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vendredi, 05 août 2016

Lorraine : après des lardons, une mosquée reçoit une enveloppe pleine de poudre

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Ambiance nauséabonde à Tomblaine. Une mosquée de cette commune en banlieue de Nancy (Meurthe-et-Moselle) a reçu ce jeudi une enveloppe pleine de poudre, a-t-on appris auprès des pompiers et de la police, une semaine après que des lardons ont été déposés dans sa boîte aux lettres.

L'enveloppe ne contenait « ni matériel bactériologique, ni nucléaire, et personne n'a présenté de symptômes  » pour l'instant, a indiqué la police, ajoutant qu'un périmètre de sécurité était toujours installé autour de la mosquée. 

Les personnes en contact avec l'enveloppe surveillées


Les pompiers ont été appelés vers 16 heures, et la levée de doute a été effectuée dans la foulée. Les personnes ayant eu un contact avec l'enveloppe seront surveillées dans les heures à venir.

Vendredi, un homme a été condamné à 6 mois de prison avec sursis pour avoir déposé des lardons dans la boîte aux lettres de cette mosquée, quelques heures après l'attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray.

Source : Le Parisien

 

 

Terrorisme : sept Français sur dix pour plus de dépenses de sécurité

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A 54 %, les Français sont acquis à une baisse de la dépense dans d’autres domaines. Le recours à une hausse de l’impôt est massivement rejeté.

C'est une sorte de réveil en sursaut de l'opinion. Face à l'obsédante menace terroriste, la demande de sécurité monte en flèche et avec elle le sentiment qu'il faudra mettre davantage de moyens financiers pour la renforcer. Sept Français sur dix considèrent ainsi que les dépenses consenties dans ce domaine et celui de la défense doivent augmenter, selon un sondage Elabe réalisé pour « Les Echos », Radio classique et l'Institut Montaigne.

L'idée qu'un effort budgétaire s'impose pour améliorer leur protection n'est pas seulement très ancrée chez les sympathisants de la droite (75 %). Elle s'est aussi installée chez ceux de la gauche (61 %) et tout particulièrement du PS (69 %).

Ne pas creuser les déficits publics

En revanche, les deux camps divergent sur la façon de s'y prendre. La première méthode, sur laquelle un peu plus d'un Français sur deux (54 %), tout de même, s'accorde, consiste à réduire les dépenses dans d'autres domaines pour ne pas creuser les déficits publics. Ce scénario est nettement minoritaire à gauche (43 %) : les partisans du PS y sont les plus favorables mais ils sont très partagés (50 %), tandis que ceux du Front de gauche y sont très largement hostiles (seulement 18 % l'appuient). « Il y a sans doute là en creux l'idée que l'on ne peut pas toucher aux dépenses sociales », analyse Bernard Sananès, le président d'Elabe.

En revanche, cette formule est largement majoritaire chez les sympathisants de la droite et du centre (65 %) et davantage encore (68 %) chez ceux de l'extrême droite. Selon toute vraisemblance, le rééquilibrage des dépenses publiques, comme moyen de répondre au défi de la sécurité, devrait faire les beaux jours des débats de la prochaine primaire à droite pour la désignation d'un candidat à la présidentielle. Jean-François Copé, avant même d'entrer officiellement en lice et que les attentats ne se multiplient, s'était fait le hérault d'un tel schéma budgétaire.

Ras-le-bol fiscal

La hausse des impôts, comme solution alternative à la baisse de certaines dépenses, fait beaucoup moins débat. Plus de trois Français sur quatre (77 %) ne sont pas prêts à payer plus et un sur trois ne l'est même « pas du tout ». Visiblement, le sentiment général de « ras-le-bol fiscal », qui a coûté très cher au chef de l'Etat, est toujours très vif chez les Français. « Ce refus de mettre davantage la main à la proche pour augmenter les moyens de la défense et de la sécurité est au plus fort chez les sympathisants du Front national (81 %) et les personnes qui ne revendiquent aucune préférence partisane. Mais finalement guère plus que chez les sympathisants de la droite et du centre (75 %). Enfin, ceux de gauche sont tout de même 68 % à rejeter une hausse de la fiscalité.

