mercredi, 06 juillet 2016
Fast-food halal : Grand Remplacement ou dynamique de peuplement ?
Nous vivons une époque formidable ! Une pétition fait le buzz sur Internet pour demander un fast-food halal à Mantes-la-Ville à l’enseigne Burger King…
Première remarque : le halal fait bon ménage avec la « malbouffe » industrielle, il est bon de le rappeler. L’alliance du mercantilisme et de l’obscurantisme est le moteur de la submersion par le halal. Le tout représente un marché juteux et opaque qui alimente, entre autres, les mosquées.
Un scandale récent dans un poulailler industriel travaillant pour les œufs Matines en apportait un élément de preuve supplémentaire, car les œufs Matines ont le label halal ! Les retraits de plus en plus fréquents de lots de viande hachée souillés par Escherichia coli sont également dus au recul de l’hygiène fatalement occasionné par l’abattage par égorgement et sans étourdissement, qui tend à devenir la règle (plus de 60 % selon l’enquête d’Anne de Loisy).
Deuxième remarque : il ne manque pas de restauration rapide halal sur le secteur de Mantes-la-Ville. Il y a un Quick halal à Buchelay, entre autres, à moins de quatre minutes de Mantes. L’enseigne Quick est passée au halal après son rachat par… Burger King pour occuper le créneau. Mais cette pétition est la démonstration de l’attitude systématique et incessante de revendication communautariste. C’est, d’ailleurs, pour cela que nous avons initié notre opération « boucheries traditionnelles », qui constitue en quelque sorte ce que j’appelle une pression de communautarisme « béret-baguette » avec une exigence forte à la fois de qualité et d’éthique.
Troisième remarque : aborder le halal sous le seul point de vue de la souffrance animale est largement insuffisant. On voit bien que le phénomène de submersion est lié à ce que deux journalistes d’Acrimed ont appelé « dynamique de peuplement », terme plus politiquement correct que « Grand Remplacement », et à une poussée islamiste bien notée par Gilles Kepel et Malika Sorel. Le halal est l’introduction, dans nos lois et nos mœurs, de la charia, loi islamique réglementant de façon quelquefois cocasse, souvent tartuffe mais plus généralement tragique, tous les actes de la vie courante.
C’est ce cheval de Troie que nous combattons en l’occurrence. Un restaurant halal n’est en rien comparable à un restaurant mexicain ou chinois, le goût légitime pour l’exotisme ne doit pas nous abuser. On peut fréquenter sans problème un restaurant marocain ou libanais, mais ici, on est dans une autre dimension, et ce n’est pas seulement une question de laïcité….
Alain de Peretti
09:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
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