dimanche, 12 juin 2016
Le Front National dénonce l’ « agenda européen » en matière d’immigration
Le Front National dénonce le « nouveau cadre pour les partenariats de migration » et le « plan d’action sur l’intégration et la carte bleue » annoncés par la Commission européenne pendant la session du Parlement européen à Strasbourg.
Au cours des cinq prochaines années, 8 milliards d’euros seront dépensés afin de créer des partenariats avec la Jordanie, le Liban, le Niger, le Nigéria, le Sénégal, le Mali, l’Éthiopie, la Tunisie et la Libye. En plus de cela, la Commission veut établir un fonds d’investissement extérieur pour lequel 3,1 milliards seront mobilisés, « lesquels devraient entraîner des investissements d’un montant total pouvant atteindre 31 milliards d’euros, voire potentiellement 62 milliards d’euros ». Une fois de plus, la Commission prend ses rêves pour la réalité. Sa générosité irréaliste est essentiellement basée sur les apports financiers des États membres, donc des contribuables.
Le Front National ne nie pas qu’il faut investir dans les pays d’origine afin d’endiguer les flux migratoires, mais la Commission ne dispose d’aucun plan concret pour rendre efficace son aide au développement existant.
Le plan d’action de l’UE est voué à l’échec par son manque de cohérence et ses nombreuses contradictions. La Commission prétend vouloir contrôler les flux migratoires, alors qu’elle veut instaurer davantage de voies légales pour l’immigration. Elle veut notamment réformer la carte bleue européenne pour attirer des travailleurs qualifiés. Dans ses délires mondialistes, elle considère le monde comme un marché du travail global, ou les salariés sont déménageables et jetables. Cette politique ultralibérale conduit à la baisse des salaires en Europe, et à une fuite des cerveaux dans les pays en voie de développement, qui mènera à son tour à plus de pauvreté et donc davantage d’immigration vers l’Europe. En outre, cette politique trahit les plus de 21 millions de chômeurs dans l’Union européenne.
Pour argumenter son projet, la Commission se réfère au « succès » de son accord avec la Turquie, ce qui laisse perplexe.
Face à cette politique absurde et catastrophique, le Front National préconise le retour immédiat à la souveraineté nationale en matière d’asile et d’immigration.
Communiqué de Presse du Front National
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