Pour mémoire, 600 millions d'euros avaient été débloqués en plus dans le budget 2016 pour renforcer les moyens consacrés à la sécurité. Un effort opéré au prix d'une dégradation des déficits.

 

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Sondage réalisé les 2 et 3 août, auprès d'un échantillon de 1.000 personnes, selon la méthode des quotas.

Joel Cossardeaux
 

Philippot: Si une mosquée était évacuée comme SainteRita, il y aurait tout le gouvernement dans la rue! »

 

Les soldats d’Odin: "Nous ne sommes pas une milice armée"

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Bottillons noirs, vêtements sombres, barbe rousse nuancée de gris et veston officiel du groupuscule Soldiers of Odin - Belgium . David, le leader de ce mouvement, avait sorti tout son attirail de militant pour nous rencontrer dans une bourgade au nord du pays, dans la province de Flandre occidentale. "Je vais quand même enlever ma veste avant de rentrer. Si les gens me voient avec ça, ça peut choquer" , glisse-t-il, tout en enlevant son blouson de cuir.

Et pour cause, depuis hier, Les Soldats d’Odin, un groupe jusqu’ici inconnu au bataillon, est sous les feux des projecteurs : quatre soldats militaires qui étaient entrés dans leurs rangs se sont fait rappeler à l’ordre. "Un jour, ils ont reçu un appel : soit vous quittez le groupe, soit vous perdez votre emploi", explique David.

Le leader avoue ne pas comprendre cette réaction et va plus loin en affirmant que "nous ne constituons pas un groupe d’extrême droite. On dit que nous sommes racistes parce que nous sommes critiques envers la migration. De toute façon, ces jours-ci, dès qu’on ouvre la bouche, on est taxé de raciste !", s’indigne David, qui admet toutefois avoir un passé lié à l’extrême droite et avoir participé à des manifestations du Vlaams Belang dans sa jeunesse.

Sarah Freres

Source :lalibre.be

Laïcité : « Les maires financent déjà des mosquées et des écoles coraniques »

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Face à l'explosion qui menace la République, il faut un pacte extrêmement rigoureux entre l'Islam et l'Etat, argumente Elisabeth Schemla, qui a de longue date mis en garde contre les ravages de l'islamisme.


Journaliste et écrivain, Elisabeth Schemla a été grand reporter, rédatrice en chef du Nouvel Observateur et directrice-adjointe de la rédaction de L'Express. Elle est aujourd'hui conseillère municipale de Trouville. Elle a notamment publié Islam, l'épreuve française (éd. Plon, 2013).


Le Premier ministre a déclaré dans le JDD qu'«il nous appartenait de bâtir un véritable Pacte avec l'islam de France». Cette formule qui consacre l'établissement d'un pacte pour une catégorie particulière de Français ne signifie-t-elle pas que le pacte républicain qui s'adresse à l'ensemble du peuple est sévèrement fragilisé?

Que le pacte républicain soit fragilisé est une évidence nationale. Nous sommes au bord d'une explosion, notamment après l'égorgement du prêtre Jacques Hamel qui dévoile sans ambiguité, au delà de l'horreur, la guerre de religion que nous livrent les jihadistes. Erodée par le multiculturalisme, l'égalitarisme, la faiblesse de l'autorité, le triomphe absolu d'Internet qui atomise tout et chacun, la faillite de l'école primaire, enfin la montée de l'extrême droite, la République est de moins en moins un idéal et une ambition communs au peuple français dans sa très grande diversité. Le ciment craque. La boussole républicaine n'indique plus les quatre points cardinaux. Compte tenu de la place et du rôle de l'islam dans cet affaiblissement, la façon dont il l'utilise à son profit, la question qui se pose vraiment est de savoir si cela justifie un pacte particulier au sein de la République.

La réponse est oui.

On constate chaque jour que le CFCM, tel qu'il a été mis sur pied, est gravement défaillant. A cause du système des grands électeurs, entre autres, dans lequel ne figurent ni les femmes ni les jeunes, la représentativité cultuelle de l'ensemble des musulmans pratiquants n'est pas respectée. Il faut donc réformer structurellement le CFCM, en remettant tout à plat, maintenant que les mosquées ont acquis droit de cité.

