). Mais comment traiter convenablement un problème si l’on n’en connait pas avec précision les dimensions ?

Mais il faut garder à l’esprit que ces communautés ont un taux de fécondité largement supérieur à celui de la population française dite de souche, en fait, presque le double (soit environ 1,6 enfant par femme pour les Français de souche contre de 2,5 à 3 enfant par femme pour les Maghrébins (4,2 pour les femmes d’origine africaine).En outre, les flux migratoires, qui n’ont nullement diminué,  comportent une importante fraction de Musulmans, au moins 50 % , sinon bien davantage. En conclusion, par le seul effet démographique (fécondité plus immigration) , la place relative des Musulmans dans la société française est arithmétiquement appelée à s’élargir, avec les conséquences que l’on peut imaginer à terme.

Comment on en est-on arrivé là ?

La classe politique a totalement manqué de courage et de lucidité en s’abandonnant avec bonheur à des concepts bonasses passe partout comme la « France, terre d’asile », France « terre d’accueil » etc. etc. Elle ne s’est jamais soucié de mettre en question la validité de ces slogans commodes portés largement par les « bobos » du monde diplomatique, de la politique et de la presse résidant pour la plupart dans le 6° et 7° arrondissements pour éviter des voisinages gênants pour eux-mêmes et leur progéniture. Les voisins encombrants, c’est pour la banlieue ou les arrondissements du nord de Paris. En France, la générosité c’est toujours pour le compte d’autrui.

Ces concepts avaient l’immense avantage d’éviter à avoir à se poser des questions gênantes et à prendre des décisions difficiles. Tout est là, dans la lâcheté de la classe politique, de droite comme de gauche. Cette lâcheté a évidemment atteint son apogée avec le présent président de République qui rassemblait sur sa personne rotonde tout ce que la classe politique peut incarner de méprisable.

L’homme qui, le soir même de son élection, allait nuitamment, toutes affaires cessantes, satisfaire ses pulsions avec la petite actrice du moment , puis d’échecs en reculades, qui s’est révélé totalement incapable de faire adopter une mesure de déchéance de la nationalité pour des Français qui assassinent d’autres Français . Et tout cela par manque d’autorité et de prestige. C’est le triomphe du mépris en politique. Malheureux de Gaulle ! Quel successeur pathétique l’histoire lui aura cruellement désigné.

En fait, les candidats au terrorisme ont de beaux jours devant eux. Le seul dispositif efficace et encore pour la prévention est une police, il faut le reconnaître, remarquablement dévouée et motivée . La triste constatation est que le régime ne tient que par la police. Sinon il s’effondrerait sur lui-même. Le Général de Gaulle aura légué aux Français un système institutionnel qui tient debout par lui-même sans que rien de vivant ne vive à l’intérieur, comme dans une armure vide.

Mais le reste ? Des politiciens mous qui ont peur de leur ombre , des institutions molles qui ne permettent pas d‘agir, des politiques molles qui ne règlent rien, des associations caritatives au grand cœur aux aguets du moindre manquement à la pensée unique et des Français , il faut bien le constater, qui sont loin d’être des foudres de guerre. Après ces atroces attentats de l’an dernier le mot d’ordre du jour n’était-il de s’amuser, par patriotisme, bien sûr, et de faire la fête comme si rien de bien grave ne s’était passé ? On ne peut mieux exprimer la médiocrité d’une époque et d’un peuple veule, adonné à la jouissance du moment. Du moment que ce sont les autres qui trinquent …

Les Français sont clairement prêts à tout accepter pourvu qu’on ne touche pas au portefeuille et aux vacances . Ah, j’oubliai l’essentiel : la bouffe. Du reste , il n’y a qu’à voir le nombre d’émissions à la télévision, sur la cuisine, les petit plats, la façon de les préparer, bref, la bouffe. Pour le reste, les grands problèmes de l’heure, c’est l’affaire des autres. Faire une guerre civile dans ces conditions. Monsieur veut rire.

Or c’est à une guerre civile larvée, une guerre à venir que nous avons à faire. Pour l’affronter il faudrait du courage politique et non des accommodements au jour le jour destinés à préparer l’opinion à l’inévitable triomphe de l’Islam sur la terre de France. A cet égard il est permis de considérer que l’islamophobie tant décriée n’ est en fait que le réflexe ultime de survie de la part de Français qui se savent condamnés à disparaître.

Est-ce que le gouvernement actuel est en mesure d’ouvrir ce gigantesque chantier ?

Surement pas , ne serait-ce que parce que le socialisme est, de fait , l’antichambre de l’islamisation, son compagnon de route (Immigration : la droite pourra-elle encore gagner ? Colloque de l’Institut de Géopolitique des Populations,13 avril 2013). Cela est d’ailleurs tout à fait normal car les immigrés musulmans votent massivement socialiste . François Hollande lui-même, cette caricature de président, a été élu avec 2 millions de voix des électeurs musulmans qui ont fait la différence. Les élus socialistes sont les obligés des électeurs musulmans. Cela créé des liens et des rapports de force. Il faudra donc attendre les changements d’équipe à venir.

La bataille peut encore être gagnée à condition de l’engager dès maintenant. Cela passe par la volonté de juguler les sources de l’expansion démographique de l’islam en France. Mais il faut aussi engager la lutte pour la conquête de esprits sur le terrain à l’école, dans les mosquées, dans les cantines, sur les lieux de travail , en fait partout où aujourd’hui l’islamisme , et son frère jumeau, le salafisme, gagnent du terrain. C’est une immense cause nationale qu’ il faut entreprendre avec le concours de tous les Français.

Sinon ce sera effectivement la guerre civile, et cette guerre- là, nous avons toutes les chances de la perdre.

Source : Metamag

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