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lundi, 13 juin 2016

Mosquée de Nice : deux résistants trainés au tribunal correctionnel

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L’information a été révélée dans les colonnes du Figaro le 11/06/2016 : deux hommes soupçonnés d’avoir déposé mercredi 08/06/2016 une dépouille de sanglier devant la mosquée En Nour de Nice, ont été interpellés, placés sous le régime de la garde à vue, déférés au Parquet et renvoyés devant le Tribunal corectionnel en septembre.

Vous l’aurez compris, il n’y a ni dégradation ni violences, juste une carcasse de sanglier déposée devant l’édifice. Autant dire l’expression d’un ras le bol, et ce ras le bol est légitime !

Pour mémoire la mosquée El Nour a pu ouvrir ses portes au début du ramadan (comme par hasard), sur décision du Tribunal Administratif de Nice saisi par l’association Nice La plaine qui gère cet institut. Le maire de la ville, Christian Estrosi, qui s’oppose depuis le début à son ouverture, s’est pourvu en cassation.

Bernard Cazeneuve a aussitôt félicité les policiers de la Sûreté Départementale des Alpes Maritimes et a réaffirmé « la détermination du gouvernement à combattre et à sanctionner tous les actes haineux et anti-religieux inacceptables dans notre République laïque. »

Bien entendu, ils ne fait pas allusion à nos églises qui sont obligées de fermer leurs portes pour éviter les pillages, ni à celles qui sont littéralement dégradées par des individus qui appliquent leur conception de la « laïcité » à la lettre (Lire cet article : http://rhonealpesinfo.fr/racines-chretiennes-souillees-mu...)

Par ailleurs, il convient de souligner le titre tapageur du Figaro, qui parle de « Profanation« . Ce terme mérite que l’on remette les choses au clair. Attardons nous sur ce vocable. Selon le Larousse, profaner consiste à dégrader, avillir ce qui est sacré, précieux.

En ce sens, il convient d’affirmer que l’ouverture d’une mosquée finançée par un Etat Wahhabite (l’Arabie Saoudite), comprenez salafiste puisque c’est la même chose, sur notre sol est un acte de profanation de notre laïcité, qui n’a jamais eu pour définition, n’en déplaise au sieur Cazeneuve, l’égalité de tous les cultes et le rattrapage d’un retard de la représentation de l’islam en France pour des raisons historiques et culturelles.

Ici, en France, ce qui est sacré et précieux, c’est aujourd’hui notre identité.

Il est plus que temps que ce gouvernement, comme tous les autres à venir, entendent la voix du peuple qui crie de plus en plus fort : « NOUS NE VOULONS PLUS DE NOUVELLES MOSQUEES SUR NOTRE TERRITOIRE ! »

C’est certainement le message qu’on voulu faire passer les deux justiciables qui devront répondre de leurs actes comme au temps de l’inquisition, au nom d’une bienveillance insupportable envers celles et ceux qui nous détestent, qui nous envahissent, et qui nous tuent, cette bienveillance étant honteusement camouflée derrière le terme de « laîcité » détourné de son sens réel.

Jamais la problématique de l’islam en France n’aura été aussi prégnante dans notre société qui n’en peut plus de voir les atteintes à son identité se multiplier avec la complicité de nos élites.

La colère gronde. Elle est de plus en plus forte. Il faut l’entendre.

Alors non, messieurs du Figaro, ce n’est pas une profanation. Non, monsieur Cazeneuve, ce n’est pas un acte de « haine ». C’est un acte de résistance !

Sébastien Jallamion

Source : Riposte laique

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