Ensuite, il faut obliger les organisations cultuelles musulmanes à renoncer au crime d'apostasie - puni de mort dans l'islam- dont nos dirigeants successifs, prétendument républicains, ont fini par accepter qu'il figure dans les statuts du CFCM. Chevénement avait cédé, Sarkozy a confirmé, Hollande a laissé filer. L'interdiction pour un musulman de se convertir à une autre religion est inacceptable dans un état de droit comme le nôtre, contraire au principe de la liberté de conscience. C'est un point symbolique mais central. Remarquons au passage que nos politiques ont été les premiers à briser eux-mêmes le pacte républicain...

Et puis, il n'y a guère d'autre façon de bâtir un islam français - expression qui a elle seule hérisse tant de musulmans - que de passer par un accord spécifique, extrêmement rigoureux. D'un côté la République n'avait pas prévu qu'elle se retrouverait un siècle après la loi de 1905 confrontée à une nouvelle religion, prosélyte et conquérante. Elle n'est donc pas préparée à cette donne. De l'autre, l'islam n'avait pas envisagé qu'il devrait se transformer de culture de majorité en culture de minorité, de se contextualiser. Ce double défi mérite un pacte. Plus: s'il était enfin mis en route, il contribuerait fortement à apaiser les tensions, à faire que s'éloigne le spectre d'une guerre civile.

Enfin, la structuration d'un islam français ne peut pas reposer uniquement sur la représentation cultuelle. De grandes organisations représentatives laïques doivent en faire partie intégrante. Sinon, nous nous rendons coupables du pire des amalgames: considérer que toute femme, tout homme, tout enfant d'origine culturelle musulmane est un musulman pratiquant, c'est à dire gommer la laïcité, voire l'agnosticisme de nombre d'entre eux. Un problème se résout hic et nunc, sinon, échec assuré.

Quand on considère les influences politiques qui peuvent peser sur certaines organisations représentant la communauté musulmane en France, comme l'UOIF, marquée par les Frères musulmans et le Qatar, l'Etat ne prend-il pas le risque aujourd'hui de faire le jeu de l'islamisme politique?

On négocie par réalisme avec un adversaire quand il est aussi fort et puissant que vous. C'est loin d'être le cas de l'islamisme politique en France aujourd'hui. Gardons notre sang-froid. Il y a le terrorisme islamiste, il y a une incontestable islamisation de la France qu'il faut regarder et traiter avec calme. La rationalité française, la laïcité même sont dans une impasse, elles sont arrivés au bout. Nous devons élaborer une façon de penser, de discourir, de proposer radicalement nouvelle, ouverte aux autres expériences. Par ailleurs, plus rapidement et prosaïquement, ne pas faire le jeu de l'islamisme politique, c'est d'abord exiger sans faillir des contreparties à l'institutionnalisation d'un islam français, tel que je l'évoquais plus haut. C'est aussi mettre en place - et c'est la responsabilité de l'Etat - toutes les mesures de première nécessité, si vous me permettez cette expression. Elles sont dans toutes les bouches aujourd'hui, ce qui est déjà un sérieux progrès. Par exemple, il est invraisemblable que l'on n'ait pas créé un institut de formation des imams digne de ce nom, dans lequel langue, histoire, système institutionnel et culture français seraient enseignés. Nous avons la chance d'avoir une terre concordataire, legs napoléonien. Que n'y a-t-on depuis longtemps installé une telle école? Au lieu de ça, la France est allée signer avec l'Algérie, minée par l'intégrisme, la formation d'imams!

Manuel Valls a également écrit qu' «il fallait reconstruire une capacité de financement française» sans apporter davantage de précision. Un financement public de l'islam de France pourrait-il s'inscrire dans la tradition de notre pays?

 

Si le Coran gagne les coeurs, l'argent est évidemment au coeur. Le but de la France n'est pas de contrebalancer les financements étrangers qui exportent chez elle une idéologie religieuse, un fondamentalisme sociétal et le terrorisme. Le but doit être de tarir ces sources.

