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jeudi, 04 août 2016

Immigration, terrorisme : le président tchèque invite ses concitoyens à s’armer

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Dans une interview accordée à Czechia’s Blesk au sujet des attaques terroristes en Europe, Milos Zeman, le président de la République tchèque a déclaré que la seule solution au terrorisme consiste à expulser les migrants illégaux et, en attendant, encourage les citoyens à s’armer et à être prêts à se défendre.

Milos Zeman a d’ailleurs déclaré qu’il avait déjà acheté à sa femme une arme de poing.

« Les détenteurs d’arme à feu vont devoir s’habituer à se montrer prêts à en faire usage si la situation l’exige. »

«Je pense vraiment que les citoyens devraient s’armer contre les terroristes. Et je l’avoue honnêtement, auparavant j’étais contre la détention d’armes. « 

Le Président Zeman s’inquiète que l’Union européenne, au contraire, utilise les récentes attaques terroristes comme prétexte pour restreindre le droit de posséder une arme.

Depuis cet interview du président Zeman, son porte-parole, Jiri Ovcacek, a déclaré aux médias : «Notre pays ne peut tout simplement pas se permettre de risquer des attaques terroristes comme ce qui est arrivé en France et en Allemagne. En acceptant des migrants, nous créons un terrain fertile pour les attaques barbares « .

Source : Mpi

La "Ligue de défense flamande", groupe d'extrême-droite, sera poursuivi par le parquet anversois à la suite de messages haineux sur Facebook

L’enquête ouverte par le parquet d’Anvers à propos de la page Facebook de la «Vlaamse Verdedigings Liga» (VVL) est close et donnera lieu à des poursuites, a indiqué mercredi le ministère public de la métropole qui doit encore déterminer précisément les préventions et l’identité des personnes citées à comparaître. Les faits ne seront donc pas classés sans suite.

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La «Ligue de défense flamande», groupe d’extrême-droite créé en 2012, a fait l’objet d’une plainte en avril 2015 de la part d’Unia, l’ex-centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme. L’institution a joint au dossier les signalements qu’elle a reçus à la suite des commentaires haineux sur la mort d’un jeune Flamand d’origine marocaine écrits sur la page Facebook de la VVL.

Unia s’est dit satisfait de ce signal envoyé par le parquet anversois.

«C’est un bon signal du parquet. En envoyant devant la justice les responsables d’une telle page, une attention plus soutenue sera portée à ce phénomène et c’est nécessaire», a expliqué le porte-parole d’Unia.

En 2015, Unia a reçu 654 signalement de faits impliquant des médias, qui ont donné lieu à l’ouverture de 365 dossiers; 92% de ces dossiers concernaient des messages de haine sur Internet.

Source :Sudinfo.be

Deux personnes poignardées dans le métro de Barcelone

Une femme de 48 ans et un homme de 28 ans, visiblement en couple, ont été poignardés dans le métro de Barcelone mardi soir après une rixe entre cinq personnes. Ils ont été transportés à l’hôpital, l’homme est dans un état grave.

La police a arrêté deux personnes impliquées dans l’agression, l’un d’eux portait un pistolet et l’autre a été blessé pendant la rixe, selon un média espagnol. Ils étaient connus des services de police. 

Source : Boulevard Voltaire



Des militaires belges vont devoir se justifier: ils appartiennent à des groupes d'extrême-droite particulièrement actifs à Anvers

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Depuis le début de l'année, la Sûreté de l'Etat et le service général du renseignement militaire SGRS s'intéressent de près aux sympathisants belges des "Soldats d'Odin", une milice d'extrême-droite qui s'oppose à l'afflux migratoire et entend, selon ses propres termes, "défendre les valeurs occidentales", rapportent Het Belang van Limburg et Knack mercredi. Au sein de la défense, quatre militaires en font partie.

