lundi, 18 juillet 2016
L’État islamique n’est pas l’instigateur du nouveau massacre
Entendons bien : cette fois, comme la plupart du temps, le tueur vivait parmi nous.
Le gouvernement actuel, outrageusement irresponsable, tente depuis des semaines de faire croire que le danger viendrait d’une entité lointaine, au motif que nous aurions lancé quelques bombes dans le désert irakien. Qui a fourni des armes aux islamistes qui détruisent la Syrie, si ce n’est les Saoudiens, les Turcs et les Français alors que Fabius était aux Affaires étrangères? Qui a déstabilisé la Libye et l’a transformée en une nouvelle base arrière pour les pires groupes islamistes ? Une partie de la classe politique française, coupable, devrait rendre des comptes devant la justice, ce serait la moindre des choses…
Dans n’importe quelle démocratie, après le premier attentat meurtrier, l’exécutif, tirant les conséquences de son incurie, aurait démissionné ! S’ils sont restés, c’est que non seulement ils n’ont aucun honneur, mais qu’en plus ils n’ont pas le moindre respect pour le peuple qu’ils sont censés administrer. C’est donc au peuple français de chasser un pouvoir qui n’est plus soutenu que par la pire presse de l’Occident, quelques nantis et fonctionnaires.
Si, au lieu de marcher par millions de manière inepte en pleurnichant avec des bougies et des slogans ridicules, les Charlie avaient marché sur l’Élysée, forçant Hollande et Valls à la démission, en serions-nous là ? Les islamistes nous font la guerre ? Terrorisons-les ! Écrasons-les sans merci, ils n’en ont aucune pour nos femmes et nos enfants. Nous n’avons vu aucune mesure à la hauteur du défi posé par les barbares si ce n’est davantage de censure sur Internet et davantage de moyens détournés vers la surveillance de l’opposition politique qualifiée par les médias « d’ultra droite » !
Pourquoi la France est-elle visée ? Non pas à cause d’une pseudo-intervention lointaine qui n’est qu’un coup de communication visant à présenter l’image d’un « président chef de guerre », mais bien parce que l’assimilation est un échec total à cause de l’énorme immigration non choisie que nous subissons depuis 50 ans. Nous en payons le prix tous les jours : des quartiers et des villes ne sont plus sous le contrôle de l’État depuis longtemps, la criminalité s’envole et, avec elle, les viols et les agressions. Ils égorgent, mitraillent, violent, décapitent parce qu’ils nous haïssent. Ils nous haïssent parce que nos valeurs n’ont rien à voir avec les leurs.
Par clientélisme, la gauche (et la droite) n’a rien fait et ne fera rien : ils perdraient une partie substantielle de leur électorat. Nous touchons aux limites de ce système politique, de cette république oligarchique, qui se contrefiche de l’intérêt des Français, qui ne vise qu’à obtenir le pouvoir et à le garder. Le temps n’est plus aux déclarations, le temps est à l’action, pour que plus jamais nos citoyens ne soient pris pour cible sur notre territoire.
Eric Pinzelli
07:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.