Mais qu'est-ce que Valls appelle «une capacité de financement française»? Redonner vie à la Fondation pour l'islam de France créée par Villepin, chargée de d'assurer et superviser une collecte transparente des fonds, pourquoi pas. Mais que les fonds d'Arabie Saoudite, du Qatar, de Turquie ou d'ailleurs soient transparents, qu'est-ce que cela change vraiment concernant la propagande coranique et l'islamisation des esprits? Pas grand chose. Voudrait-on nous faire croire que nous sommes prêts à renoncer à nos contrats mirobolants d'armements au cas où la Fondation refuserait tel ou tel fonds à tel ou tel pays du Golfe? Si telle était l'intention, nos gouvernants auraient déjà supprimé l'exonération fiscale dont bénéficie le Qatar pour ses avoirs en France.

Si financer français signifie que c'est l'Etat qui doit payer, Hollande rejette cette suggestion de son Premier ministre, sans état d'âme. Probablement sous la pression de son camp qui y voit une grave atteinte à la loi de 1905. Ce qui est tout à fait exact, mais d'une formidable hypocrisie. L'Etat, c'est nous, contribuables. Il n'y a pas de différence entre notre contribution par l'impôt à la vie de la nation, de la Région ou de la commune. Par conséquent, lorsque tant et tant de maires partout en France financent indirectement, grâce à notre involontaire participation financière, la création de mosquées, de centres culturels et d'écoles coraniques associés, sans aucune contrepartie, ils ne contournent allègrement la loi de 1905. Et personne ne semble s'en offusquer. Nous n'avons pas vu des populations laïques se révolter contre cet état de fait. La multiculturalisation des esprits a gagné elle aussi.

Sans doute une taxe sur l'énorme marché du halal qui représente 5 milliards d'euros annuels serait-elle plus judicieuse pour établir un financement français permettant de payer les salaires des imams, des aumôniers, la formation des imams, etc... Cette taxe pourrait être versée, encaissée, supervisée par la Fondation. L'argument selon lequel le halal est entre les mains d'entreprises privées, ce qui serait un empêchement, n'est pas convaincant.

N'est-il pas paradoxal qu'en réaction aux attentats, Manuel Valls en appelle à refonder l'islam de France alors que, dans le même temps, il déclare avec constance qu'il ne faut pas commettre d'amalgame entre islam et terrorisme?

Je ne vois pas là de paradoxe. L'islam en tant que doctrine religieuse, tel qu'il est interprété par les hommes, par conséquent un nombre certain de musulmans - mais pas tous les musulmans, tant s'en faut! - pose beaucoup de problèmes en France, et à la France. Il est normal de vouloir mettre ces problèmes sur la table, de réunir tous les acteurs autour d'une table. Et puis, cette notion d'amalgame, de stigmatisation relève de l'argutie et commence à indisposer sérieusement.

C'est moi républicaine, laïque, qui suis «amalgamée», «stigmatisée». Je le suis, stigmatisée, quand je croise une femme en niqab ou burka dans la rue, quand un homme refuse de me serrer la main, quand je vois une fillette la tête couverte qui déserte soudainement les cours de dessin, de danse ou de musique, quand je constate que la loi du Coran, pour certains, transcende et doit s'imposer aux acquis constitutionnels, institutionnels, législatifs pour lesquels nous nous sommes tant battus. .

Les plus vives critiques de la laïcité à la française considèrent que celle-ci entrave la liberté de religion, pourtant reconnue par la loi de 1905. La France a-t-elle sous-estimé par son histoire laïque voire anticléricale cette liberté fondamentale?

Une entrave à la liberté de religion? C'est une plaisanterie! Qui est entravé dans l'exercice de sa religion aujourd'hui en France? A l'exception des radicaux salafistes et autres, même chez les musulmans vous n'entendez pas pareil son de cloche. Ils sont de plus en plus nombreux au contraire à comprendre l'intérêt de notre modèle, quoiqu'il doive s'adapter. C'est à gauche que règnent ceux qui dénoncent ainsi «l'intégrisme laïque», le «laïcisme», au nom de la diversité culturelle. Ce sont les partisans d'une «laïcité ouverte» à la Jospin que j'ai entendu me dire en 1989: «Et que voulez-vous que ça me fasse que la France s'islamise?». Cette idéologie dominante est responsable, coupable de l'état des lieux. Adepte du «il est interdit d'interdire», c'est elle qui a porté les coups les plus durs à la laïcité. Avec une parfaite bonne conscience.

