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mardi, 02 août 2016

Naïveté, ignorance ou mensonge diplomatique ?

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On imagine volontiers qu’il existe des musulmans austères, honnêtes et charitables, comme il en existe chez les chrétiens et les bouddhistes. On rencontre même ce genre d’individus chez les athées !

Le Pape François, grand communicateur, mais aussi bizarre désinformateur, fait la Une des blogs du Net (et des rares journaux-papiers encore diffusés) avec sa casuistique – qui n’a guère de subtilité et moins encore d’originalité : « L’islam n’est pas le terrorisme » !

On rejoint ainsi le discours mondialiste sur l’amalgame, jugé intolérable par les dévots de l’économie globale et du pétrodollar… cet amalgame estimé, au contraire, nécessaire par tous ceux qui ont lu et médité le coran et quelques volumes de hadîths.

Certes, on veut bien reconnaître que Mahomet, homme des VIe et VIIe siècles, n’a pas vanté les mérites de la sainte Kalachnikov ou du précieux C4, ni conseillé d’utiliser les avions des lignes commerciales comme des engins de destruction massive, pas plus que les camionnettes-bélier. On imagine que l’archange Gabriel n’avait pas le don de préscience.

Toutefois, les sourates 2,3, 8, 9, 10, 22, 47, 58, 59, 60 et 61 recommandent le djihâd – la guerre sainte – avec appropriation des biens des infidèles vaincus, qui doivent être exterminés s’ils refusent de se convertir. La sourate 4 exige la mise à mort des apostats de l’islam. Il y a de quoi terroriser des populations d’infidèles, confrontées à un islam sunnite fort et violent (les Arméniens ont éprouvé cette puissance de destruction en 1896-98 puis en 1915-16, comme l’avaient fait, en 1896 et en 1903, les Macédoniens orthodoxes).

Le pape, jésuite de formation, donc a priori savant, doit avoir appris que le chiite Hassan ibn al-Sabbah (le Vieux de la Montagne) n’eut aucun mal, au XIe siècle, à créer une petite armée de terroristes, déjà gavés de haschich et de promesses d’un paradis fort terre-à-terre. Les Talibans sunnites et successeurs n’ont fait que reprendre une tradition ancestrale.

En principe, avant de prononcer sa docte ânerie sur l’islam non terroriste, le pape a dû étudier les textes d’un prêtre particulièrement instruit en cette matière, puisqu’il vivait au contact des fanatiques austères du Sahara. Dans une lettre, datée du 29 juillet 1916, Charles de Foucault (béatifié en 2005, ce n’est pas si vieux que notre jésuite ait pu l’oublier) prévoyait une flambée de haine destructrice et meurtrière de l’islam, activée par les marabouts et autres imams, dès que fléchirait la volonté pacificatrice du colonisateur blanc.

Le premier Guide suprême de la révolution iranienne, le sieur Khomeiny, pour l’élément chiite, le calife de Mossoul, Abou Bakr II, pour l’élément sunnite, ont représenté et représente toujours pour le second, les équivalents de ce qu’est un pape pour les catholiques. Et ces messieurs ont prêché la haine, le second prônant le terrorisme indifférencié, pouvant même toucher des musulmans – victimes innocentes et « dommages collatéraux » qu’allah est censé reconnaître et accueillir en son paradis.

Tendre la joue gauche après avoir été cogné sur la droite n’est, certes pas, un principe de la boxe. Se défendre lorsqu’on est attaqué est parfaitement légitime. A contrario, nier que le djihâd fasse partie intégrante des commandements fondamentaux de l’islam, c’est du pur délire… que d’aucuns, commentateurs charitables, pourraient faire passer pour une naïveté angélique, digne du proto-christianisme, époque où chaque chrétien attendait soit la parousie, soit le martyre pour rejoindre le père supposé de l’humanité dans son paradis.

Les Européens de souche, envahis et meurtris par l’islam conquérant, l’islam guerrier, l’islam terroriste, n’ont que faire de la naïveté évangélique. Ils ne doivent pas ignorer les principes de haine de leurs ennemis. La lecture du coran devrait être rendue obligatoire à tout électeur européen. Seule l’ignorance permet de croire en un islam de fantaisie, aimable et tolérant.

Quant à la diplomatie, elle n’est utile qu’aux sectateurs de l’avatar moderne du veau d’or : le pétrodollar, qui est l’un des piliers de l’économie globale, telle qu’elle est comprise à Wall Street et à Washington, vénérée par les Obama et Clinton, pantins vénaux des vrais maîtres.

