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jeudi, 21 juillet 2016

Et encore une tuerie !

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C’est un pauvre réfugié, un jeune Afghan de 17 ans arrivé en Allemagne tout seul comme un grand qui, avant d’être abattu par la police, muni d’une hache et d’un couteau, a attaqué, lundi soir, une vingtaine de passagers dans un train, en Bavière. Cinq personnes grièvement blessées. « Une scène de boucherie », raconte un riverain ayant pu pénétrer dans le wagon. « Un attentat probablement islamique », déclarait le soir-même le ministre de l’Intérieur allemand. Déduction plutôt logique, le forcené ayant crié « Allahu Akbar » au moment des faits. Ce que devait confirmer, tout aussi logiquement, la découverte dans sa chambre d’un drapeau de Daech.

Angela Merkel continue-t-elle de se regarder dans la glace, ce 19 juillet, elle qui, il y a quelques jours à peine, avouait que « le flux de réfugiés […] a été utilisé pour faire entrer des terroristes [en Europe] » ? Cohn-Bendit osera-t-il encore faire fi des « possibles » 1 à 2 % de terroristes parmi eux ?

Quand donc les peuples européens se décideront-ils à reprendre leur destin en main ? Combien d’autres innocents assassinés par le terrorisme islamiste, combien d’autres infirmes à vie ?

Combien de familles dévastées devrons-nous compter, non pas pour obliger les dirigeants à prendre les mesures qu’ils se refusent à appliquer avec un entêtement de plus en plus morbide et affolant, mais pour les mettre, enfin, hors d’état de nuire ?

Combien de bougies, de nounours, de petits cœurs, de marches blanches, de jours de deuil national, de réunions de crise avant que de la France à la Suède, de l’Italie au Danemark, de l’Allemagne à la Norvège, les peuples européens se décident à demander des comptes à ceux par lesquels le malheur est arrivé ?

Combien de temps, encore, avant qu’ils ne votent plus pour ceux qui, en s’obstinant à ne pas désigner l’ennemi, les livrent à l’ennemi, le fondamentalisme islamiste ? Enfin, combien de temps les Français resteront impassibles en entendant des Valls, des Cazeneuve, des Hollande leur promettre toujours plus de sang et de larmes ? Il est, en outre, intolérable, après avoir décliné sur tous les tons que les problèmes causés d’évidence par une immigration musulmane de masse relevaient des fantasmes d’une soi-disant extrême droite, de les entendre dorénavant affirmer sans aucune remise en question ni aucun état d’âme qu’il n’y aurait pas de solution ! 

Tout aussi indécente, la réaction d’une Marisol Touraine, à Nice, face aux sifflets légitimes de personnes conspuant le « sinistre » de l’Intérieur, qui s’estime « heurtée, attristée, choquée ». Accuser le gouvernement ? Mais c’est « indigne » de « débats démocratiques » ! 

Dans les trains et les salles de concert, sur les esplanades et sur les plages, aux terrasses de café ou sur les places de marché, dans le métro et les avions, les magasins et même à la maison, l’islamisme nous tue, nous. Partout.

« Priver un peuple du combat pour sa vie et son honneur, c’est le tuer et le déshonorer, ses enfants ne le lui pardonneront jamais. C’est un génocide. » Et Boualem Sansal, écrivain algérien, sait de quoi il parle. 

Caroline Artus

Source : Boulevard Voltaire



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