Après l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray, les responsables de l'Eglise catholique ont encouragé la poursuite du dialogue interreligieux. Mais beaucoup d'entre eux, notamment monseigneur Rey, ont fait état de difficultés dans ce dialogue avec l'islam, en l'absence d'autorité ecclésiale. Le respect tant de la laïcité que de la liberté de religion ne se heurte-t-il pas à une spécificité particulière dans le cas de l'islam?

Le dialogue interreligieux est une nécessité absolue. Les passerelles, la découverte et l'apprentissage de l'autre, d'autant plus que les uns et les autres procèdent tous d'Abraham, sont indispensables. En jetant un regard rétrospectif sur le dialogue entre les catholiques et les juifs après Pie XII et la Seconde guerre mondiale, l'espoir est au rendez-vous avec l'islam, malgré les difficultés et même si cela ne se fera pas en un jour. On ne songe jamais assez à ce qu'il a fallu de conciles, de synodes déterminants, de volontés papales successives et réitérées, d'actions de prélats et de prêtres, pour que se résorbe progressivement, en une soixantaine d'années, l'antisémitisme catholique français. Les nombreuses initiatives de dialogue interreligieux patinent assez souvent. Mais comment pourrait-il en aller autrement en France alors même que le culte n'est pas organisé comme il le devrait et que tout le monde a préféré faire l'autruche jusqu'à présent? Les conditions ne sont pas les meilleures. D'où l'urgence de procéder à cette réforme qui fournira des interlocuteurs reconnus et investis aux autres autorités religieuses.

Source : Le Figaro

Ankara "troublé" par les propos du chancelier autrichien

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Le ministre turc des Affaires européennes, Omer Celik, s'est dit jeudi troublé par la proximité entre les propos tenus la veille par le chancelier autrichien sur les négociations d'adhésion entre l'Union européenne et la Turquie et les positions de l'extrême droite.

"Il est troublant que ses déclarations soient similaires à celles de l'extrême droite", a-t-il dit à la presse à Ankara. "La critique est assurément un droit démocratique, mais il doit y avoir une différence entre critiquer la Turquie et être contre la Turquie", a ajouté Omer Celik.

Le chancelier autrichien, Christian Kern, a déclaré mercredi soir qu'il comptait discuter avec ses homologues européens de l'intérêt qu'il y avait de poursuivre les discussions d'adhésion avec la Turquie en raison des déficiences démocratiques et économiques du pays.

Les Européens se sont inquiétés à plusieurs reprises de la répression lancée par le président Recep Tayyip Erdogan après le coup d'Etat manqué du 15 juillet, en particulier au sujet d'un possible rétablissement de la peine de mort qui constituerait un motif de rupture de ces discussions.

Dans une interview à la chaîne de télévision ÖRT, le dirigeant social-démocrate autrichien est allé plus loin en estimant que les Européens seraient "tous bien avisés de dire maintenant : on appuie sur le bouton de réinitialisation", qualifiant les discussions en vue d'une adhésion d'Ankara de "fiction diplomatique".

"Nous savons que les normes démocratiques sont clairement insuffisantes pour justifier une accession (de la Turquie) (...) La question économique est au moins aussi importante parce que l'économie turque est trop loin de la moyenne européenne."

Prié de dire si l'Autriche pourrait présenter une proposition visant à rompre les discussions d'adhésion lors du Conseil européen du 16 septembre, Christian Kern a déclaré que l'Autriche comptait "lancer la discussion".

"Nous réclamerons une idée alternative", a-t-il ajouté.

 (Tulay Karadeniz, avec Shadia Nasralla à Vienne, Jean-Stéphane Brosse et Henri-Pierre André pour le service français)

Source : Le nouvel obs

Belgique: déferlement raciste après la mort d'un adolescent d'origine marocaine

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Torrent de haine sur les réseaux sociaux belges. Après la mort samedi d'un jeune homme d'origine marocaine lors d'un accident de quad au Maroc, les commentaires racistes ont inondé Internet. La classe politique belge s'est indignée, la justice va s'en mêler.

