Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 01 août 2016

Attentat de Nice: un suspect transféré lundi à Paris pour une éventuelle mise en examen

Un homme, interpellé dans l’enquête sur l’attentat du 14-Juillet à Nice, va être transféré lundi à Paris en vue d’une éventuelle mise en examen par un juge antiterroriste tandis qu’un autre a vu sa garde à vue levée, a-t-on appris samedi de source proche de l’enquête.

Le suspect, âgé de 36 ans, a été arrêté lundi par la police judiciaire de Nice. Il apparaît dans un selfie pris par l’auteur de l’attaque, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, devant le camion lancé sur la foule quelques jours plus tard. Les enquêteurs soupçonnent qu’il aurait pu être au courant des projets du tueur, selon cette source.

Source : Boulevard Voltaire

 



Belgique: un homme inculpé de tentative « d'assassinat terroriste »

Vaste opération antiterroriste menée en Belgique dans la nuit de vendredi à samedi. Deux personnes soupçonnées de projeter des attentats sur le sol belge ont été interpellées, a annoncé le parquet fédéral ce samedi.

Les deux suspects, Nourredine H.  et son frère Hamza H., ont été appréhendés à la suite de perquisitions dans la région de Mons (ouest) et à Liège (est), détaille le parquet dans un communiqué. « Sur base des résultats provisoires de l’enquête, il s’avère qu’il y aurait eu des projets d’attentats en Belgique », précise le communiqué.

Les deux suspects seront présentés dans la journée à un juge, qui se prononcera sur leur maintien en détention. Sept perquisitions ont été menées au total, précise le parquet. Ni arme ni explosif n’ont été découverts. Aucun lien n’a été établi, à ce stade, avec l’enquête sur les attentats de Bruxelles, qui ont fait 32 morts en mars dernier. 

Source : Boulevard Voltaire

Pour Manuel Valls, il y a « urgence » à « bâtir un pacte avec l'islam de France »

Manuel Valls estime que « l’islam a trouvé sa place dans la République » mais que, « face à la montée du jihadisme », il y a « urgence » à « bâtir un véritable pacte » avec la deuxième religion de France, via « la Fondation pour l’islam de France », dans une tribune publiée dans Le Journal du Dimanche.

Le « rejet insupportable de l’islam et des musulman »

« L’islam a trouvé sa place dans la République (…) contrairement aux attaques répétées des populismes, à droite et à l’extrême droite », qui ont mis cette religion au « coeur de leur rhétorique du bouc émissaire », déclare le Premier ministre. « Ce rejet insupportable de l’islam et des musulmans, ces paroles, ces actes, tout comme les paroles et les actes antisémites, antichrétiens, doivent être combattus – et ils le sont – avec la plus grande force », assure-t-il.

Pour autant, après les récents attentats de Nice et Saint-Etienne-du-Rouvray, l’ancien maire d’Evry appelle à « un devoir de lucidité face à la montée de l’islamisme et du jihadisme mondialisé avec sa vision apocalyptique », qui prend « en otages de nombreux musulmans de France ».

« L’islam est compatible avec la démocratie »

« Tous les salafistes ne sont pas des jihadistes… mais presque tous les jihadistes sont des salafistes. Cette mécanique infernale pousse des individus par centaines, parfois très jeunes – hommes, femmes, de culture musulmane ou convertis de fraîche date – à prendre les armes et à les retourner contre leur pays », insiste-t-il.

Soulignant la « mobilisation sans précédent des pouvoirs publics » dans la lutte contre « la radicalisation », il juge que la France « doit faire au monde entier la démonstration éclatante que l’islam est compatible avec la démocratie ».

« Il y a urgence à aider l’islam de France »

Manuel Valls, qui s’est dit vendredi dans le journal Le Monde « favorable » à une interdiction temporaire du financement étranger des mosquées, rappelle qu’il « y a plus de dix ans, une fondation (la Fondation pour l’islam de France, ndlr) a été créée pour réunir en toute transparence les fonds nécessaires ».

« Il y a urgence à aider l’islam de France à se débarrasser de ceux qui le minent de l’intérieur. Pour cela, il nous appartient de bâtir un véritable pacte avec l’islam de France, donnant à la Fondation une place centrale », ajoute le chef du gouvernement, dans le droit fil de ce qui a été fait en 1905 avec la loi de séparation des Eglises et de l’Etat.

