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mercredi, 11 mai 2016

Lutte contre le terrorisme : Manuel Valls n’a toujours rien compris…

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La France a de l’argent à perdre, chacun le constate devant la folle amélioration du niveau de vie de nos compatriotes. Du moins, c’est ce que semble croire le gouvernement socialiste et son sémillant Premier ministre Manuel Valls. Ainsi, le croisé de la laïcité offensive a décidé de s’occuper prioritairement d’un sujet religieux : la radicalisation. Entendons bien, d’ailleurs, qu’il se refuse à lutter contre l’islamisme. Certainement quelques fanatiques hindous ont-ils envahi le territoire national.

Mais au-delà de ces pudeurs sémantiques, certes révélatrices, il faut indiquer que les 40 millions d’euros que le gouvernement veut dépenser pour « déradicaliser » n’auront d’autres conséquences que de renforcer une noria d’experts douteux dont l’efficacité et l’idéologie sont constamment mises en doute. Un plan national de lutte contre le terrorisme, dont l’annonce majeure revient à viser la réinsertion sociale d’anciens des fronts syriens et irakiens, prête à confusion. Et ajoutons, à notable injustice, que les militaires français abandonnés par l’État auraient certainement apprécié une telle attention, tant pécuniaire que médiatique.

Allons plus loin. En proposant une telle mesure, Manuel Valls indique qu’il n’a décidément rien compris au phénomène djihadiste puisqu’il le considère sous l’angle des inégalités sociales voire territoriales. L’islamisme n’aurait rien à voir là-dedans, et l’invasion de personnes issues d’une civilisation en tout point opposée au génie européen non plus. Fermez le ban et croisez les doigts pour que les maisons des jeunes et de la culture transforment d’anciens bourreaux du peuple syrien en sympathiques artistes. Voilà l’équation à laquelle les Français devraient croire.

Il faut le dire clairement : les jeunes gens partis au Proche Orient rejoindre les rangs de l’État islamique, d’Al-Qaïda ou d’autres excroissances des Frères musulmans participent à des massacres de masse. Et l’on se demande comment les « experts » veulent calculer l’horreur : ont-ils décapité, traîné des cadavres, torturé des soldats ou des civils, participé à l’embrigadement des enfants des zones pauvres ? Ce sont des dizaines d’année en prison que doivent passer ces fossoyeurs de l’image de la France dans la région, pour notre propre sécurité, mais aussi pour le mal qu’ils ont fait subir à toute notre nation et à nos alliés historiques dans la région.

La question de leur nationalité doit aussi être posée. Il faut pour cela que la France se dégage enfin de conventions internationales qui disposent de la nationalité comme d’un contrat juridique en niant toute dimension de reconnaissance de la nation. En somme, le législateur ne peut pas, à lui seul, octroyer aussi facilement la nationalité française sans accord de la communauté nationale. Cette dernière rejette les djihadistes sans s’émouvoir de leurs excuses avariées : quartiers, réseaux sociaux, etc. Il y a urgence à prendre la mesure de la guerre qu’ils nous mènent.

Yann Bompard

Source : Boulevard Voltaire

 

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