Les "Soldats d'Odin" ont été créés en Finlande en 2015. L'organisation dispose de ramifications dans plusieurs villes du pays et de sympathisants à l'étranger, dont en Belgique depuis le mois de janvier. Ses membres, des citoyens qui patrouillent dans les rues, se considèrent comme une extension de la police. Selon la presse flamande, au moins 4 militaires belges en font partie et ont été appelés à rendre des comptes. Les services de renseignement tiennent également à l'oeil deux autres formations. Il s'agit de la section anversoise des "Fils d'Odin" et des "Combattants de Thor".

Source : Rtl.be

Islam : pourquoi la France est schizophrène

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Dans son livre sur l’islam, Michel Onfray estime que nous sommes, en France, des schizophrènes. D’un côté, nous sommes islamophobes, puisque nous contribuons au massacre de millions de musulmans en aidant les Américains dans leur croisade humanitaire (les empires sont toujours humanitaires – lisez Hobson). De l’autre, nous sommes islamophiles à l’intérieur puisque, par exemple, nous nions tout lien entre terrorisme et l’islam-religion-de-paix. Ce serait une vue de l’esprit, et tout esprit est susceptible d’être décrété islamophobe, hostile à la société multiculturelle, et donc néo-nazi. Ce manque apparent de logique sert à créer dans l’esprit du pékin une incertitude ; il ne comprend plus et il finit par se désintéresser du problème incompréhensible. Il devient juste bon pour le pathos exhibitionniste du prochain massacre.

Mais la lapalissade est là. D’un côté, nous pratiquons un génocide ; de l’autre, un déni de réalité (les terroristes sont « des Français qui tuent d’autres Français »). Mais il n’y a là aucune schizophrénie. L’islamophilie à l’intérieur sert l’islamophobie à l’extérieur : elles se soutiennent l’une l’autre comme les colonnes du Temple. Et nous payons ici – et plutôt sans broncher – les crimes que nos djinns commettent là-bas.

Devenue l’Amérique du pauvre en 2007 avec Sarkozy, la France se comporte comme l’Amérique. Lisez Alien Nation de Peter Brimelow (archive.org). D’un côté, depuis 1965 et l’Immigration Act, l’Amérique fait rentrer le tiers monde, sans aucun bénéfice culturel ou économique. De l’autre (lisez Mearsheimer, Sniegoski ou Buchanan), l’Amérique, pour faire plaisir au coach israélien, au lobby néocon, au complexe militaro-industriel jadis dénoncé par Dwight Eisenhower, ne cesse d’exterminer des musulmans, de pendre ou lyncher des chefs d’État, de liquider des nations.

Il n’y a, dans le cas de la France comme des États-Unis, aucune schizophrénie. Nous exécutons un plan : d’un côté, le plan multiculturel et multiracial. On liquide les vieux chrétiens blancs, si possible avec l’aide d’un pape (l’actuel fait, enfin, bien l’affaire) ; et on anéantit les nations arabes « non démocrates » – avec les risques de terrorisme que cela peut entraîner chez nous, puisque c’est en Amérique et en France que se produisent sans cesse des tueries de plus en plus incompréhensibles.

Le plan actuel en devient presque comique. On fait venir un million de musulmans vindicatifs au lieu de faire venir ces Ukrainiens que l’on pousse à la guerre contre la Russie ! On massacre les Libyens, les Syriens, on détruit leurs pays pour les faire tous venir. Il y a, si l’on veut, une bêtise crasse de notre « élite hostile » et, si l’on ne veut pas, un mixte de cruauté, de trahison, d’instinct génocidaire ; mixte dont le Français obtus se moque bien.

On est tous (ou presque) désolés pour le sort des morts musulmans, et pour les survivants musulmans des pays détruits. Mais on reste admiratifs d’avoir de telles élites.

