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jeudi, 21 juillet 2016

Une journée ordinaire sur le front du terrorisme en Belgique

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Il ne se passe plus une journée sans que le front belge du terrorisme ne révèle d’information inquiétante, à un rythme qui tend à s’accélérer dangereusement : en quelques heures, la Belgique a ainsi pris connaissance du testament de Khalid El Bakraoui et de l’arrestation de migrants proches de l’État islamique.
 
Le canal de communication de l’État islamique Furat a diffusé, ce dimanche, le testament attribué à Khalid El Bakraoui, le terroriste s’étant fait exploser, le funeste 22 mars, dans la station de métro Maelbeek à Bruxelles.
 
Justifiant son acte, l’islamiste, qui a causé la mort de seize personnes, pointe le « génocide » qu’il attribue à l’Occident en Palestine, en Chine, en Birmanie, aux Philippines, en Birmanie et en Iraq : « Sachez que le temps où vous tuez des musulmans et dormez sur vos deux oreilles est fini. Sang pour sang, destruction pour destruction », peut-on lire dans le document.
 
Plus spécifiquement, il reproche à la Belgique la vente d’armes fabriquées dans l’usine de Herstal.
 
Surtout, comble de l’ironie – dont on sourirait si l’actualité n’avait pas été si tragique -, l’homme incrimine la morale occidentale et… le manque de respect envers les femmes dans nos contrées !
 
Khalid El Bakraoui invite, dans son testament, tous les musulmans à prendre exemple sur lui et à commettre des attentats en guise de « vengeance impitoyable ».
 
Si l’authenticité du document est remise en cause par certains experts du djihadisme, et si celui-ci pourrait avoir été rédigé a posteriori par l’État islamique dans un but de légitimation, il ne manque néanmoins pas d’inquiéter.
 
Par ailleurs, toujours en lien avec le terrorisme, plusieurs réfugiés, de ceux qui avaient été accueillis à bras ouverts par la Belgique, ont été arrêtés, en ce début de semaine, pour accointance avec l’État islamique.
 
Il s’agit de six Irakiens provenant de Bagdad et de Mossoul et qui s’étaient installés dans les régions de Charleroi, dans le sud du pays, et de Roulers, dans le nord.
 
Les migrants ont emprunté les filières légales du droit d’asile et ont transité par les différents centres d’accueil du pays, ni vus, ni connus, avant d’être finalement confondus par la visite d’une femme originaire de Charleroi à l’un d’entre eux, détenu à Jamioulx pour un délit de droit commun.
 
Plus inquiétant : certaines personnes ciblées par la police n’ont pu être interceptées et se trouvent, aujourd’hui, dans la nature.
 
Moins d’une semaine après les attentats de Nice, et le jour même où un « combattant » de l’État islamique a commis une attaque à la hache dans un train en Allemagne, voilà une nouvelle qui ne manquera pas, une nouvelle fois, d’inquiéter.

Gregory Vanden Bruel
 

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