Les temps de Léon XIII (l’homme de l’encyclique Rerum novarum) et de Pie XII (l’homme qui ordonné de sauver tant de proies convoitées par les nazis, dont une multitude de Juifs) sont révolus. Pour n’avoir pas compris cette triste réalité : l’évolution morbide d’un Vatican affairiste, Benoît XVI a été renvoyé comme un domestique trop usé.

Mais, était-il nécessaire de salir le prénom du saint le plus vénéré, peut-être parce qu’il fut le plus masochiste et le plus naïf de la catholicité, pour se lancer dans la grande politique globalo-mondialiste ? Après tout, si même un athée peut reconnaître la grandeur spirituelle d’un être d’exception, un prélat devrait avoir un minimum de retenue lorsqu’il se lance dans la pire démagogie.    

Bernard Plouvier

Source : Synthèse Nationale

France: Actes islamophobes contre des mosquées après l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray

Près de dix mosquées ont été ciblées par des actes de représailles une semaine après l'assassinat d'un prêtre par deux terroristes se réclamant de Daesh

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De nombreuses mosquées en France ont été ciblées par des actes islamophobes en moins d'une semaine après l'attentat d'un prêtre à Saint-Etienne-du-Rouvray par deux terroristes se réclamant de Daech.

Une dizaine de tags islamophobes ont été retrouvés lundi sur les murs d'une salle de prière islamique à Ghisonaccia en Haute-Corse, selon la chaîne d'info locale France 3 Corse, ViaStella.

Les inscriptions "IAF" ou "I'Arabi Fora" [les arabes dehors, ndlr] ont été découvertes par des riverains suite à cet acte qui n'a pas été revendiqué à l'heure actuelle. La brigade de recherche de la gendarmerie de Ghisonaccia a annoncé avoir lancé une enquête sur l'acte, qui a touché en partie, une boucherie halal attenante.

L'attaque contre la salle de prière en Corse survient alors que plusieurs mosquées dans toute la France ont été ciblées par des tags ou encore des têtes de porc, en représailles, après l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray.

Au lendemain de l'attentat, quatre mosquées ont été dégradées, rapporte le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF). Dans la mosquée de Tomblaine près de Nancy, c'est un individu qui a fait irruption le jour même de l'attentat pour déposer des lardons dans la boîte aux lettres des locaux alors qu'au surlendemain, un incendie criminel a détruit une partie de la mosquée du Muret (Toulouse) et brûlé ses tapis de prière.

Le CCIF rapporte également la découverte des inscriptions d'insultes et de tags racistes sur les murs d'une salle de prière à Bagnolet (région parisienne) et d'une tête de porc épinglée à la paroi de la mosquée de Bethune, dans le Nord.

Source : Trt.net

Un politicien danois propose d’interdire l’immigration musulmane

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Soren Espersen, membre du Parti du peuple danois, a appelé dans d’une tribune polémique publié dans le quotidien Berlingske à bannir l’immigration musulmane jusqu’à ce que le Danemark soit en mesure de lutter contre l’islamisme radical.

On connaissait la proposition de Donald Trump d’interdire l’immigration musulmane «jusqu’à ce qu’on comprenne ce qu’il se passe !» Une idée semblable émerge désormais au Danemark. Dans une tribune publiée par le plus vieux quotidien du pays, Berlingske, Soren Espersen, membre influent du Parti du peuple danois a émis une suggestion qui fait polémique dans le royaume : bannir toute entrée de musulmans sur le territoire en attendant que le pays soit capable de lutter efficacement contre l’extrémisme islamique.

L’homme est un habitué des polémiques. Récemment, il a été très critiqué pour son utilisation du mot «nègre». Au sein de la classe politique danoise, il fait souvent office de cible. Ane Halsboe-Jorgensen, membre du parti Social-démocrate, a vivement réagi à cette proposition : «C’est une erreur totale. On voit que, malheureusement, certaines personnes capables d’attaques aussi violentes et monstrueuses peuvent très bien venir d’Occident.»


Anders Samuelsen, leader du parti de l’Alliance libérale, pourtant dans une coalition avec le parti de Soren Espersen, a, lui aussi, fustigé ces déclarations. «Non, non et non ! Nous ne devons pas mélanger les questions des réfugiés, de la religion et de l’immigration», a-t-il écrit sur Facebook. Avant de rajouter que la proposition de Soren Espersen était «irrationnelle».

