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mercredi, 03 août 2016

Naïveté, ignorance ou mensonge diplomatique ?

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On imagine volontiers qu’il existe des musulmans austères, honnêtes et charitables, comme il en existe chez les chrétiens et les bouddhistes. On rencontre même ce genre d’individus chez les athées !

Le Pape François, grand communicateur, mais aussi bizarre désinformateur, fait la Une des blogs du Net (et des rares journaux-papiers encore diffusés) avec sa casuistique – qui n’a guère de subtilité et moins encore d’originalité : « L’islam n’est pas le terrorisme » !

On rejoint ainsi le discours mondialiste sur l’amalgame, jugé intolérable par les dévots de l’économie globale et du pétrodollar… cet amalgame estimé, au contraire, nécessaire par tous ceux qui ont lu et médité le coran et quelques volumes de hadîths.

Certes, on veut bien reconnaître que Mahomet, homme des VIe et VIIe siècles, n’a pas vanté les mérites de la sainte Kalachnikov ou du précieux C4, ni conseillé d’utiliser les avions des lignes commerciales comme des engins de destruction massive, pas plus que les camionnettes-bélier. On imagine que l’archange Gabriel n’avait pas le don de préscience.

Toutefois, les sourates 2,3, 8, 9, 10, 22, 47, 58, 59, 60 et 61 recommandent le djihâd – la guerre sainte – avec appropriation des biens des infidèles vaincus, qui doivent être exterminés s’ils refusent de se convertir. La sourate 4 exige la mise à mort des apostats de l’islam. Il y a de quoi terroriser des populations d’infidèles, confrontées à un islam sunnite fort et violent (les Arméniens ont éprouvé cette puissance de destruction en 1896-98 puis en 1915-16, comme l’avaient fait, en 1896 et en 1903, les Macédoniens orthodoxes).

Le pape, jésuite de formation, donc a priori savant, doit avoir appris que le chiite Hassan ibn al-Sabbah (le Vieux de la Montagne) n’eut aucun mal, au XIe siècle, à créer une petite armée de terroristes, déjà gavés de haschich et de promesses d’un paradis fort terre-à-terre. Les Talibans sunnites et successeurs n’ont fait que reprendre une tradition ancestrale.

En principe, avant de prononcer sa docte ânerie sur l’islam non terroriste, le pape a dû étudier les textes d’un prêtre particulièrement instruit en cette matière, puisqu’il vivait au contact des fanatiques austères du Sahara. Dans une lettre, datée du 29 juillet 1916, Charles de Foucault (béatifié en 2005, ce n’est pas si vieux que notre jésuite ait pu l’oublier) prévoyait une flambée de haine destructrice et meurtrière de l’islam, activée par les marabouts et autres imams, dès que fléchirait la volonté pacificatrice du colonisateur blanc.

Le premier Guide suprême de la révolution iranienne, le sieur Khomeiny, pour l’élément chiite, le calife de Mossoul, Abou Bakr II, pour l’élément sunnite, ont représenté et représente toujours pour le second, les équivalents de ce qu’est un pape pour les catholiques. Et ces messieurs ont prêché la haine, le second prônant le terrorisme indifférencié, pouvant même toucher des musulmans – victimes innocentes et « dommages collatéraux » qu’allah est censé reconnaître et accueillir en son paradis.

Tendre la joue gauche après avoir été cogné sur la droite n’est, certes pas, un principe de la boxe. Se défendre lorsqu’on est attaqué est parfaitement légitime. A contrario, nier que le djihâd fasse partie intégrante des commandements fondamentaux de l’islam, c’est du pur délire… que d’aucuns, commentateurs charitables, pourraient faire passer pour une naïveté angélique, digne du proto-christianisme, époque où chaque chrétien attendait soit la parousie, soit le martyre pour rejoindre le père supposé de l’humanité dans son paradis.

