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samedi, 06 août 2016

La mosquée de Grigny s'érige petit à petit avec l'argent des fidèles

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En plein débat sur le financement de l'islam en France, la mosquée de Grigny avance doucement sa construction. Budgetée à plus de 4 millions d'euros, elle doit reposer intégralement sur les fidèles locaux.

Le béton des murs nus n'en laisse rien paraître mais, sous la coupole, "il y aura un arbre fruitier". A Grigny, dans l'Essonne, les musulmans rêvent de leur mosquée depuis 13 ans, sans financement étranger mais seulement avec l'argent des fidèles.

Alors que le Premier ministre Manuel Valls souhaite interdire les financements étrangers pour la construction des mosquées "pour une période à déterminer", l'imam Laïd Ziara ne cache pas sa fierté en faisant visiter le chantier en cours.

"80% de l'argent vient de Grigny et des Grignois, le reste des communes voisines", insiste le secrétaire général de l'Union des musulmans de Grigny, l'association cultuelle fondée pour superviser la construction de la mosquée.

Dès le début du projet, dans cette ville d'immigration aux nombreux musulmans de diverses sensibilités, "on a décidé de ne pas prendre d'argent de l'extérieur pour rester indépendant", explique M. Ziara, l'un des quatre imams à assurer le prêche.

Lancés dans la collecte des fonds en 2003, les responsables ont inauguré les travaux en 2012, après avoir réuni plus d'un million d'euros. De quoi financer 80% des murs et de la charpente, comme l'exigeait la mairie. Celle-ci a alloué un terrain de 2.700 m2 au centre de la ville, à la condition que la mosquée soit intégralement financée par les fidèles.

A l'heure actuelle, "il manque deux millions" sur le budget total de 4,5 millions d'euros, compte M. Ziara.

Mais le plus dur semble fait: le bâtiment principal et ses deux salles de prière ont été érigés. Au rez-de-chaussée, celle des hommes peut accueillir 1.200 fidèles, tandis que 500 femmes peuvent se partager l'étage.

La communauté musulmane utilise déjà exceptionnellement la mosquée pour les prières du ramadan, même si plomberie, électricité et décoration restent à faire.

"On a hâte qu'elle arrive, que le chantier se termine enfin", confie Hassan Elhassani. Ce Marocain de 72 ans se souvient de son arrivée à Grigny en 1981. Sans lieu de prière musulman, il avait été le premier à démarcher les commerçants pour un local privé, bien avant que la municipalité communiste ne mette en place des salles de prière.

"Peut-être que je vais mourir avant la fin du chantier", rit Haidara Bama, 75 ans. Ce Malien fait partie de l'équipe qui parcourt inlassablement le marché de Grigny pour inciter les fidèles à verser leur obole.

Sa famille et lui ont donné "plus de 20.000 euros" au fil des ans, confie-t-il.

La collecte est désormais en vitesse de croisière et chaque mois de ramadan, temps fort de jeûne dans l'islam, permet de lever des sommes importantes. En juin, l'association cultuelle a ainsi récolté 180.000 euros, selon M. Ziara.

L'organisation fait valider son action par un commissaire aux comptes et est contrôlée par la préfecture, souligne la mairie.

Le cas de Grigny est loin d'être exceptionnel. "Entre 70 et 80% des mosquées de France sont financées intégralement par les fidèles", rappelle à l'AFP Nathalie Goulet, auteure d'un récent rapport sénatorial sur le financement de l'islam en France.

Et le gros des fonds étrangers "viennent de pays de l'islam du juste milieu" comme le Maroc et l'Algérie, plutôt que de nations rigoristes comme l'Arabie Saoudite et le Qatar, poursuit la sénatrice UDI. Ces fonds financent surtout des grosses mosquées, qui ne sont pas des foyers de radicalisation et comblent un vide réel, constate-t-elle: "Sans financement, on va retourner à l'islam des caves, et c'est précisément ce contre quoi on se bat."

M. Ziara avertit: "Les mosquées qui peinent à ramasser l'argent qu'il leur faut, sont obligées d'aller tendre la main ici et là."

Il aimerait "qu'on leur facilite la tâche", par exemple avec des prêts à taux zéro, car l'emprunt classique auprès d'une banque est interdit par la finance islamique. Et surtout éviter les amalgames: "Je ne peux pas croire que l'argent étranger finance la radicalisation dans les mosquées", dit-il, assurant que "les radicaux se forment sur internet ou en prison".