Pendant ce temps, la France continue d’aider les djihadistes…

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Les gesticulations de nos officiels « atterrés » et « pleinement solidaires des victimes », leurs mouvements de menton pour durcir l’arsenal antiterroriste ou, s’ils sont opposants, appeler le gouvernement à le faire, la rhétorique de la guerre totale, tout cela prend un tour singulièrement amer quand on sait que les gouvernements occidentaux en général, et le français en particulier, apportent depuis cinq ans un soutien constant en armes, en entraînement et en logistique aux djihadistes qui combattent en Syrie.

Il faut le redire : le terrorisme, nous sommes allés le chercher nous-mêmes au Proche-Orient par une politique absurde, fruit d’une idéologie droit-de l’hommiste devenue folle et de la corruption qui entoure les commandes d’armement réglées par les monarchies du Golfe, soutiens constants du djihadisme. Il faut ajouter notre lamentable suivisme vis-à-vis de la politique néoconservatrice américaine.

On aurait pu penser que cette politique aurait cessé après les attentats du Bataclan et de Nice. Il n’en a rien été : un général français déclarait, le 12 juillet, qu’il fallait à tout prix éviter une défaite trop rapide de Daech. Pourquoi ? Parce que cela profiterait au gouvernement de Bachar el-Assad, toujours tenu pour l’ennemi numéro 1 ! Il faut donc laisser Daech en vie en attendant une relève hypothétique. De mythiques rebelles modérés ? Il faut se rendre à l’évidence : il n’y a rien entre Assad et les différentes formations islamistes.

Daech est, certes, aujourd’hui mis au ban, tout comme Al-Nosra (alias Al-Qaïda), dont Fabius disait, au moment où il martyrisait la ville chrétienne de Malula, qu’il « faisait du bon boulot ». Mais il y a tous les autres, répondant aux doux noms de Ahrar al-Cham, Jaïch al-Islam, Jaïch Mouhammad, Liwa’ al-Tawhid, Al-jabhat al-Islamiya, Jaïch al-Fath, autant de viviers de fondamentalistes prêts à poser des bombes chez nous. Un de ces mouvements, tenu pour modéré, Harakat Nour al-Din al-Zenki, a récemment égorgé près d’Alep un enfant palestinien de douze ans. Le 25 juillet, l’ambassadeur de France à l’ONU ne trouvait à critiquer que l’armée syrienne et la Russie pour le bombardement d’Alep, prenant de fait le parti des islamistes. Comme le demandait son homologue syrien : « Pourquoi ne qualifie-t-on pas d’opposition armée modérée ceux qui ont attaqué le Bataclan, Nice ou Charlie Hebdo ? « 

Il y a deux jours commençait un stage d’entraînement des forces spéciales du Qatar organisé par l’armée française. Si celles-ci ont la même origine que l’équipe de football, nul doute qu’il s’agit de mercenaires tout prêts pour le djihad que ce pays « ami » soutient autant qu’il le peut.

Rappelons que l’Union européenne maintient des sanctions très dures (allant jusqu’à interdire la vente de médicaments) à l’égard des territoires syriens de la zone gouvernementale alors que ces mêmes sanctions sont levées dès que les djihadistes s’en emparent !

Un pareil aveuglement est peut-être sans précédent dans l’Histoire. Errare humanum est, perseverare diabolicum. Il y a bien quelque chose de diabolique dans ce refus de reconnaître qu’on s’est gravement fourvoyé en Syrie, cela au prix d’immenses souffrances du peuple syrien, particulièrement des chrétiens.

On dira que nos djihadistes ont poussé sur le sol français. Voire. Daech revendique la plupart des attentats, Al-Nosra les approuve. Si les auteurs sont des allumés sans doute aux ordres, c’est l’émergence de l’organisation État islamique et sa terreur médiatisée qui ont échauffé l’esprit de nos terroristes nationaux.

