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mercredi, 22 juin 2016

L'impossible cohabitation entre gens du voyage et familles de harkis à la cité Astor

Voilà huit jours qu'une centaine de caravanes de gens du voyage campaient de leur propre chef sur le terrain communal de la cité Astor, à proximité des habitations de familles de harkis. Hier matin, toutes ont levé le camp, laissant les riverains faire les comptes des dégradations commises et des déchets de tous ordres. Devant cet état de fait, le président du comité national de liaison des harkis Boaza Gasmi a pris les choses en main et, à la tête d'une délégation d'habitants de la cité, a provoqué une réunion à la mairie avec le premier magistrat Michel Mingo. Au cours des échanges parfois tendus mais restés courtois, les harkis ont affirmé leur détermination de ne plus jamais connaître une telle situation : «Le camp de Bias n'est pas une poubelle. Ces gens-là ont le droit de vivre comme tout le monde, mais pas devant chez nous. On veut la paix. On ne veut plus les revoir là car on redoute qu'un jour il y ait un drame». Le maire, lui aussi, craint cette éventualité : «Il faut qu'on trouve enfin une solution pour qu'ils ne s'installent plus sur le territoire communal». Une table ronde regroupant le président du conseil départemental, le maire de Villeneuve, le sous-préfet, le maire de Bias et une délégation de harkis, va être organisée.

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De notre correspondant Lucien Mercier

Source : La depeche.

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