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mardi, 19 juillet 2016

Puisque nous sommes en guerre, si on passait à l’état de siège ?

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Que M. Hollande le veuille ou non, peu nous chaut ! Pour combattre le terrorisme islamiste, pourquoi ne pas passer au degré supérieur : l’état de siège, puisque l’état d’urgence nous a prouvé sa meurtrière inefficacité ! Sinon, que va faire l’armée ? Déjà que certains, parmi l’une de ses unités d’élite – le GIGN -, se rebellent par courrier interposé… N’est-ce pas avec l’armée que la France pourra trouver, enfin, un remède contre les staphylocoques tarés à l’origine des épidémies foudroyantes de Paris et Nice…

Il y a six mois, le 24 janvier, nous écrivions : « Nos dirigeants blablatent […] pour savoir s’ils doivent prolonger l’état d’urgence alors qu’ils devraient sérieusement discuter d’un passage à l’état de siège ! Avant que 2016 ne batte le record de 2015 ! » Eh bien, de façon tragique, ce record risque d’être battu : le nombre de Français assassinés par des islamistes a fait, à ce jour, un bond de… +352 %. Sinistre statistique ! En 2015, entre le 1er janvier et le 14 juillet, les « daechiens » ont tué 19 personnes (17 en janvier à Paris et Montrouge ; Aurélie Châtelain le 19 avril à Villejuif ; et Hervé Cornara le 26 juin à Saint-Quentin-Fallavier) et, pour 2016, nous en sommes déjà à 86 personnes assassinées (les policiers Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvaing le 13 juin dans les Yvelines ; et 84 le 14 juillet à Nice).

Si la France était passée, depuis six mois, à l’état de siège, notre sécurité aurait été confiée aux militaires. Nous ne critiquons nullement les résultats — par ailleurs excellents malgré le manque de moyens — de nos policiers mais les décisions des politiques, notre Président en tête ! Mais donner la primauté de la sécurité aux militaires, ce n’est pas dans l’ADN des « penseurs » de gauche. En revanche, ils savent se lamenter après un drame dû grandement à leur irresponsabilité !

Après Nice, M. Hollande nous a abreuvés pour la énième fois de larmoyantes jérémiades alors que les Français attendent, au contraire, qu’il nous évite de devoir le regarder, contrit mais si bien coiffé, nous rabâcher ses mûres lamentations, trop mûres à force de nous être resservies, ressassées, c’est-à-dire « repassées au sas » des attentats islamistes qu’il a été incapable de nous éviter avec son état d’urgence !

La seule décision ô combien courageuse qu’il ait prise (ils vont voir, ces vilains terroristes [sans nom] !) : avant même le deuil national du 16 au 18 juillet, il a fait mettre le drapeau en berne sur l’Élysée dès le… 15 juillet ! Ah mais, quand notre Président est décidé à montrer son petit poing, tous les islamistes se la coulant douce en France tremblent… de rire.

Quant à nous, comme en janvier, nous reposons ces questions : combien de temps allons-nous passer dans une insécurité certaine avant que nos dirigeants n’acceptent l’état de siège ? Renaud embrassera peut-être alors un militaire ?

Jacques Martinez

Source : Boulevard Voltaire

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