Source : France soir

Les attaques en Allemagne font plonger la cote de Merkel

Le soutien en faveur de la politique d'Angela Merkel à l'égard des réfugiés et la cote de popularité de la chancelière ont plongé à la suite des attaques commises en Allemagne le mois dernier, montre un sondage diffusé vendredi par la chaîne publique ARD.

Près des deux tiers des Allemands (65 %) sont désormais mécontents de la politique d'accueil des réfugiés défendue depuis un an par la dirigeante conservatrice, qui perd douze points en juillet à 47 %.

En avril 2015, avant le début de la crise migratoire en Allemagne, la cote de la chancelière atteignait 75 %.

Un million de réfugiés

Le soutien en faveur du patron de la CSU bavaroise Horst Seehofer, qui prône une réduction de l'immigration, grimpe de 11 à 44 %.

L'Allemagne a connu cinq attaques depuis le 18 juillet qui ont fait 15 morts, dont quatre assaillants, et des dizaines de blessés.

Deux des agresseurs étaient liés à la mouvance islamiste.

Le pays a accueilli l'an dernier plus d'un million de réfugiés fuyant la guerre en Syrie, en Afghanistan et en Irak.

Le sondage a été effectué auprès de 1 003 personnes les 1er et 2 août.

Élection régionale en septembre

Le prochain test pour Angela Merkel est attendu le 4 septembre, avec l'élection régionale en Mecklembourg-Poméranie occidentale, où l'Union chrétienne-démocrate (CDU) de la chancelière sera défiée par le parti anti-immigration Alternative pour l'Allemagne (AfD).

Il y a deux jours, un autre sondage montrait que plus des deux tiers des Allemands (69 %) n'établissaient pas un lien direct entre les deux attaques islamistes du mois dernier et l'arrivée massive de réfugiés majoritairement musulmans dans le pays.

Source : Ouest France

L’éditeur français Piranha renonce à publier « Le Fascisme islamique », best-seller en Allemagne

Petite par sa taille, la maison d’édition française Piranha a-t-elle présumé de sa voracité ? Fondée en 2014, elle a publié une quarantaine de titres, de la littérature et des essais, avec un prisme fort venant d’Allemagne. Il y a deux ans, elle a acquis les droits d’un brûlot devenu depuis un best-seller outre-Rhin : Le Fascisme islamique, de l’auteur germano-égyptien Hamed Abdel-Samad, dont la parution était prévue le 16 septembre. Le Point a révélé, dans son édition en ligne du 3 août, que le patron de Piranha, Jean-Marc Loubet, avait renoncé à publier l’ouvrage, suscitant la colère de l’auteur.

Agé de 44 ans, fils d’un imam, ancien membre des Frères musulmans, Hamed Abdel-Samad est devenu une des figures incontournables de la critique de l’islam en Allemagne. Il vit sous protection policière, en raison de menaces reçues à cause de ses prises de position.

Cet essai, publié chez l’éditeur généraliste Droemer Knaur, a reçu un accueil mitigé de la communauté scientifique, mais a rencontré un succès populaire. M. Abdel-Samad y fait des raccourcis historiques et esquisse des comparaisons entre l’idéologie fasciste et l’islamisme, en remontant jusqu’aux origines du Coran. En France, sa démarche est proche de celle du philosophe Michel Onfray, qui entend penser l’islam en athée.

Raisons de sécurité

Le choix de M. Loubet de renoncer à la publication du Fascisme islamique est d’autant plus surprenant que les frais d’achats de droits et de traduction s’élèvent à 12 000 euros environ, une somme non négligeable pour une petite structure, qu’il va devoir passer en pertes et profits. En janvier 2016, le livre a été publié aux Etats-Unis, sans provoquer de tumulte.

 

Mais, pour justifier cette décision, M. Loubet avance des raisons de sécurité. « Je ne mesurais pas le risque que cela aurait fait peser sur mon personnel », dit-il. « En deux ans, la situation a complètement changé », poursuit-il, et, après l’attentat de Nice, l’émergence de réactions d’hostilité à l’égard de la population musulmane a servi de déclic. « Dans le contexte actuel, le livre de Hamed Abdel-Samad risque plus d’être récupéré que d’apporter matière à réflexion », estime-t-il.

