mercredi, 11 mai 2016
Grand Remplacement ? Arrêtez de vous plaindre !
Ça suffit. Vous me fatiguez.
Le maire de Londres est musulman.
Signe du Grand Remplacement ? Vraiment ?
Et si c’était simplement le signe qu’aucun autre candidat ne fit une meilleure campagne ? Vous avez déjà entendu parler de concurrence libre ?
Et vous vous offusquez, mais pouvez-vous me citer le dernier maire de Londres qui fut AUTHENTIQUEMENT et OSTENSIBLEMENT chrétien, et pas juste « non musulman » ?
La mondialisation tue les emplois.
Vraiment ?
Qu’est-ce qui vous empêche de passer de l’autre côté du miroir, c’est-à-dire d’en profiter ? Qu’est-ce qui vous empêche de monter une boîte, puis deux, puis trois, de trouver de formidables talents à Bombay, à Shenzhen, à Toronto, à Limoges, de les faire travailler ensemble et de faire naître vos idées ?
C’est tellement plus confortable d’être du côté des perdants et de geindre, n’est-ce pas ? Vous avez essayé et ça n’a pas fonctionné ? Recommencez !
On importe des immigrés extra-européens par centaines de milliers.
Le Grand Remplacement est imbattable. Vraiment ?
Pourtant, l’arme fatale contre le Grand Remplacement, Messieurs – pardon d’être cru -, elle est entre vos jambes.
Regardez-vous, qui vous lamentez sur les banlieues où le taux de procréation s’emballe, au lieu de tout simplement vous mettre à l’ouvrage avec Madame ! Les générations de nos parents recevaient les 9, 10, 11 enfants que le Ciel leur envoyait. Qu’avez-vous fait de votre virilité ? N’avez-vous pas honte ?
Les Français furent l’un des peuples les plus courageux au monde. Courageux au-delà de tout ce qui était imaginable (relisez ce qu’écrivirent certains officiers allemands confrontés à la soldatesque française en 1914).
Les Français furent l’un des peuples les plus inventifs au monde, l’un des peuples les plus industriels, l’un des peuples les plus voyageurs, découvrant le monde et s’installant partout sur la planète.
Les Français furent chrétiens, catholiques. Tellement catholiques qu’on fit de notre terre la fille aînée de l’Église. Tellement catholiques que, chez nous, l’on ne couronne pas les rois mais on les sacre, Monsieur ! On en fait des figures d’évêques, Monsieur ! On les oint ! Et ils touchaient les écrouelles. Et Dieu te guérissait.
Aujourd’hui, ceux qui se croient patriotes se rassemblent, frileux, derrière le mot « laïcité », syndrome de Stockholm du chrétien apostat qui croit qu’il va sauver sa maison en couchant avec l’ennemi, qui d’un compas et d’une équerre lui fit perdre sa foi catholique.
Français, n’espère rien pour ton pays, ta terre, ta nation si tu ne retrouves pas, humble comme un enfant, la foi de tes ancêtres. Rien ne pousse dans un potager ruiné, vierge de toute semence.
Français, mes frères, mes sœurs, nous avons tant fait ensemble. Nous avons inventé l’ars francorum que d’aucuns insultent en l’appelant « le gothique ». Nous avons été Racine qui écrit Phèdre. Nous avons été Couperin qui faisait jaillir des pluies enchanteresses des orgues de Versailles. Nous inventâmes un certain 11 septembre la droite et la gauche, pour une sombre histoire de veto ! Nous fûmes Napoléon après avoir été Bonaparte. Nous fûmes les communistes qui résistaient, qui mouraient en héros après s’être fourvoyés dans un pacte germano-soviétique où ils faillirent perdre l’honneur. Nous fûmes aussi de Gaulle qui, par quelques tours de magie, nous fit entrer dans le camp des vainqueurs et obtenir un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU.
Et aujourd’hui ?
Aujourd’hui, nous nous tournons vers les politiques, à chaque fois pleins d’espoir, comme les veaux regardent un par un les employés de l’abattoir, se demandant lequel leur rouvrira les portes.
Aujourd’hui, nous prétendons qu’une guerre civile pourra tout arranger, parce que nous n’avons rien appris de l’Histoire et que nous avons oublié ce que guerre veut dire.
Aujourd’hui, nous nous battons entre nous, au lieu de monter sur nos chevaux pour conquérir le monde.
Français, mes frères, mes sœurs, souvenez-vous de nous.
Robin de La Roche
10:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
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