Source : Boulevard Voltaire

Attentat de Nice: Une personne transférée à Paris, une autre relâchée

mohamed-lahouaiej-bouhlel-tueur-camion-nice.jpg

Un homme, interpellé dans l'enquête sur l'attentat du 14 juillet à Nice, va être transféré lundi à Paris en vue d'une éventuelle mise en examen par un juge antiterroriste tandis qu'un autre a vu sa garde à vue levée, a-t-on appris samedi de source proche de l'enquête.

Le suspect, âgé de 36 ans, a été arrêté lundi par la police judiciaire de Nice. Il apparaît dans un selfie pris par l'auteur de l'attaque, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, devant le camion lancé sur la foule quelques jours plus tard. Les enquêteurs soupçonnent qu'il aurait pu être au courant des projets du tueur, selon cette source.

Source : 20 min avec afp

Il dépose des lardons devant une mosquée : six mois de prison avec sursis

mosquee_de_tomblaine_street_view.jpg

En réaction à l'assassinat d'un prêtre près de Rouen par deux jihadistes, un charcutier-traiteur au chômage se disant «choqué» et «perturbé» par l'évènement a déposé des lardons devant la mosquée de Tomblaine, en banlieue de Nancy (Lorraine). 

«Plein de haine» selon ses propres dires, l'individu, âgé de 36 ans, s'est rendu devant le lieu de culte, quelques heures seulement après l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray, pour y déposer du porc dans la boite aux lettres de la mosquée.

Il a ensuite badigeonné la porte de cette boite avec le reste des lardons rapporte BFM TV. Selon une femme présente devant la mosquée au moment des faits, l'homme aurait mimé un geste d'égorgement à son attention. Un geste que le prévenu à nié et pour lequel il n'a pas été poursuivi. 

Six mois avec sursis

Présenté vendredi 30 juillet devant le tribunal correctionnel de Nancy en comparution immédiate pour «violences commises en raison de l'appartenance de la victime à une religion, le prévenu a été condamné à six mois de prison avec sursis.

«C'est un acte complètement idiot», a commenté Me Isabelle  son avocate. «Les gens réagissent à chaud puis ils regrettent», a-t-elle ajouté. «Il s'est excusé, il était confus».

Source : Direct matin

Autriche-Hofer (FPÖ) en tête pour la présidentielle d'octobre

Norbert Hofer, candidat du Parti de la liberté (FPÖ, extrême droite) est donné en tête des intentions de vote pour l'élection présidentielle qui se tiendra le 2 octobre en Autriche, dans un sondage de l'institut Gallup publié dimanche par le journal Österreich.

Norbert Hofer a perdu en mai dernier de 31.000 voix face au candidat indépendant Alexander van der Bellen mais la Cour constitutionnelle a ordonné la tenue d'un nouveau scrutin en raison d'irrégularités qui, sans avoir été intentionnelles, ont pu influencer l'issue du vote.

Dans l'enquête d'opinion effectuée par Gallup, Norbert Hofer est crédité de 52%, soit un point de plus que dans la précédente enquête effectuée début juin, contre 48% pour van der Bellen.

Cinquante-sept pour cent des 600 personnes interrogées citent la personnalité du candidat du FPÖ comme la principale motivation de leur choix, avant la "protection contre le terrorisme" (56%) et "une politique d'asile plus stricte" (55%), précise le journal.

Le sondage fait également état d'un soutien massif en faveur du FPÖ, avec 35% d'intentions de vote, bien loin devant les partis de la coalition au pouvoir, sociaux-démocrates et conservateurs, crédités respectivement de 25% et 19%.

(Michael Shields; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)

Source : zonebourse

Manifestation sous tension en faveur d'Erdogan en Allemagne

tension-en-faveur-d-erdogan-en-allemagne.jpg

Plusieurs dizaines de milliers de partisans de Recep Tayyip Erdogan se sont rassemblés dimanche à Cologne, en Allemagne, au moment où le président turc fait face à des critiques sur ses purges après la tentative de putsch.