M. Loubet ne veut pas polémiquer avec son auteur, qu’il n’a jamais rencontré. Mais dans un courriel envoyé fin juillet à son agent, il a aussi écrit qu’il ne souhaitait pas « apporter de l’eau au moulin » de l’extrême droite. C’est cette explication qui a fait bondir M. Abdel-Samad, ainsi que la presse allemande qui en a eu connaissance. Pour l’hebdomadaire Der Spiegel, « ce livre a été controversé en Allemagne (…). On peut débattre là-dessus. c’est pourquoi de tels livres existent. Mais il faut vouloir ce débat. »

En France, le livre pourrait toutefois paraître, si l’auteur, l’éditeur allemand et l’agent s’accordent sur un nouvel éditeur. Pour l’instant, seul David Serra, responsable des éditions Ring, s’est manifesté en contactant l’auteur et l’éditeur français. « Ce sont des thématiques qui nous intéressent », a-t-il affirmé.

Alain Beuve-Méry

Source : Le Monde

Vienne ne veut plus d'Ankara dans l'UE

Turquie : Le chancelier autrichien Christian Kern a appelé mercredi l'UE à cesser les pourparlers d'adhésion de la Turquie.

Le chancelier autrichien Christian Kern a appelé mercredi l'UE à cesser les pourparlers d'adhésion de la Turquie. Le ministre turc des Affaires européennes, Omer Celik, s'est dit troublé jeudi par la proximité entre ces propos et les positions de l'extrême droite.

«La critique est assurément un droit démocratique, mais il doit y avoir une différence entre critiquer la Turquie et être contre la Turquie», a déclaré M. Celik devant la presse à Ankara.

Christian Kern a estimé mercredi soir que «les normes démocratiques turques sont loin d'être suffisantes pour justifier une accession» de la Turquie à l'UE, alors qu'Ankara mène une purge d'ampleur à la suite du putsch avorté du 15 juillet. «Nous devons faire face à la réalité: les négociations d'adhésion ne sont plus que de la fiction», a-t-il ajouté devant les médias autrichiens.

L'adhésion de la Turquie à l'UE connaissait déjà des problèmes depuis que le président turc Recep Tayyip Erdogan a suggéré de rétablir la peine de mort.

Discussions au sommet européen

Le chancelier autrichien a déclaré qu'il voulait un débat sur le sujet lors du Conseil européen le 16 septembre. Il préconise plutôt à l'UE de chercher de «nouvelles solutions alternatives» pour aider l'économie turque à se rapprocher des exigences européennes.

La Turquie «reste un partenaire important dans les questions de sécurité et d'intégration», a indiqué Christian Kern, soulignant le rôle clé du pays dans la crise des migrants.

En mars, Ankara et l'UE ont signé un pacte destiné à tarir les traversées de migrants des côtes turques vers les îles grecques, et qui permet le renvoi en Turquie des migrants, en échange de contreparties politiques et financières, dont l'accélération des négociations d'adhésion.

Source : Tdg.ch

Pourquoi l’Église de France ne peut contrer l’islam

Une fois de plus, les autorités de l’Église de France ont montré qu’elles n’avaient toujours pas pris la mesure du danger que représente l’islam dans notre pays. Ainsi, Mgr Vingt-Trois, dans son homélie à la messe d’hommage aux victimes de Saint-Étienne-du-Rouvray, a cru bon de rappeler qu’« on ne construi[sai]t pas l’union de l’humanité en chassant les boucs émissaires ». Évoquant les terroristes, il a dénoncé « ceux qui se drapent dans les atours de la religion pour masquer leur projet mortifère ». Non, vraiment, ceux qui ensanglantent actuellement notre pays n’ont rien à voir avec l’islam… Un mot, d’ailleurs, soigneusement éludé par le cardinal, tout autant que celui d’islamisme. Au contraire, l’essentiel de son sermon fut consacré à une vigoureuse critique sociale.

 

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Il y a des moments où la réalité vous rattrape, où la violence des faits s’impose à votre intelligence, dissipant les mirages où elle pouvait se trouver. Si bien des Français ouvrent désormais les yeux sur les conséquences de l’immigration massive que nous subissons depuis longtemps, il n’en est pas de même de notre clergé dans son immense majorité, vis-à-vis de l’islam. La raison est simple : cette prise de conscience ne peut se faire sans un complet changement de logiciel de pensée. Or, ce logiciel a été installé dans les esprits ecclésiastiques lors du concile de Vatican II, avec ses fameux textes sur la liberté religieuse, l’œcuménisme et le dialogue interreligieux.