Source : Parstoday

Vives tensions autour de la future mosquée de Mantes-la-Jolie

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La future mosquée de Mantes-la-Jolie navigue en eaux troubles. Alors que la police judiciaire enquête sur de possibles malversations financières liées à la construction de ce lieu de culte, l’association Othmane, qui gouverne la mosquée, est traversée par une violente crise interne. Un conseil d’administration est prévu ce mardi afin d’acter l’exclusion de l’ancien président. Mais les administrateurs ignorent s’ils pourront siéger : « L’ex-président M’hamed Rabiti a fait changer toutes les serrures », déplore Lahoucine Oumoulli, le nouveau responsable d’Othmane.

Il est rare que les affaires cultuelles de la communauté musulmane se règlent ainsi au grand jour. Mais Lahoucine Oumoulli et trois autres membres du bureau ont décidé de briser le silence. « Nous ne cherchons pas le pouvoir, mais à rendre compte aux fidèles dans un souci de transparence, disent-ils. Ce n’est pas de gaieté de cœur mais nous souhaitons dénoncer le comportement de M Rabiti. Il signe des chèques sans autorisation et des documents administratifs sans pouvoir. Il nous intimide au quotidien. Il a même frappé l’un des nôtres ! »

Mehdi Gherdane
 

Un lieu de culte musulman cible de tags racistes en Haute-Corse

Des tags racistes ont été découverts lundi 1er août sur les murs d'une boucherie hallal et d'une salle de prière musulmane à Ghisonaccia en Haute-Corse. 

La pitoyable diversion de M. Le Foll face au terrorisme

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M. Le Foll, porte-parole de notre incompétent gouvernement, a déclaré que le terrorisme ne doit pas occulter le réchauffement climatique. Pour lui, nos centaines de morts et nos milliers de blessés ne constituent sans doute pas un vrai problème et nous devrions surtout nous préoccuper de lutter contre les gaz à effet de serre ! Sa sortie, destinée à faire oublier l’incurie du pouvoir face aux attentats, est d’autant plus choquante qu’en dehors de la France, patrie de la bien-pensance, le prétendu réchauffement climatique s’effondre comme un château de cartes.

Plusieurs experts américains, collaborateurs du GIEC et anciens partisans des thèses de cet organisme, ont changé d’avis. Les températures étaient probablement plus élevées qu’actuellement entre 1000 et 1300 (même si la controverse continue). Il faisait également plus chaud dans l’Antiquité (on trouve parfois des voies romaines sous les glaciers actuels) et, au temps des dinosaures, les températures étaient plus élevées de 10 °C qu’actuellement et la Terre ne s’en portait pas plus mal. Le climat a toujours varié, et bien souvent sur des périodes très courtes (10 ans !).

De plus, l’augmentation du gaz carbonique (CO2) peut se révéler une bénédiction car elle favorise la croissance de la végétation dans des proportions considérables. On pourra, ainsi, nourrir sans problèmes les milliards d’hommes supplémentaires qui vont naître dans le prochain siècle ! En outre, 2015 est indiscernable de 2014 alors que vous lisez partout qu’il n’a jamais fait aussi chaud. Et, pourtant, El Niño a réchauffé provisoirement l’atmosphère !

Il existe, depuis vingt ans, un hiatus inexplicable par les théories du GIEC dans l’augmentation des températures, hiatus confirmé par deux séries de mesures indépendantes réalisées par satellite. Deux chercheurs, repris en chœur par les bien-pensants, ont bien essayé de démontrer qu’il n’y avait pas de pause, mais leur méthode fait frémir les (vrais !) scientifiques. Ils ont rajouté d’office 0,12 °C aux mesures réelles ! Le pire est que même si on suit leurs conclusions, le réchauffement (truqué ?) constaté est inférieur de moitié aux prévisions données par les modèles ! Les prétendus 2 degrés de plus en 2100 sont une bouffonnerie qui n’aura jamais lieu ! Aucune des îles prétendument menacées de submersion ne s’est enfoncée dans la mer et les pitoyables (et coûteuses !) mesures annoncées à la COP21 permettraient (peut-être ?) d’abaisser au mieux de 0,16 °C les températures en 2100 !

Un vrai scientifique doit donc constater qu’on est incapable, actuellement, de prédire l’évolution du climat. Un gouvernement français responsable renverrait tous les hauts fonctionnaires et ambassadeurs affectés à cette mascarade, romprait le traité de la COP21 et enverrait un stagiaire de Sciences Po à la COP22. Les économies réalisées permettraient, sans doute, de construire une ou deux prisons dont le manque est criant ! La sécurité doit être la seule priorité.