Il est important de chercher des solutions nationales mais on n’en trouvera pas de sérieuses tant que n’aura pas cessé cet encouragement au terrorisme que constitue la politique absurde et criminelle que nous menons au Proche-Orient.

Roland Hureaux

Source : Boulevard Voltaire

Les USA mécontents du rétablissement des frontières extérieures en Hongrie ?

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Le Visegrád Post est un nouveau magazine en ligne traitant de l’actualité des nations membres du groupe de Visegrád. Cette union de pays d’Europe centrale remonte à l’année 1335, quand les rois de Bohême, de Pologne et de Hongrie se réunirent dans la ville de Visegrád. Le groupe est revenu à la vie en 1991, juste après la chute du bloc soviétique. Aujourd’hui, il occupe une place importante dans la vie du continent européen, se plaçant régulièrement en contre-pouvoir des volontés berlino-bruxelloises, notamment en matière de politique migratoire.

La Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie sont en train de faire la démonstration qu’une autre Europe est peut-être possible. Une Europe soucieuse de l’identité de ses peuples, garante des libertés souveraines des nations qui la constituent et protectrice vis-à-vis des menaces extérieures, présentes et à venir. Demain, si Norbert Hofer gagne l’élection présidentielle autrichienne (la précédente a été invalidée en raison d’irrégularités), il ne sera pas exclu que le « V4 » s’élargisse pour devenir une sorte de néo-Empire austro-hongrois. Après demain, une France émancipée d’une classe politique déconnectée pourrait s’associer à ces pays pour contrer l’influence néfaste de l’Allemagne de Merkel.

Pour l’instant, je crois qu’il est du devoir des patriotes français de suivre attentivement ce qui se passe à l’Est et, pourquoi pas, de relayer les bonnes initiatives qui nous sont aussi profitables. Quand Viktor Orbán protège ses frontières, il respecte à la lettre les accords de Schengen initiaux. Plus encore : il protège les autres pays d’Europe. En avril dernier, le Premier ministre hongrois déclarait fort justement que l’Europe ne pouvait « devenir le nouveau logis de millions de nécessiteux à travers le monde ». Mieux : il le faisait aux côtés de Helmut Kohl dans une déclaration commune.

Le Magyar joint la parole aux actes. Viktor Orbán a, en effet, construit une barrière de plus de 200 kilomètres à sa frontière serbe, qui n’a pas l’air du goût des élites mondialistes, probablement désireuses de voir l’Europe sombrer dans le néant multiculturel à grande échelle. Le Visegrád Post nous apprend que Colleen Bell, ambassadrice américaine en Hongrie, et Kyle Scott, ambassadeur américain en Serbie, sont allés visiter une zone de transit à Röszke, ainsi qu’un groupe de « migrants » appuyés par des organisations non gouvernementales, actuellement en grève de la faim en Serbie.

Les « gentils » diplomates américains se mêlent de ce qui ne les regarde pas. Si le sort des « migrants », souvent munis de faux papiers, les préoccupe tant, ils n’ont qu’à les inviter aux États-Unis. Nous ne leur en voudrions pas le moins du monde…

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire



Un retraité menace la grande Mosquée de Lyon

Jeudi dernier dans la soirée, la grande mosquée de Lyon s’est fait des frayeurs en recevant par message téléphonique des menaces de mort d’un septuagénaire.

"Ça va péter dans cinq minutes", révélait l’interlocuteur au bout du fil. Ce mardi, les enquêteurs sont parvenus à le retrouver pour l’appréhender. Cet homme, âgé de 71 ans, est un retraité sans histoire. Mais avec les actes terroristes qui se sont perpétrés en France ces derniers mois, l’individu assure avoir voulu faire peur. Dans son message laissé à la grande mosquée, il faisait état d’une alerte à la bombe.

Affirmant connaitre des victimes des attentats de Paris, le retraité est tombé dans une certaine forme de dépression. Il a été placé sous contrôle judiciaire et est convoqué au tribunal correctionnel prochainement pour "menace de commettre un crime en raison de l’appartenance vraie ou supposée de la religion de la victime".