Forgeant une doctrine d’action, Vatican II a cristallisé une pensée plus ancienne, que le pape saint Pie X avait qualifiée de modernisme. S’inspirant de l’idéalisme moderne (Descartes, Kant, Hegel), cette pensée considère que l’esprit humain est incapable d’atteindre des vérités objectives et que, tout au plus, il peut appréhender des phénomènes… qu’il a lui-même construits.

En matière religieuse, les conséquences de cette manière de penser sont catastrophiques. La foi n’est plus l’adhésion volontaire de notre intelligence à un donné révélé par Dieu et transmis par l’Église ; elle est un sentiment immanent, présent en tout homme (quoique à des degrés divers). De ce fait, peu importe ce que l’on croit, l’essentiel est de croire. L’expérience personnelle prime sur l’objectivité du contenu. Dès lors, l’islam, comme les autres croyances religieuses, est donc chose bonne. Toutes les critiques à son encontre, notamment sur sa violence intrinsèque, glissent sur notre clergé comme l’eau sur les plumes d’un canard.

De même que, sur le plan politique, nos dirigeants vivant dans l’idéologie du cosmopolitisme sont incapables de sortir la France de l’ornière terroriste dans laquelle elle se trouve, il ne faut rien attendre sur le plan religieux de notre clergé tant qu’il n’aura pas renoncé à ses folies modernistes.


Albert Laurent
 
 

Ils égorgeront d’autres curés

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La semaine dernière, c’était l’homélie du cardinal Ving-Trois sur les « déviances » de notre société. La « bergesphère » LGBT se déchaîne. De Technikart à Libé, on mobilise. Un cardinal, dans son sermon, ose remettre en question le dogme républicain du mariage « pour tous » ! Honte à lui, récupération, arriéré, le cardinal est agoni d’insultes et d’injures.

Cette semaine, c’est le pape en personne. On le sait, c’est toujours dans les avions que naissent les polémiques. Pour un journaliste, l’occasion de se faire un nom : accrédité, il va partager une intimité avec une haute personnalité. Il faut faire un sujet.

– Premier temps de la manœuvre : rapporter un « entretien exclusif » quand on a échangé trois phrases dans les transports en commun. Facile, le lecteur moyen accorde l’infaillibilité à la parole papale. Qu’importe s’il s’exprime en concile, dans une homélie, ex cathedra ou en sortant des toilettes de l’avion.

– Deuxième temps : énerver la sphère de droite. Là aussi, c’est facile. À la une : « Pape François : j’aime les immigrés. » On a fait pareil dans l’autre sens : « Pape François : je n’aime pas les déviances » et c’est le marais qui s’enflamme. Un jour, la presse nous explique que le pape est réac, le lendemain, qu’il est progressiste. On aime ça jusqu’à l’addiction. Cliquer sur « J’aime » ou « J’aime pas » plusieurs fois par heure.

– Troisième temps : pointer du doigt. Aujourd’hui, Le Monde, L’Obs, Libé enfoncent le clou sur la tête des vilains cathos réacs de droite identitaires racistes et homophobes qui s’énervent.

Le pape ne fait pas de politique, il ne recherche pas les suffrages, ce n’est pas lui qui alloue les budgets de la Défense ni décide de l’ouverture des frontières. Chacun son job. On n’a pas besoin d’une bulle du pape pour prendre en main le destin de notre pays ; serions-nous devenus faibles à ce point ? Et si le pape avait la moindre influence sur ce qui se passe en France, on le saurait : les églises seraient pleines, le mariage homo n’existerait pas et les politiciens se disputeraient ses indulgences. Ce sont nos hommes politiques, ces moralisateurs nous sermonnant sans cesse, qui se prennent pour des curés. Ce sont les conditions du débat où la polémique émotive en 140 signes tient lieu d’échange d’idées : on hurle aujourd’hui contre le pape et, demain, on couinera quand Hollande, Juppé ou Sarko seront élus.

Orchestrer la polémique autour de l’Église une semaine après un tel crime, une telle profanation, voici la dernière perversité de notre presse. Hélas, nombre d’élégants de droite sont tombés, encore une fois, dans le panneau.

On se plaît à citer ici Urbain II, les Templiers, etc. En 1095, il y avait foule de pèlerins sur les chemins de Jérusalem. En août 2014, le pape a appelé au combat contre l’État islamique. Combien ont suivi son appel ? Si les églises étaient pleines, personne ne pourrait y égorger de curé.