Christian de Moliner

Source : Boulevard Voltaire

La division des Français ? Les terroristes ne la créent pas, ils s’en servent

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Il y a comme une gigantesque fumisterie à nous parler d’unité nationale. Non pas que le concept ne se puisse penser. Mais arguer qu’il ne faudrait pas céder à la division entre les Français car ce serait satisfaire le but des musulmans est, pour tout pouvoir en place, une supercherie ; et ce, pour deux raisons :

– Divisés, nous le sommes déjà. Et pas qu’un peu !
– Les musulmans, et particulièrement les auteurs des attentats, loin de chercher à nous diviser, utilisent nos divisions préexistantes à leurs demandes et crimes pour frapper durement, car ils savent que ces mêmes divisions nous empêcheront de réagir.

Divisés ? Catholiques ou protestants. Républicains ou monarchistes. Catholiques ou athées. Patriotes ou mondialistes. Chrétiens ou cosmopolites. Etc. Les périodes d’union nationale, qui n’ont pas toutes bien fini mais ont eu leur utilité, demeurent rares. Des moments de l’Histoire où, un peu sidérés, nous voyons celui qu’on croyait notre ennemi se ranger à nos côtés devant le danger suprême.

Cette division ne saurait se résoudre par le recours à un chef déjà en place ; élu d’un clan – désigné et entaché par un clan. À une situation nouvelle qui imposerait de retrouver l’unité nationale il faudrait un chef non prisonnier de son passé personnel ou de celui de son gouvernement ; un chef n’ayant pas exercé le pouvoir au niveau national ni malmené la France en méprisant 49,99 % des Français, quand ce n’est pas la majorité. Choisir quelqu’un de préalablement ainsi marqué annihilerait sa légitimité et limiterait son pouvoir. C’est ce qui arrive à Hollande.

Aussi, quand l’État islamique ou des individus non liés à lui mais se réclamant de la même idéologie nous attaquent, ne divisent-ils pas les Français. Ils savent, au contraire, qu’ils peuvent s’appuyer sur nos propres divisions car elles bloquent l’État dans son pouvoir de réaction. Celui-ci, ne se sentant ni fort de l’union nationale ni libre de son passé, demeure impuissant.

Dès lors, les auteurs des attentats s’enhardissent. Ils savent prendre peu de risques devant les leurs qui ne dénonceront pas leurs projets (comme l’imam de Saint-Étienne), et il se trouvera peu de condamnations radicales de leurs actes par les autorités musulmanes, car celles-ci savent très bien que le Coran peut être interprété ainsi. Avec cette violence et cette radicalité.

Ils trouvent aussi, au sein de la communauté nationale, des gens qui refuseront les mesures fortes qui s’imposeraient, car celles-ci leur sont réclamées par… des Français qui appartiennent à l’autre camp. Ils trouvent, enfin, des incroyants et des croyants faibles de leur foi ou de leur athéisme, pour qui toute désignation claire des tares et des dangers d’une idéologie ou d’une religion autre que catholique est une parole inexprimable.

Nous ne sommes pas, aujourd’hui, les victimes de Daech. Nous sommes sous la menace de ce 1 % de musulmans combattants prêts à tout pour étendre le règne de l’islam. 1 %, c’est 50.000 à 100.000 personnes. Nulle armée ne peut réduire à néant une telle menace en laissant ces gens libres de s’armer et d’agir.

La menace n’est pas L’État islamique. La menace n’est pas syrienne ou irakienne. Et si les pôles d’entraînement et de combat venaient à fermer là-bas, il s’en trouverait vite d’autres : en Libye, en Somalie ou ailleurs. Nous sommes sous la menace de « nos propres fanatiques » musulmans. Et des Français divisés qui n’ont pas encore senti suffisamment le sang couler pour s’unir.

Bertrand du Boullay

Source : Boulevard Voltaire



Il n’y a pas de profil type de terroriste ? Ben voyons !

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Monsieur Molins, qui passez en boucle dans les médias, vous venez d’indiquer dans votre dernière interview qu’« il n’y a pas de profil type du terroriste » (sic).

Cette analyse est choquante et n’est plus supportable pour la société qui en a assez des dénis de réalité.

La France a subi plusieurs attentats. Il y a eu entre 200 et 300 morts.

Si on prend le profil des tueurs dans ces attentats depuis 2012, on peut constater au minimum les points communs suivants.

1) Ce sont tous des hommes.

2) Ils sont jeunes. Entre 18 et 31 ans.

3) Ils ont vécu leur jeunesse dans de grandes agglomérations urbaines.

3) Leur famille est originaire d’Afrique du Nord francophone : Algérie, Tunisie, Maroc, Mali.