Les Européens de souche, envahis et meurtris par l’islam conquérant, l’islam guerrier, l’islam terroriste, n’ont que faire de la naïveté évangélique. Ils ne doivent pas ignorer les principes de haine de leurs ennemis. La lecture du coran devrait être rendue obligatoire à tout électeur européen. Seule l’ignorance permet de croire en un islam de fantaisie, aimable et tolérant.

Quant à la diplomatie, elle n’est utile qu’aux sectateurs de l’avatar moderne du veau d’or : le pétrodollar, qui est l’un des piliers de l’économie globale, telle qu’elle est comprise à Wall Street et à Washington, vénérée par les Obama et Clinton, pantins vénaux des vrais maîtres.

Les temps de Léon XIII (l’homme de l’encyclique Rerum novarum) et de Pie XII (l’homme qui ordonné de sauver tant de proies convoitées par les nazis, dont une multitude de Juifs) sont révolus. Pour n’avoir pas compris cette triste réalité : l’évolution morbide d’un Vatican affairiste, Benoît XVI a été renvoyé comme un domestique trop usé.

Mais, était-il nécessaire de salir le prénom du saint le plus vénéré, peut-être parce qu’il fut le plus masochiste et le plus naïf de la catholicité, pour se lancer dans la grande politique globalo-mondialiste ? Après tout, si même un athée peut reconnaître la grandeur spirituelle d’un être d’exception, un prélat devrait avoir un minimum de retenue lorsqu’il se lance dans la pire démagogie.

Bernard Plouvier

Source : Synthèse Nationale

Vives tensions autour de la future mosquée

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Alors que la police judiciaire enquête sur de possibles malversations financières liées à la construction de la future mosquée de Mantes-la-Jolie, l'association Othmane, qui gouverne la mosquée, est traversée par une violente crise interne. Un conseil d'administration est prévu aujourd'hui afin d'acter l'exclusion de l'ancien président. Mais les administrateurs ignorent s'ils pourront siéger : « L'ex-président M'Hamed Rabiti a fait changer toutes les serrures », déplore Lahoucine Oumoulli, le nouveau responsable d'Othmane.

Il est rare que les affaires cultuelles de la communauté musulmane se règlent ainsi au grand jour. Mais Lahoucine Oumoulli et trois autres membres du bureau ont décidé de briser le silence. « Nous ne cherchons pas le pouvoir, mais à rendre compte aux fidèles dans un souci de transparence, disent-ils. Ce n'est pas de gaieté de coeur mais nous souhaitons dénoncer le comportement de M. Rabiti. Il signe des chèques sans autorisation et des documents administratifs sans pouvoir. Il nous intimide au quotidien. Il a même frappé l'un des nôtres ! »

 L'ancien président, qui conteste son exclusion au tribunal, cristallise les critiques de ces fidèles. A l'origine de cette imposante mosquée, l'une des plus grandes de France, il a fini, selon eux, par se comporter en autocrate. Ces bisbilles, accompagnées d'étranges couacs dans la conduite des travaux, ont pour conséquence de bloquer ce chantier de plusieurs millions d'euros depuis décembre 2014 et ont même nécessité l'intervention des autorités marocaines. Mais, surtout, elles révèlent au grand jour un problème bien plus grave : « La mosquée est dangereuse. Le bureau de contrôle a émis un avis défavorable. Les faux plafonds et les pierres extérieures menacent de tomber », rapportent les administrateurs.

En dépit de ces risques, personne n'a empêché les accès au bâtiment durant les prières du ramadan, en juin. Elles s'y sont tenues à l'appel de M'Hamed Rabiti qui disait s'appuyer sur « une autorisation ». Lahoucine Oumoulli avait pourtant envoyé un courrier à la préfecture, à la sous-préfecture, au commissariat et à la mairie pour les alerter du danger. Des lettres restées sans réponse.

Mehdi Gherdane

Source : Le Parisien

 

 

 

L’incroyable déclaration de paix du CFCM n’était qu’un mirage

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L’égorgement d’un prêtre n’aura pas permis au Conseil français du culte musulman d’exiger de ses fidèles une relecture moderne du Coran sous la forme d’une déclaration de paix.