Maxime de La Devèze
 

Quand le racisme anti-blanc fait son cinéma

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Il existe deux types de racisme. Le premier est le racisme de mépris, consistant en une émotion intensément négative à l’égard d’un individu, ou groupe d’individus, perçu comme inférieur ou sans intérêt. Ce racisme de mépris est, depuis des décennies, combattu et réprimé dans tout l’Occident, ou du moins dans sa population autochtone.

Puis il y a le racisme d’envie, consistant en une émotion hostile causée par un ressentiment face au bonheur et aux avantages (réels ou fantasmés) d’un individu, ou groupe d’individus. Aujourd’hui, le racisme anti-blanc est un racisme d’envie, tout comme l’est, dans un sens, l’antisémitisme. Cependant, et à la différence de ce dernier, il est au mieux incompris, au pire ignoré et, pour certains (tels les « Indigènes de la République »), même mérité.

Outre les agressions et humiliations, tant verbales que physiques, que doivent endurer des milliers d’Européen(ne)s sur la terre même de leurs ancêtres, ils doivent aussi assister au hold-up de leur histoire – héros et légendes.

En effet, depuis quelques années maintenant, Hollywood et l’industrie des séries télé, tout en étant encouragés par la presse, imposent de plus en plus d’acteurs noirs ou métis afin de jouer des rôles tel que le dieu viking Heimdall (Thor), Lancelot du Lac (Once Upon a Time) ou encore la reine Marguerite d’Anjou, épouse du roi Henri VI d’Angleterre (The Hollow Crown). Ce processus n’est pas près de s’arrêter puisqu’en 2017 deux superproductions américaines africaniseront un autre chevalier de la Table ronde, Bédivère (Le Roi Arthur : la légende de l’épée), et Petit Jean (Robin des Bois : Origines).

Pourtant, ce révisionnisme historique ne provoque pas la même levée de boucliers que lorsque des Blancs jouent des rôles de Noirs. Ainsi, en 2015, Le Monde titrait : « Othello joué par un Blanc : le théâtre français est-il raciste ? » La même année, c’est Les Inrocks qui dénonçaient le « whitewashing » (choisir des acteurs blancs pour jouer des personnages qui ne le sont pas) à la suite de la sortie de Gods of Egypt, qui se déroule en Égypte antique et où de nombreux personnages, dont les dieux Seth et Horus, sont interprétés par des Blancs. Par ailleurs, L’Express nous apprenait, le mois dernier, que Leonardo DiCaprio était visé par une pétition afin de l’empêcher de jouer le rôle du poète persan Rûmî.

Il y a donc un deux poids deux mesures évident…

Cette tentative de falsification de l’histoire des Européens ne doit pas être prise à la légère car elle ne cache ni plus ni moins qu’un racisme d’envie, car il est insupportable qu’un Européen puisse ressentir du bonheur et de la fierté en voyant ses héros portés au grand écran. Aussi, il y a un désir pervers visant à désarticuler et enfouir l’histoire des Européens afin qu’ils perdent tous les points de repère qui pourraient les aider à se rappeler qui ils sont. En bref, après 40 années de « haine de soi », voici que l’on entre dans l’ère de « l’oubli de soi ».


Xavier Scott
 

Burkini obligatoire à Marseille : c’est aussi cela, la guerre…

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Une association de femmes des quartiers nord de Marseille, Smile13, propose, le 10 septembre prochain, d’organiser, dans un parc aquatique aux périphéries de la ville, une journée burkini, où le bikini serait interdit. Les dames sont sommées de se cacher cheveux, épaules, cou, bras, poitrine, ventre, cuisses, mollets. On ignore si leur bouche, leurs mains et leurs pieds échapperont au regard impudique des hommes… Ces derniers sont priés de rester chez eux, sauf s’ils sont encore des enfants de moins de 10 ans, ou des maîtres-nageurs.

Les arguments utilisés (permettre à des femmes pudiques musulmanes de sortir de chez elles) sont les mêmes que ceux qu’employaient Martine Aubry et les siens, à Lille, il y a plus de dix ans maintenant, pour justifier les piscines communautaristes. Apparemment, des élus LR et FN montent au créneau, et la journée pourrait être annulée.

Il serait intéressant de savoir qui finance Smile13, et le montant des aides dont bénéficie cette association. Rappelons que, le 10 février 2012, le procureur de la République, Jacques Dallest, avait considéré que l’élue socialiste de Marseille, Sylvie Andrieux, était intervenue « très concrètement » pour attribuer des subventions à des associations inexistantes et qu’elle était au centre d’un « clientélisme politique » destiné à une « fidélisation de l’électorat et d’intérêts politiques ». Le détournement de fonds publics, de 2005 à 2009, se montait à 700.000 euros, prix à payer pour cette élue des quartiers nord pour obtenir le vote des cités.