4) Leur famille est musulmane et leurs parents leur ont donné un prénom caractéristique des musulmans.

5) Ils ont beaucoup de frères et sœurs et sont membres d’une famille nombreuse.

6) Ils ont un père absent par divorce, abandon familial ou décès.

7) Il ont un passé de délinquant par violence physique.

8) Des membres de la société ont déjà porté plainte contre eux.

9) Il ont tous eu affaire à la justice.

10) Ils ont un passé de faible pratique religieuse.

11) Ils se sont radicalisés sur le tard.

12) Leurs actes sont suicidaires.

En résumé simple :

Le terroriste qui frappe en France est un jeune entre 18 et 31 ans ayant vécu son adolescence dans une grande agglomération, dont le prénom choisi par sa famille, originaire d’Afrique du Nord, l’identifie clairement comme un musulman. Sa famille proche est nombreuse, l’éducation paternelle est défaillante.

Voici, Monsieur Molins, de quoi vous aider à faire le job pour lequel vous êtes payé.

Sébastien Garenne

Source : Boulevard Voltaire



Manuel Valls reconnaît que l’islam est miné de l’intérieur

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Une véritable révolution, que dis-je, un séisme politico-religieux-sémantico-idéologique se produit là, sous nos yeux obstrués et oreilles bouchées, et nous n’y entendrions rien !? Via Le Monde (vendredi 29 juillet) et Le Journal du Dimanche (31 juillet), Manuel Valls nous en apprend plus sur la nécessité d’une double action en direction et en provenance de la religion de paix et d’amour :

« La France doit faire au monde entier la démonstration éclatante que l’islam est compatible avec la démocratie. »

En d’autres termes, Manuel Valls avoue en creux qu’à ce jour, nulle part dans le monde l’islam ne semble avoir démontré sa compatibilité avec la démocratie. Pourquoi la France devrait-elle, sinon, en faire une démonstration aussi éclatante qu’inédite ? Ce qui éclate, pour l’heure, ce n’est pas sa démonstration, mais des coups de feu, des bombes et des corps de Français sous les roues de camions.

Mais le plus important n’est pas là. Manuel Valls déclare en effet également :

« Il y a urgence à aider l’islam de France à se débarrasser de ceux qui le minent de l’intérieur. »

L’islam étant [« miné] de l’intérieur », il y aurait donc de facto un lien entre islamisme et islam. Qu’importe si certains musulmans raisonnables le clamaient depuis un certain temps déjà, il était primordial pour les socialistes et Les Républicains de ne désigner que la fachosphère islamophobe, plafond de verre et clientèle électorale obligent. Lorsque Manuel Valls évoque des « attaques répétées des populismes, à droite et à l’extrême droite », contre un islam ayant « trouvé sa place dans la République », il ne faut rien y entendre de plus qu’un pathétique premier ministre en précampagne électorale présidentielle.

Nous pouvons donc retenir de l’intervention de Manuel Valls deux choses : nulle part dans le monde l’islam n’a encore démontré sa compatibilité avec la démocratie, et il admet un lien entre islam et islamisme. Je veux revenir ici – au risque de me répéter – sur cette observation du philosophe Rémi Brague déclarant que, s’il faut bien distinguer « islam » et « musulmans », il considère qu’entre islamisme et islam, il y a une « différence de degré, non de nature ». Sourate 4 verset 171 : « Ô gens du Livre (chrétiens), n’exagérez pas dans votre religion, et ne dites d’Allah que la vérité. Le messie Jésus, fils de Marie, n’est qu’un messager d’Allah […] ».

Le Coran dit donc clairement que les chrétiens mentent (ne disent pas la vérité, ou se trompent) à propos de Jésus. Tous les musulmans s’accordent en principe là-dessus. Il est intéressant, d’ailleurs, de noter que l’un des assassins de l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray a fait la leçon à l’une des sœurs survivantes à ce sujet (« Jésus ne peut pas être homme et Dieu, c’est vous qui avez tort », cité dans Libre.be 30 juillet)  Certains musulmans tuent des chrétiens pour cela (État islamique), d’autres non (islam ayant « trouvé sa place dans la république ») : mais tous les musulmans du monde s’accordent en principe sur la véracité du verset. Différence de degré, non de nature. Si piège il y a, il se trouve là, et Manuel Valls n’y pourra rien changer.

Silvio Molenaar

Source : Boulevard Voltaire

Les djihadistes égorgeurs et les religieuses : un dialogue « surréaliste » ?

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On croirait lire un extrait des Justes, de Camus, avec ces personnages un peu artificiels de terroristes métaphysiciens.