Nicolas Bonnal

Source : Boulevard Voltaire



Terrorisme : une séparation aveugle entre exécutif et judiciaire est intenable

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Non, tout n’a pas encore été fait dans notre arsenal de lutte contre le terrorisme islamiste. Nous apprenons avec stupéfaction, des auditions de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015, qu’il existe bien encore des « failles » connues dans notre législation, même si notre ministre considère qu’il ne s’agit que de l’application du droit existant ! Un rapprochement des pouvoirs exécutif et judiciaire est impératif. Mais le plus surprenant est que ni l’exécutif ni la commission d’enquête elle-même n’y semblent prêts, alors qu’il ne s’agit en aucune façon d’une atteinte à notre état de droit. Qu’on en juge.

Lorsqu’un individu qui fait l’objet d’interceptions de sécurité administratives (écoutes) par les services de renseignement est mis en examen par la justice, ses écoutes deviennent judiciaires et seuls les services judiciaires sont alors habilités à en connaître le contenu, secret de l’instruction et respect des droits de la défense obligent. Aucune technique de renseignement ne peut plus être mise en œuvre. Ce fut le cas pour Samy Amimour, un des terroriste du Bataclan. La DGSI a, ainsi, été privée des renseignements contenus dans ses écoutes judiciaires et donc de son suivi. Bernard Cazeneuve se cramponne désespérément à la séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le judiciaire (« C’est pas moi, c’est l’application de la loi ») et cet « angle mort » n’a pas été pris en considération, ni dans le cadre de la loi Renseignement, ni dans celui de l’état d’urgence.

Deuxième exemple et autre faille, cette fois-ci concernant les saisies judiciaires lors de perquisitions (téléphone portable, ordinateur, etc.) qui seraient très utiles aux services de renseignement. Le Code de procédure pénale et le secret de l’instruction empêchent que ces objets puissent leur être remis, pour la même raison de séparation des pouvoirs. Par exemple, cette situation place la DGSI dans une position délicate vis-à-vis de la DSGE, car la DGSI a la compétence de police judiciaire, mais elle n’a pas le droit de lui transmettre ces informations. Dans certains pays de droit européen et outre-Atlantique, les juges autorisent qu’une copie des contenus leur soit remise, question de bon sens et d’efficacité. Eh bien, toujours pas chez nous ! La commission d’enquête avait promis de s’intéresser à cette question, mais rien ne figure dans ses propositions.

La sécurité des Français face au terrorisme islamiste ne semble pas suffisamment importante aux yeux des ministres de l’Intérieur, de la Justice et des parlementaires pour justifier éventuellement, et si nécessaire, une modification constitutionnelle ! Cela confine aux œillères, à l’obsession juridique…

Troisième point, et pas des moindres : on apprend qu’à la suite des attentats commis par Mohammed Merah en 2012, les services de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) se sont précipités chez le procureur de la République de Paris pour porter à la connaissance de l’autorité judiciaire vingt procédures afin de savoir s’il était nécessaire de les judiciariser. Cela montre un manque de coordination et d’échanges entre services de renseignement et magistrats antiterroristes. La commission d’enquête a proposé la constitution d’une agence de lutte contre le terrorisme, rattachée au Premier ministre, rassemblant tous les services de l’État en charge de la lutte contre le terrorisme. Je propose d’y inclure un parquet et un pôle d’instruction antiterroriste à créer hors TGI de Paris, et de les insérer dans la boucle du renseignement afin de fluidifier la circulation du renseignement entre policiers et magistrats.

Ne pas vouloir mettre en œuvre ce rapprochement entre pouvoir judiciaire et pouvoir administratif conduit à la fois à bafouer le droit à la sécurité des Français et à saper encore un peu plus l’autorité de l’État dans son devoir le plus régalien.

Philippe Franceschi

Source : Boulevard Voltaire



La dhimmitude ou le martyre ?

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Horrifiés, nous pleurons. Incrédules, nous en appelons à la paix et à l’amour. Nos bougies, nos fleurs, nos larmes sont le reflet de notre terreur. Alexandre Del Valle, remarquable spécialiste de l’islam, souligne dans un récent article que l’objectif réel recherché par les terroristes est d’abord et avant tout de créer un effet de soumission volontaire connu sous le nom de dhimmitude en terre d’islam. Notre réaction est-elle à la hauteur de ce qui nous atteint ?

