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mardi, 19 juillet 2016

« Il faut accentuer la surveillance des mouvements racistes et identitaires… »

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L’attentat de Nice s’accompagne de déclarations de compassion d’organisations musulmanes. Oh, certes ! On n’attend pas de celles-ci un contenu s’approchant des déclarations de Marine Le Pen, du juge Trévidic ou d’Henri Guaino. Mais tout de même ! Qui pouvait penser que le CCIF – Collectif contre l’islamophobie en France – se livrerait, dans un communiqué publié au lendemain de l’attentat de Nice, à une diatribe contre la France. La France de droite, s’entend.

Sachez que ce CCIF a bénéficié de 260 dépêches de la grande presse française ou internationale en un an et demi. Une dépêche un jour sur deux ! Rêvons ou attendons donc du Figaro et Cie quelque dénonciation de leur dernière déclaration… Au passage, un détail ? Corinne Narassiguin, porte-parole du PS, assistait à leur dernier gala, elle y représentait Jean-Christophe Cambadélis. No comment…

Ne soyons pas mesquins, et ne nous formalisons pas qu’au lieu de parler de rassemblement national, ces gens-là ne parlent que d’un moment « fraternel ». Car il y a plus grave… Plus grave et non relevé par les médias.

Le mot « islam » est absent du communiqué. On parle de violence terroriste, sans la nommer ; on demande de protéger les lieux de culte en ne les nommant pas plus – il est vrai que le seul attentat contre un site religieux ayant, en France, fait de nombreuses victimes, et restant dans les mémoires, est celui de 1992 contre la synagogue de la rue Copernic. Les terroristes étaient… « des terroristes » ! Glissons… Bientôt, rappeler cette histoire-là sera interdit et jugé comme islamophobe.

« Le CCIF adresse toute sa solidarité avec les familles des victimes. ». Nul n’aura l’outrecuidance de demander si celle-ci ira jusqu’à organiser une collecte pour les orphelins, célébrer des obsèques ou ériger un monument du souvenir. Ce serait indécent !

Mais le meilleur de cette impudence est à suivre. Ces gens-là s’arrogent le droit de conseiller le gouvernement en demandant :
– (d’)« accentuer la surveillance de mouvements racistes et identitaires qui multiplient les appels à la haine et incitent explicitement à des représailles à l’encontre de nos concitoyens musulmans » ;
– (de) « réévaluer la politique antiterroriste, sur la base des rapports rendus récemment, et comprendre que les dérives de l’état d’urgence ou le ciblage abusif des musulmans amoindrissent la capacité de nos services de renseignement et, en définitive, ne garantissent pas notre sécurité ».

Oui, oui ! Vous avez bien lu ! Pour résoudre cette crise sociale, civile et militaire qui sévit en France, comprenez qu’il faut renforcer la surveillance des identitaires et diminuer celle des musulmans.

A-hu-ris-sant. A-t-on vu quelque homme politique remettre ces gens en place ? Quelque évêque leur rappeler la parabole de la paille et de la poutre ? Que nenni.

Mais laissons ce CCIF qui fait assez parler de lui… Car il y a pire, pourrait-on dire, et les médias en parlent peu pour l’instant.

Ainsi, Hocine Drouiche, le vice président de la Conférence des imams de France, réclame un islam européen, libéré du Moyen-Orient, reconnaissant liberté, égalité, fraternité et laïcité… Mais pour cela, il estime devoir démissionner de son poste ; et s’explique ainsi : « J’espère que les imams de France sortent de leur réserve… Leur rôle est primordial dans le combat de [contre] la haine et l’intégrisme religieux. » « Mon prêche [de vendredi] sera créé de tristesse et de colère contre l’extrémisme et les extrémistes, mais aussi contre les institutions musulmanes en France qui se contentent du rôle de spectateur ! Je vais déclarer ma démission et mon rejet de ces institutions incompétentes qui ne font rien pour la paix sociale et qui ne cessent de répéter que l’extrémisme n’existe pas car c’est les médias qui le créent. »

Comme disait l’autre, c’est lui qui le dit ! Alors… Français, réveillez-vous !


Bertrand du Boullay
 

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