Le terroriste : « As-tu peur de mourir ? »

Sœur Hélène : « Non. »

Le terroriste : « Pourquoi ? »

Sœur Hélène : « Je crois en Dieu et je sais que je serai heureuse. »

Sauf que nous ne sommes pas au théâtre, mais dans la réalité : mardi 26 juillet 2016, 9 h, dans l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray, le cadavre du prêtre Jacques Hamel gît dans une flaque de sang au pied de l’autel.

Depuis trois jours, ce dialogue entre les djihadistes égorgeurs et les deux sœurs restées dans l’église, rapporté par La Vie, nous questionne, à plusieurs niveaux.

Il faut d’abord admirer le courage, le sang-froid de ces religieuses qui, voyant l’horreur et leur dernière heure arrivée, ont continué à répondre et à témoigner de leur foi. Saluer aussi la réaction de la plus alerte, qui est allée chercher la force qui, seule, pouvait alors neutraliser les meurtriers.

Mais l’émotion ne doit pas empêcher la raison.

Ces deux djihadistes ont donc égorgé, filmé, prêché en arabe et en français, et saccagé l’autel.

Et puis ? Les sœurs nous disent qu’ils sont soudainement devenus très calmes. Sœur Huguette : « J’ai eu le droit à un sourire du second. Pas un sourire de triomphe mais un sourire doux, celui de quelqu’un d’heureux. » Et ce « bonheur » visiblement serein (satisfait du « devoir accompli » ?) du tueur est suivi d’un dialogue théologique, dialogue décrit comme « surréaliste » par les journalistes. Mais en fait pas si surréaliste.

Un des terroristes demande à Hélène si elle connaît le Coran. « Oui, je le respecte comme je respecte la Bible, j’ai déjà lu plusieurs sourates. Et ce qui m’a frappé en particulier, ce sont les passages sur la paix », répond-elle.

« La paix, c’est ça qu’on veut » lâche le tueur. « Quand vous passerez à la télévision, vous direz à vos gouvernants que tant qu’il y aura des bombes sur la Syrie, nous continuerons les attentats. Et il y en aura tous les jours. Quand vous arrêterez, nous arrêterons. »

Il y a visiblement paix et paix.

Avec Huguette, la discussion porte sur Jésus : « Jésus ne peut pas être homme et Dieu. C’est vous qui avez tort », assène l’autre terroriste. « Peut-être, mais tant pis », répond-elle, soulignant à La Vie qu’elle ne voulait « pas mettre de l’huile sur le feu et ne pas renier » ce qu’elle pensait.

Ce qui transparaît donc de cette « scène », c’est la maîtrise extrême de ces djihadistes qui, le sang du prêtre égorgé sur les mains, sont capables de pointer la grande différence théologique entre christianisme et islam : la divinité de Jésus, la raison pour laquelle ils ont égorgé le prêtre.

Après cela, qui oserait encore prétendre que ces individus sont fous et qu’il ne s’agit pas, là, d’une guerre de religion ?

C’est pourquoi on ne peut qu’être sceptique sur les mots de conclusion des sœurs : pour Danielle, « ce ne sont pas de vrais musulmans ».

En tout cas, eux et les milliers de djihadistes de l’État islamique se considèrent comme tels, beaucoup de musulmans les considèrent comme tels, et beaucoup trop de sourates valident leurs meurtres, ces sourates que, bien sûr, les sœurs ne pouvaient évoquer devant eux, mais que, nous l’espérons, elles ont aussi lues, ou liront.

Pascal Célérier

Source : Boulevard Voltaire

Manuel Valls est pris au piège des Frères musulmans

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Dans De la guerre, le général prussien Carl von Clausewitz posait que la guerre n’était qu’un « prolongement de la politique par d’autres moyens ». Plus tard, le philosophe français Michel Foucault renversera la proposition, estimant que la politique n’était que la continuation de la guerre, et non l’inverse. Au juste, les deux thèses peuvent se compléter. Elles illustrent parfaitement la question de la place de l’islam en France, laquelle sera majeure lors des élections présidentielles à venir, en raison de la guerre que nous mène une partie de ses fidèles. Dans cette optique, la tribune donnée par Manuel Valls au Journal du Dimanche fera certainement date.

Le Premier ministre est contraint de s’adonner à une gymnastique intellectuelle proche d’un numéro de contorsionniste, tant les paradoxes surgissent à chaque ligne. Manuel Valls se cherche, cherche ses mots, cherche l’ennemi sans pouvoir véritablement le désigner. Pour s’éviter un procès en islamophobie, Manuel Valls accuse d’abord ses adversaires politiques de tous les maux, affirmant notamment que l’islam a parfaitement « trouvé sa place dans la République », contrairement à ce qu’avanceraient les esprits chagrins des formations « populistes, à droite et à l’extrême droite ».

