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lundi, 09 mai 2016

Marre des agressions sexuelles ? Faites-vous teindre en brune !

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Après la révélation choquante d’une vague d’agressions sexuelles à Cologne le soir du Nouvel An, des faits similaires avaient eu lieu en Autriche. Comme en Allemagne, la police avait minimisé les faits. Selon Le Monde, trois Viennoises avaient déposé des plaintes pour agressions sexuelles et vol dans la nuit de la Saint-Sylvestre. Il y aurait également eu huit dépositions pour des faits semblables dans la ville de Salzbourg, située non loin de la frontière allemande, lieu d’attente pour les migrants désireux de se rendre en Allemagne. Une des victimes, Sabrina S., avait raconté au journal Österreich comment elle et ses amies avaient été attaquées à Salzbourg par un groupe de 10-15 hommes en rentrant de discothèque.

« Mon amie a été attrapée par un homme qui l’a coincée sous son bras. Son visage était dans son blouson. Il l’a câlinée et a léché son visage. Elle m’a dit ensuite qu’elle n’avait pas eu la force de s’échapper, qu’elle était à sa merci », avait témoigné la jeune fille. Un Syrien de 23 ans et deux Afghans avaient été interpellés.

À l’occasion de ces attaques programmées, le chef de la police de Vienne avait donné des conseils « avisés » aux femmes : « Les femmes, en général, ne devraient pas sortir dans les rues seules la nuit, elles devraient éviter les lieux suspects et, dans les pubs et les boîtes de nuit, n’accepter des verres que des personnes qu’elles connaissent. » Avouez que, déjà, cela valait son pesant de cacahuètes.

Mais début mai, la même direction de la police a fait mieux. En effet, une étudiante a été attaquée par quatre hommes à la gare de l’Ouest, à Vienne. Elle attendait son train dans la gare principale quand elle a été agrippée par quatre hommes (des Afghans), comme elle l’affirme. D’abord, un homme s’est approché d’elle et lui a touché ses cheveux blonds.

« Il m’a fait savoir qu’il n’y avait pas ou très peu de femmes blondes dans sa culture », explique Sabina. Après qu’elle lui a dit de la laisser, il est parti, avant de revenir un peu plus tard avec trois autres hommes qui ont volé son sac à main et ses cartes de crédit. Ils l’ont ensuite battue, la faisant tomber par terre avant de prendre la fuite, tout cela sous l’œil impassible de témoins.

Bien évidemment, la jeune fille a porté plainte auprès de la police de Vienne et la réponse a été encore plus gratinée que celles faites pour les agressions du Nouvel An. Mais laissons lui la parole : « Après l’attaque, ils [la police] m’ont dit que les femmes ne doivent pas être seules dans les rues après huit heures du soir. Ils m’ont donné un autre conseil : que je colore mes cheveux en noir et que je ne m’habille pas de manière aussi provocatrice. » Indirectement, cela signifie que je suis partiellement responsable de ce qui m’est arrivé.

Pour la police viennoise, quand il y a le feu, il faut maîtriser les pompiers ? Dans ce même registre, on pourrait demander aux jeunes femmes de se raser les cheveux, de se voiler, de parsemer leurs visages de faux points noirs, de mettre des oreillers sous leurs jupes pour se grossir ou faire croire qu’elles sont enceintes, de porter de fausses barbes et moustaches et de se coller du coton double épaisseur dans les narines.

Mais le plus simple, pour une telle police, ne serait-il pas de ne plus prendre les plaintes des blondes ? Tout simplement parce qu’elles sont… blondes ?

J.-P. Fabre Bernadac

Source : Boulevard Voltaire

 

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