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lundi, 25 juillet 2016

Attentat de Nice: Valls fustige une "polémique purement politique"

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Le Premier ministre est revenu sur les propos d'une policière municipale de Nice, qui estime avoir été victime de pressions du ministère de l'Intérieur. Il fustige une "polémique purement politique" venue de la droite.

"Depuis 10 jours, on abaisse le débat national, au moment où on a besoin d'unité", a déploré ce lundi matin Manuel Valls, au micro de BFMTV. Le Premier ministre est revenu sur le débat concernant la sécurité de la promenade des Anglais, alors qu'une policière municipale accuse le ministère de l'Intérieur d'avoir exercé des pressions sur elle, pour qu'elle rédige un faux rapport.  

Le chef du gouvernement a tenu à apporter son soutien total à Bernard Cazeneuve, "un homme intègre, un homme d'Etat, un ministre de l'Intérieur formidable", demandant de ne pas mettre au même niveau un "ministre de l'Intérieur et une policière municipale".  

 

 "Le doute n'est pas possible face au terrorisme"
 

Selon lui, "il faut que tout cela cesse, le doute n'est pas possible face au terrorisme.(...) Il faut laisser la justice aller jusqu'au bout, dans la sérénité". Manuel Valls n'a eu de cesse d'évoquer l'enquête menée par l'Inspection générale de la police nationale, concernant le dispositif de sécurité mis en place le soir du 14 juillet. "Ce n'est ni la ville de Nice, ni la police municipale de Nice, qui sont chargés de l'enquête", a-t-il ajouté."Pourquoi faudrait il mentir?", s'est-il interrogé, dénonçant "cette idée du complot, du mensonge, de la remise en cause, cette idée que l'Etat ment, qui alimente le doute, fracture l'Etat de droit".  

Il fustige une "polémique purement politique, qui vise à déstabiliser le gouvernement". Une polémique menée par "l'ancien maire de Nice", Christian Estrosi, qui a débuté "depuis le premier jour, quand Bernard Cazeneuve a débarqué" dans la ville. "Je pense qu'on doit être à la hauteur de la fonction, digne des conditions de son élection", a lancé le Premier ministre, à l'attention de l'ancien maire de Nice, élu président de la région Paca "dans un contexte particulier, dans le cadre d'un rassemblement républicain, face à l'extrême droite". 

 

"On abaisse le débat national"

 

"Nous exigeons que des réponses soient apportées (...). Il faut que l'Etat cesse de faire obstruction à l'éclatement de la vérité!", a de nouveau réclamé Christian Estrosi, ce lundi sur Europe 1, quelques minutes avant l'intervention de Manuel Valls.  

Le député LR Eric Ciotti est également dans le viseur du Premier ministre. Ce lundi matin, sur BFMTV, l'élu a affirmé que les questions soulevées par la polémique sur la sécurité à Nice "créent un doute qui doit être levé par une enquête judiciaire et une commission d'enquête parlementaire". 

"Messieurs Estrosi ou Ciotti cherchent à mettre en cause le préfet, le travail des policiers, du procureur. Ainsi, on met en cause l'Etat de droit et on s'attaque à la République", a répondu Manuel Valls. Il leur demande "de se reprendre", "de faire preuve de responsabilité".

Source : L'Express

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