Cette déclaration, qui est très loin de l’appel des 40 personnalités musulmanes paru dans le JDD, Bernard Anthony, président de l’AGRIF, en a rêvé. Il a rédigé sur son site une déclaration de paix telle qu’aurait dû la penser le CFCM. Et les réseaux sociaux l’ont largement diffusée, croyant à sa réalité. Des centaines de lecteurs y ont cru, espérant y voir le bout du tunnel, la fin de la guerre de religion qui endeuille notre pays et une grande partie du monde. Si bien que l’AGRIF a dû préciser que « le texte proposé est un artifice destiné à mettre en évidence l’insupportable contradiction entre les discours d’affirmation de ce que les livres sacrés de l’islam seraient porteurs de paix et la réalité des textes ». Cette déclaration n’est donc qu’un mirage puisque les supposés signataires, présidents des organisations membres du CFCM « au nom de l’oumma universelle » n’auraient jamais même pu imaginer une telle rédaction.

Voici donc ce texte, instructif à sa façon:

Le 25 chawwal 1437, 31/07/2016.

« Nous, responsables unanimes du Culte musulman en France,

Horrifiés par les assassinats, massacres et persécutions de chrétiens perpétrés de par le monde par des organisations de fanatiques mais aussi par des États islamiques ;

[…]

Considérant en particulier l’archaïsme du principe de dhimmitude toujours invoqué dans l’ensemble de l’islam..

Déclarant que la lecture des textes fondamentaux de l’islam, du Coran et des Hadîths ne saurait être menée sans esprit de discernement, de jugement critique et d’exclusion des sourates et versets montrant en exemple des actions de massacres ou les châtiments inhumains attribués au prophète Mahomet – que la paix et la bénédiction d’Allah soit sur lui – lors de leurs rédactions apocryphes entre les deuxième et quatrième siècles après l’Hégire ;

Proposons une nécessaire nouvelle édition universelle du Coran, mentionnant explicitement comme non canoniques, et avec une mise en page différente, les sourates et versets de la période dite médinoise du prophète, rédigés à des fins de domination religieuse et politique sur l’ordre des califes et d’abord d’Uthmân, le troisième ;

[…]

Exigeons donc d’en finir avec l’enseignement dans les écoles coraniques et mosquées d’une lecture anachronique du Coran comme des Hadîths et donc de la Sira du prophète – que la paix et la bénédiction d’Allah soit sur lui ;

[…]

En conclusion solennelle, nous, responsables de l’oumma en France, appelons tous nos frères, tant sunnites que chiites, de l’oumma universelle à accomplir selon la volonté d’Allah la révolution religieuse nécessaire de considération critique des textes de l’islam si bellement prônée à l’université Al-Azhar au Caire par le chef de l’État, le maréchal Abd-el-Fatah Al-Sissi (…)

Floris de Bonneville

Islam en France: "Beaucoup trop d'imams parlent avec leur culture d'origine"

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Dans une tribune publiée dans le JDD, plusieurs personnalités musulmanes, issues de la société civile, dénoncent "l'impuissance" des institutions religieuses face à la montée de l'islamisme radical. Réaction de l'imam de Bordeaux, Tareq Oubrou.

Après l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray, faut-il apporter une réponse religieuse à la montée de l'islamisme radical? Alors que Manuel Valls a plaidé pour la fondation d'un "nouveau pacte avec l'islam de France", une quarantaine de personnalités signent dimanche une tribune dans le JDD intitulée: "Nous, Français et musulmans, sommes prêts à assumer nos responsabilités." 

Dans cet appel, ces philosophes, médecins, universitaires et autres chefs d'entreprise critiquent le fonctionnement des organisations religieuses traditionnelles, estimant qu'elles sont "impuissantes" face au djihadisme et qu'elles n'ont "aucune prise sur les événements". Ils estiment que les représentants du culte méconnaissent les musulmans de France, désormais majoritairement "jeunes" et non immigrés. Les signataires proposent aussi une batterie de mesures: mieux former les imams, repenser les discours religieux et réactiver la Fondation de l'islam de France pour organiser le financement des mosquées.  