L’homme politique socialiste entend « bâtir un véritable pacte » avec les musulmans de France, appelés à vraiment se mobiliser contre la montée du « djihadisme mondialisé ». Probablement sensible aux appels des principaux imams et cadres de l’islam en France, Manuel Valls souhaite que des mosquées soient construites en nombre sur le territoire national, tout en espérant qu’elles soient financées par des fonds français. Pour ce faire, il compte ressusciter la Fondation des œuvres de l’islam de France, coquille vide créée par Dominique de Villepin en 2005. Que de bonnes intentions…

Pourtant, les vraies questions ne sont jamais abordées. Peut-il, par exemple, exister un islam de France ? Je ne le crois pas. Présentement, nous connaissons un islam en France, mais cette religion ne correspond pas à une réalité identitaire inscrite sur le temps long historique dans notre pays. Cette réflexion de bon sens est cruellement absente des débats actuels. Pourtant, elle est essentielle. Ce n’est pas à la France de faire une place aux musulmans, mais aux musulmans d’essayer de s’y faire une place. La tâche d’une République vraiment française serait de déterminer lesquelles parmi les pratiques islamiques pourraient être compatibles, ou non, avec notre culture nationale.

Au-delà du djihadisme armé, qui séduit de plus en plus de personnes de culture arabe musulmane installées sur notre territoire, se pose le problème de l’« islam politique ». L’expression est un peu barbare. En un sens, on pourrait même dire qu’il s’agit d’une tautologie. L’islam est intrinsèquement politique, n’opérant pas de distinguo entre le domaine spirituel et le domaine temporel. L’idéal serait donc de parler d’un projet politique musulman en France et en Europe. L’Union des organisations islamiques de France, noyautée par les Frères musulmans, incarne précisément exactement ce danger. Depuis la création des Frères par Hassan el-Banna en 1928, l’objectif est resté le même : restaurer le califat islamique dans ses frontières historiques. Les différences entre l’État islamique et ces gens portent donc sur les moyens utilisés pour accomplir ce rêve eschatologique, et non sur les finalités.

Manuel Valls est tombé dans le piège des Frères musulmans, tout comme une grande partie de la classe politique occidentale. Quand il inscrit l’islam comme un élément à part entière de notre identité nationale, il travaille involontairement au projet de ces idéologues. Tariq Ramadan ne manque d’ailleurs pas une occasion de dire que « l’islam est une religion française ». Bien sûr, rien n’est plus faux. Il suffit d’ouvrir un manuel d’Histoire de France pour s’en convaincre. Pourquoi, alors, leur donner raison ? Manuel Valls préfère s’appuyer sur des islamistes plus présentables, plus discrets, plus patients. Il a peur des terroristes et des jeunes supplétifs gagnés à leurs idées dans les « quartiers populaires ». En conséquence, il estime qu’il vaut mieux les confier à des organisations islamiques plus structurées, au moins en apparence.

En français, cela s’appelle céder à un chantage. Non, l’islam n’appartient que marginalement à notre récit national. Les Français n’ont pas à financer indirectement la construction de centaines de mosquées, au prétexte que ses nombreux pratiquants devraient rattraper les siècles où leurs ancêtres se trouvaient ailleurs, de l’autre côté de la mer Méditerranée. On ne chassera pas le loup en faisant appel au loup. Nous devons donc lutter contre le terrorisme islamiste et contre l’islamisation, sans l’aide des islamistes de toutes obédiences. Nous devons aussi lutter à la source, c’est-à-dire contre l’immigration. Réaffirmons que nous sommes maîtres chez nous. Il n’est, ici, nullement question d’« islamophobie » mais bien de francophilie.

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire



De l’impact des attentats terroristes sur les extrêmes droites

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Si tous les partis se mettent à jouer l'ultrasécuritaire, le processus de confrontation sera difficile à interrompre.

France, Allemagne, Belgique. Selon la Global Terrorism Dataabase, gérée par l'Université du Maryland, le nombre d'attaques terroristes a diminué en 2015 par rapport à l'année précédente, tout comme le nombre de victimes. Sauf en Europe. Le Vieux Continent est touché de plein fouet par les attentats. Globalement, en Europe de l'Ouest, les attaques sont passées de 214 à 321 en une année. Et comme après chacune d'entre elles, les réactions de la classe politique vont bon train. Fournissant aux extrêmes droites un prétexte pour asséner leurs propositions, amalgamant immigration, terrorisme et identité.

