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vendredi, 06 mai 2016

Angela Merkel appelle à protéger les frontières de l'UE pour lutter contre les nationalismes

 

Angela Merkel et François Hollande à Bruxelles, à la Commission européenne, le 23 avril 2015.

Deux jours après sa sortie sur le Front National en France, Angela Merkel persiste sa croisade contre les partis d’extrême droite et tous les nationalismes européens. Ce jeudi, a chancelière allemande a appelé à Rome ses homologues européens à « défendre les frontières externes de l’Union européenne », afin d’éviter un « retour aux nationalismes ».

« De la Méditerranée au pôle Nord », cette défense des frontières de l’UE constitue un « défi pour l’avenir de l’Europe », a ajouté la chancelière lors d’une conférence de presse commune avec le chef du gouvernement italien Matteo Renzi.

La question migratoire au cœur de la rencontre

Elle a souligné que l’enjeu en question était « la libre circulation » en Europe telle que l’UE l’a connue avec les accords de Schengen. M. Renzi a pour sa part insisté sur la nécessité d’avoir « une stratégie pour l’Afrique » comme cela a été le cas pour régler le problème de « la route des Balkans », qui portait des centaines de milliers de réfugiés depuis la Turquie vers la Grèce.

« Nous ne sommes pas d’accord sur les formes de financement » du « Migration Compact » proposé par l’Italie, a reconnu M. Renzi, « l’Allemagne refusant les euro-bond » pour financer les pays africains d’origine et de transit des migrants.

Pour le chef du gouvernement italien, « l’important est d’investir en Afrique », alors que les migrants en provenance de ce continent forment l’essentiel du contingent des arrivées dans la péninsule. « L’Italie est favorable à une stratégie à long terme et c’est l’Union européenne qui doit prendre le leadership », a-t-il ajouté.

Les Autrichiens fustigés

L’Italie est favorable à une stratégie à long terme et c’est l’Union européenne qui doit prendre le leadership «, a-t-il ajouté. Dans ce contexte, M. Renzi a critiqué » nos amis autrichiens" pour leur volonté d’installer un dispositif anti-migrants à la frontière commune avec l’Italie, au col du Brenner.

« Ce serait une attitude erronée même s’il y avait une crise migratoire, elle l’est d’autant plus qu’il n’y a pas de crise », a insisté le chef du gouvernement italien, dénonçant « une position anachronique ».

Mme Merkel et M. Renzi ont évoqué de nombreux autres sujets, notamment la préparation des sommets du G7 et du G20 l’année prochaine, le chef du gouvernement italien concluant la conférence de presse en disant : « soit nous gagnerons, soit nous perdrons ensemble » avec l’Allemagne.

20 Minutes avec AFP

Source : 20 minutes

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