Certains soulignent notre manque de courage et ils ont raison. Ce qui m’interpelle, c’est notre incapacité à accepter et intégrer la violence que nous subissons. Elle nous est inconcevable, et nous laisse sans autre réaction que nos jérémiades et nos reniements. Qu’il s’agisse de nos responsables politiques, ou de beaucoup trop de nos responsables religieux, ils n’ont à la bouche que la paix, la tolérance, la compréhension mutuelle, la laïcité, le libéralisme religieux, la sincérité. Peace and love pour tous ! On nous offre tout ce qui est en train de voler en éclats sous nos yeux et à quoi nous tentons malgré tout de nous raccrocher comme à des bouées de sauvetage alors qu’elles sont crevées.

Nous croyons innocemment que la solution pourrait venir des appels de la communauté musulmane française à ces principes citoyens partagés, cette tolérance, cette compréhension mutuelle alors que, sans remettre en cause la sincérité de nombre d’entre eux, force est de constater que le danger vient de l’extérieur, d’un islam fanatisé mais qui demeure la religion de l’ambiguïté, de la confusion et de l’intolérance si l’on se donne la peine de se référer aux textes. Des musulmans pour qui la vie de Mahomet le conquérant reste une référence et un modèle. Des musulmans qui sont eux-mêmes soumis au fanatisme conquérant imposé par une minorité fanatisée. Et nous oublions que, devant l’Histoire, ce sont les minorités qui imposent leur volonté aux majorités molles, rêveuses, insouciantes et inconscientes !

Nous n’arrivons pas à concevoir que l’on vienne troubler nos existences qui ferment les yeux sur la vérité de l’enracinement de la violence dans la nature humaine. Car la violence est au cœur de la nature humaine, parce qu’elle est le fruit du péché. Le Christ ne l’a jamais niée. Il est venu l’assumer en la subissant. Avec son sang. Le sang des martyrs a coulé après le sien, pour les mêmes raisons. Les hommes ne peuvent pas nier le mal. S’ils le nient, il leur revient dans la figure comme le boomerang. Et c’est très exactement ce qui nous arrive avec la guerre engagée par l’islam.

Au stade où nous en sommes, il n’y a pas d’autre vérité que celle du martyre ; il y a de quoi nous affoler ! Le père Hamel est mort parce qu’il était prêtre et qu’il venait de célébrer le sacrifice de la messe, avec quatre fidèles, quasiment seul, dans l’indifférence absolue de ses concitoyens. C’est le même martyre que celui de tous les chrétiens d’Orient lâchement abandonnés par l’Occident qui ne sait répondre que par sa lâcheté, ses larmes de circonstance et sa considération diplomatique.

Oui, le martyre est devenu français. Il est sur notre sol. Il touche notre prochain sensible, réel, territorial, national. Face à cela, les larmes ne servent à rien. Jeanne d’Arc a-t-elle pleuré ? Blandine a-t-elle pleuré ? Le Christ a-t-il pleuré ? Ils ont assumé. Ils ont fait face. Ils se sont affirmés tels qu’ils étaient, en vérité, sans rien renier, sans rien lâcher, sans rien concéder. Avec force !

Le reste n’est que pitié dans la nation France !

Nous avons le choix entre la dhimmitude et le courage, et peut-être le martyre. Au fond, avons-nous un autre choix pour rendre hommage et justice à ceux qui ont été atteints aveuglément et sans discernement depuis janvier 2015 ? La seule solidarité est celle du martyre. Nul doute que de l’au-delà où ils ont tous injustement été projetés, ils attendent autre chose de nous que nos jérémiades, nos illusions et nos lâchetés.

Bernard Hawadier

Source : Boulevard Voltaire