 
 Recteur de la mosquée de Bordeaux, Tareq Oubrou livre son analyse pour L'Express. 

Souscrivez-vous à l'appel de ces 40 personnalités musulmanes pour une nouvelle réorganisation de l'islam en France? 

Tareq Oubrou. C'est un appel qui est partagé par tous les musulmans. S'il faut évidemment réformer l'islam de France, il serait faux de prétendre que la solution est seulement religieuse. Vaincre Daech et la barbarie passe aussi par une réponse économique, géopolitique et un travail politique sur la question du vivre ensemble. Les djihadistes sont des délinquants, des déséquilibrés qui basculent rapidement dans la violence avec un vernis faussement islamique alors qu'ils n'ont aucune culture religieuse. 

Sans remettre en cause le Conseil français du culte musulman (CFCM), il faut reconnaître que c'est une institution qui manque d'interlocuteurs solides. A la différence d'un consistoire ou d'un évêché, qui comportent exclusivement des rabbins ou des évêques, elle manque de véritables théologiens, d'imams qui ont une véritable pratique religieuse adaptée à la société et à la culture françaises.  

Faut-il revoir le financement des mosquées, comme le plaident les signataires? 

C'est un faux problème. Soit on laisse l'Etat subventionner les mosquées, ce que la loi de 1905 interdit, soit on laisse les musulmans trouver leurs sources de financement. Il faut vérifier le contenu des discours religieux dispensés dans la mosquée. C'est la compétence et la qualité de l'équipe que l'on doit observer avant tout. 

Les signataires dénoncent des représentants religieux qui seraient coupés de la population musulmane dans sa diversité. Soutenez-vous ce diagnostic? 

Effectivement, beaucoup d'imams parlent avec leur culture d'origine, ce qui participe indirectement à la marginalisation des musulmans plutôt qu'à leur intégration. Il faut que les représentants religieux se démarquent de leurs pays d'origine, de leur ethnicité et de leur théologie médiévale. Plutôt que superposer un islam turc de France, un islam africain de France, un islam maghrébin de France, il faut instaurer un islam acculturé, qui prenne en compte les mentalités de la société française, ses peurs et ses angoisses et la diversité des musulmans.  

C'est un fait: il y a des musulmans dans les laboratoires, dans les médias, dans le sport, dans le showbiz... Le discours doit être contemporain, ne plus s'adresser au musulman isolé et s'inscrire dans les évolutions de la France et de la République. L'islam est trop souvent vécu comme un bouclier identitaire, avec des symboles, plutôt qu'une spiritualité acculturée. 

La tribune a été vivement critiquée pour avoir omis de citer les victimes juives des attentats. Qu'en pensez-vous? 

C'est une omission malheureuse. J'ignore si elle a été consciente ou non mais il faut évoquer tous les attentats. Le terrorisme à vernis islamique frappe tout le monde: hier les juifs, aujourd'hui les catholiques. Peut-être demain les djihadistes s'attaqueront-ils aux mosquées. Les musulmans sont aussi des victimes de ce nihilisme destructeur. 

De nombreuses scènes de solidarité entre musulmans et catholiques ont été montrées par les médias. L'attaque de Saint-Etienne-du-Rouvray a-t-elle finalement rapproché les religions? 

Il faut rendre hommage à l'église catholique qui n'a pas succombé au sentiment de vengeance et est restée fidèle au message de l'évangile: "Pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font." Le pape lui-même a mis en garde contre la tentation de l'amalgame entre terrorisme et islam, il a rappelé que la religion est au service de l'humanité. 

Le contexte a été favorisé par le fait que le dialogue islamochrétien est développé depuis les années 80. Le père Jacques Hamel (assassiné lors de l'attentat, NDLR) lui-même s'était engagé dans cette voie. Nous avons su préparer la résistance face à la tentation du repli. 

Propos recueillis par Jérémie Pham-Lê

Source : L'Express

nombre de lieux de culte en France musulmans

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Source : France culture