Source : Radioespace

Turquie : faux chiffres et vrais mensonges d’Erdoğan

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Il existe, au-delà du Bosphore, un délirant qui n’a rien à envier à feu Nicolae Ceaușescu, auquel il commence d’ailleurs à ressembler. Atteint d’une même mégalomanie, il vit depuis deux ans dans un palais de 200.000 mètres carrés aux 1.000 chambres luxueuses, a donné son nom au nouvel aéroport, à la nouvelle université et au nouveau stade de foot d’Istanbul, et fait ériger sur la butte de Çamlıca une mosquée géante qui éclipsera, par sa taille, la Mosquée bleue et Sainte-Sophie, et dans laquelle il ambitionne déjà de se faire inhumer comme autrefois les sultans ottomans.

Ce tyran en herbe, c’est le très « religieux » Recep Tayyip Erdoğan, un triste sire auquel nos éminences européennes font toujours miroiter une possible entrée dans l’Union sans même s’apercevoir que c’est lui, Erdoğan, qui se joue de leur lâcheté.

Le 15 juillet dernier, le président turc était victime – ce qui reste à prouver – d’une tentative de coup d’État. Le putsch opportunément tué dans l’œuf, les arrestations allaient se multiplier jusqu’à atteindre des chiffres hallucinants. Au 20 juillet, le quotidien turc Hürriyet, la voix de son maître, annonçait : « Quelque 8.000 policiers, 6.000 officiers de l’armée, 3.000 juges et procureurs, 20.000 enseignants et 1.500 doyens d’université ont été démis de leurs fonctions. Les fonctionnaires mis à pied se sont vus interdire de quitter le territoire, tandis que près de 10.000 militaires, magistrats et policiers font l’objet d’une procédure judiciaire. Mardi [19 juillet], la purge a été étendue à l’audiovisuel, avec 24 chaînes de télévision et radio dont la licence a été suspendue. »

Ce mardi 2 août, le ministre du Commerce turc, M. Bülent Tüfenkci, a annoncé à la presse le coût du coup d’État raté : « Si nous prenons en compte tous les avions de chasse, les hélicoptères, les armes, les bombes et les bâtiments (endommagés), le coût est de 300 milliards de livres au minimum, selon nos premiers calculs. » De plus, « de nombreuses commandes de l’étranger ont été annulées et beaucoup d’étrangers ont cessé de visiter la Turquie. Malheureusement, les putschistes ont donné de la Turquie l’image d’un pays du tiers monde avec des chars dans les rues. »

« 300 milliards de livres au minimum », soit la somme rondelette de 90 milliards d’euros ! Pour un pays dont le PIB est de… 700 milliards d’euros !

Bien sûr, il n’y a qu’Erdoğan et ses sbires pour faire semblant d’y croire. Pour les autres, « 1/8 du PIB évaporé en l’espace de 12 heures », c’est encore une fiction destinée à camoufler les pertes d’une économie turque déjà bien malade avant le putsch.

Invité mercredi sur France Info, l’économiste Ahmet Insel expliquait que la catastrophe touristique est bien réelle, mais qu’elle avait déjà largement commencé avant le putsch en raison des conflits avec la Russie et des attentats attribués au PKK. « Les grands bateaux de croisière qui accostent à Izmir et Istanbul ont été annulés à 60 % avant le coup d’État. Après, il y a évidemment eu des annulations supplémentaires. Le chiffre d’un million d’annulations doit être vrai. » Et puis il faut ajouter l’effet des purges opérées par le pouvoir turc depuis la tentative de coup d’État, et qui « frappent des pans entiers de la société, de l’armée aux médias en passant par le monde de l’éducation ».

En ce début août, l’épuration continue. Au moment où le ministre du Commerce diffusait ses chiffres rocambolesques sur le coût du putsch pour la nation, la Fédération turque de football (TFF) annonçait de son côté « avoir licencié 94 de ses membres, dont des arbitres, soupçonnés d’être impliqués dans la tentative de coup d’État ».

Bientôt, c’est la moitié du pays qui sera sous clé. De quoi relancer la construction… des prisons. Comme on dit, « Quand le bâtiment va… »

Marie Delarue

Source : Boulevard Voltaire