Les raisons pour lesquelles l'extrême droite en Europe engrange des scores importants ne sont pas uniquement liées au terrorisme, mais aussi aux questions sociales. Pour Jean-Yves Camus, politologue spécialiste des nationalismes et extrémismes en Europe, le rapport entre attentat et résurgence de l'extrême droite n'est pas automatique et il est surtout à nuancer. « En France, le FN (Front national) a fait son trou dans le monde politique et, électoralement parlant, depuis très longtemps. La première fois quand il a remporté 10 % des voix, pendant les élections européennes de 1984. Puis quand Jean-Marie Le Pen a figuré au second tour en 2002 face à Jacques Chirac. On a donc au moment où surviennent les attentats de Charlie Hebdo, un FN déjà largement consolidé », explique-t-il. Même si, un mois après les attentats de novembre, le FN réussit son meilleur score lors des élections régionales avec 28 % des voix, le succès est à nuancer compte tenu de sa défaite en Provence-Alpes-Côte d'Azur, région qui lui est historiquement acquise.

En Allemagne, en revanche, l'émergence d'un parti d'extrême droite comme Alternative pour l'Allemagne est beaucoup plus récente et coïncide avec la question du terrorisme islamiste. « Alternative pour l'Allemagne est vraiment né sur la question des réfugiés et la façon dont ces derniers pourraient être instrumentalisés par les islamistes sur le territoire allemand », constate Jean-Yves Camus. D'autant que les attentats d'Ansbach et Würzburg ont posé la question de la politique d'ouverture d'Angela Merkel, malgré davantage de retenue dans les réactions.

À l'inverse, en Espagne, depuis l'attentat de Madrid en 2005, nombre de filières de l'organisation État islamique (EI) ont été démantelées, et pourtant les scores de l'ultradroite espagnole ne dépassent pas les 1 %. « La faute à une formation de droite (le Parti populaire) au discours identitaire assez musclé », explique le politologue.
De fait, il n'y a pas tant une montée de l'extrême droite face aux attentats, mais plutôt une droite qui se réapproprie son discours. Une des caractéristiques de la droite européenne après 1945 est ses positions très prudentes sur les questions identitaires. Et ce en raison du passé du Vieux Continent et de toutes les tragédies auquelles avait conduit le nationalisme ou le chauvinisme. « La droite était même modérément multiculturaliste », confie Jean-Yves Camus.

D'exception en exception


Qui dit attaque terroriste, dit remise en question sécuritaire.


En France, depuis les attentats de Charlie Hebdo, le pays vit sous l'état d'urgence. Une mesure d'exception, qui dure maintenant depuis plus d'un an, et qui autorise notamment les perquisitions administratives a priori sans l'aval du juge. Pour Camille Grand, directeur du think tank français Fondation pour la recherche stratégique, le véritable danger des attentats n'est pas tant les attaques en elles-mêmes que ce qui se passe après. « On voit de plus en plus des mesures d'exception, qui nous font glisser vers un modèle de société sensiblement différent », explique le chercheur. La banalisation de l'armée dans les rues comme en France ou en Italie va dans ce sens. Des mesures qui, pour lui, peuvent aboutir à des sociétés ultrasécuritaires. « On n'y est pas encore, mais l'émotion qui suit l'enchaînement des attentats met la pression sur la politique et, un jour ou l'autre, on pourra tout à fait se retrouver avec un Parlement qui vote des lois à l'encontre de ses principes », confie-t-il. Le débat sur la déchéance de la nationalité en France en est un parfait exemple.

Enfin, les civils aussi font craindre une dérive sécuritaire. Dans ses prédictions, Patrick Calvar, patron de la DGSI (sécurité intérieure française), parlait de « guerre civile » entre ultradroite et musulmans lors d'une commission parlementaire. À cela, Jean-Yves Camus répond : « Cela fait trente ans que la droite extrême théorise la guerre civile, mais il y a beaucoup de mots et peu d'actions. »

Quelques frictions commencent tout de même à se faire sentir. En témoigne la vidéo d'une musulmane clairement agressée, verbalement, après l'attentat de Nice, mais aussi le communiqué du Front de libération nationale corse (FNLC) menaçant d'intervenir à la place de l'État si l'EI s'en prend à elle. Il semblerait que l'engrenage des représailles aveugles soit en marche, et si tous les extrêmes intègrent le bal, le processus sera difficile à interrompre.

Mathieu Ait Lachkar

L'Orient le jour