La manifestation, s'est achevée peu après 16H00 GMT, a indiqué sur Twitter la police locale, sans indiquer de chiffres. Auparavant, un porte-parole de la police avait indiqué que 40.000 personnes étaient présentes. Les organisateurs en espéraient jusqu'à 50.000.

La plupart des participants brandissaient des drapeaux turcs ou s'en étaient drapés, formant une véritable mer rouge sur la rive droite du Rhin. Certains tenaient des banderoles à la gloire d'"Erdogan, combattant des libertés" ou proclamant "Triomphe de l'indépendance".

A début du rassemblement, un orateur a clamé un "nous sommes l'Allemagne" auquel la foule a répondu par un "Allahu akbar" ("Dieu est grand"), selon des médias allemands. Les participants au rassemblement ont entonné l'hymne turc, puis l'allemand.

Une minute de silence a été observée à la mémoire des 270 personnes tuées dans le putsch manqué mi-juillet, à la suite duquel M. Erdogan a multiplié les purges pour renforcer son pouvoir.

L'appel au rassemblement, dont le mot d'ordre était "contre le coup d'Etat et pour la démocratie", avait été lancé par l'Union des démocrates européens turcs (UETD), un lobby pro-Erdogan.

- Brèves échauffourées -

Durant le week-end, Erdogan a entrepris de resserrer un peu plus encore sa mainmise sur l'armée : limogeage de 1.400 militaires, fermeture des écoles militaires remplacées par une université, nomination de nouveaux membres du pouvoir civil (ministres) au Conseil militaire suprême et révision constitutionnelle pour contrôler directement les chefs d'état-major.

A Cologne, la police avait déployé 2.700 hommes en prévision d'éventuels incidents, plusieurs petites manifestations ou contre-manifestations se déroulant en parallèle en divers endroits.

Elle est intervenue pour séparer une centaine de Turcs nationalistes et un nombre équivalent de Kurdes, qui en venaient aux mains. Personne n'a été blessé. Elle a aussi dispersé une manifestation de 250 personnes réunies dans le centre-ville à l'appel d'un groupe islamophobe local.

- Discours d'Erdogan en direct interdit -

Peu avant le rassemblement, Ankara a qualifié d'"inacceptable" une décision de la Cour constitutionnelle allemande qui a interdit au chef de l'Etat d'intervenir en direct via une liaison vidéo à Cologne.

Un message du dirigeant islamo-conservateur a tout de même été lu lors du rassemblement, dans lequel il remercie les participants et estime que "la Turquie est plus forte aujourd'hui qu'avant le 15 juillet", date du putsch manqué.

Les autorités allemandes craignaient qu'un tel discours vidéo n’exacerbe encore plus les tensions au sein de la diaspora turque en Allemagne, la plus importante du monde - 1,55 million de Turcs, pour une communauté de trois millions de personnes au total en incluant les Allemands d'origine turque.

En Allemagne, les opposants au parti islamo-conservateur au pouvoir à Ankara (AKP), minoritaires, se disent victimes de menaces et de harcèlement dans le cadre des purges décidées par le pouvoir.

La Turquie a demandé cette semaine à l'Allemagne d'extrader les membres du réseau du prédicateur Fethullah Gülen, qu'elle accuse d'avoir ourdi la tentative de putsch.

Dans ce contexte, l'inquiétude monte. "Importer les tensions politiques intérieures de la Turquie chez nous (...), ça ne va pas", a déclaré le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier, au journal Süddeutsche Zeitung.

La police allemande a refusé dimanche que des responsables de premier plan du gouvernement turc participent à la manifestation.

Le seul à avoir été autorisé à s'y s'exprimer a été le ministre de la Jeunesse et des Sports, Akif Cagatay Kilic.

Ces tensions surviennent à un moment où les relations entre Berlin et Ankara sont détériorées, après le vote par les députés allemands en juin d'une résolution qualifiant de "génocide" le massacre des Arméniens sous l'empire Ottoman en 1915.

Dans un entretien à paraître lundi dans le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung, le chef de la diplomatie turc, Mevlut Cavusoglu a réitéré la menace de laisser tomber l'accord UE-Turquie sur les réfugiés si les Européens n'ouvrent pas leurs frontières aux Turcs en octobre au plus tard.

Source : Le Nouvel obs