Mais au-delà des spécificités marseillaises, c’est la stratégie des disciples de l’islam qui mérite de retenir l’attention. Smile13 organise des cours d’arabe (en lisant le Coran) et des ateliers de cuisine ramadan. Comment ne pas voir, dans l’organisation de cette journée, la volonté, de la part de ses animatrices, d’imposer à notre pays les « bonnes » pratiques musulmanes, au détriment de nos principes laïques et républicains, marqués notamment par la mixité, la privatisation du fait religieux et l’égalité hommes-femmes ?

Comment ne pas y voir la poursuite de la conquête de l’espace public – certains diraient la guerre sous d’autres formes – par les voiles, de plus en plus nombreux dans nos rues, mais aussi dans nos universités, les qamis, les djellabas, les barbes, les boucheries halal, les mosquées et autres marqueurs visibles de l’offensive de l’islam ?

Certains pourraient s’indigner de l’indécence d’une telle requête, dans une période où des adeptes de cette religion ont déjà tué 250 personnes sur le sol français, en dix-huit mois, et que deux d’entre eux viennent d’égorger un prêtre dans une église.

Pourquoi se gêneraient-ils ? Les socialistes sont tellement paniqués qu’ils sont prêts à toutes les concessions avec de prétendus musulmans modérés. Ceux-ci, adeptes de la taqîya, vont leur promettre que l’islam de France sera une arme efficace contre le terrorisme, mais que cela a un prix. Exit, donc, entre autres, notre laïcité, bradée par Cazeneuve et Valls, qui sont prêts à ce que nos impôts paient le salaire des imams !

Seul problème, chez les soldats d’Allah : tout compromis est compris comme un signe de faiblesse qui va les encourager à exiger toujours davantage.

Aujourd’hui, c’est le burkini dans des piscines marseillaises. Demain, ce seront d’autres revendications politico-religieuses communautaristes. La multiplication de ces requêtes n’a qu’un but : accélérer la soumission de la France à la charia. Comme quoi il n’y a pas que les attentats qui sont des actes de guerre.

Pierre Cassen

Source : Boulevard Voltaire



La mosquée de Cherbourg taguée

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Notre mosquée a été profanée ce jeudi matin par des tags islamophobes. Des inscriptions du type : STOP ISLAM avec des croix gammées ont été marquées sur la porte et sur la façade du lieu de culte…

Les mêmes tags ont été inscrits un peu plus loin de la mosquée, sous un immeuble dans la même rue.

L’agression a eu lieu , probablement, après 9h du matin, puisqu’à l’aube (au moment de la prière, 5h )  il n’y avait pas de tags.

L’ensemble de fidèles est  étreint d’angoisse  et d’anxiété par rapport à ce qui est arrivé à leur  lieu de culte, réputé calme et discret…Et  s’interroge sur le devenir de la fameuse «  caméra de vidéosurveillance » promise depuis voilà un an par l’autorité publique. Certains fidèles murmurent  que  si cette caméra avait  été installée, on aurait sûrement pu identifier les auteurs de ces actes.

La mosquée envisage porter plainte contre X. Une enquête sérieuse devra être menée par les services compétants  afin d’identifier les agresseurs.

Pour la sécurité de tout le monde, je crois qu’il serait judicieux qu’une équipe de  la police nationale effectue des tours réguliers dans la journée et en soirée autour du lieu culte…pour dissuader toute  tentative d’atteinte à l’ordre public.

Malgré tout, j’appelle l’ensemble de mes coreligionnaires  à ne pas céder à la provocation, à  garder sang froid et à adopter une attitude de sagesse, de tolérance et de respect des valeurs républicaines.

Source : islamdelamanche

 

Violente charge de Trump contre l'immigration

Le candidat républicain s'est une nouvelle fois servi de l'image du cheval de Troie pour évoquer l'immigration aux Etats-Unis.

 

Le candidat républicain à la Maison Blanche Donald Trump s'en est longuement pris jeudi 4 août aux immigrés représentant à ses yeux une menace terroriste sur le territoire américain, citant plusieurs pays à majorité musulmane lors d'un meeting de campagne.

«Des centaines de milliers de réfugiés, qui viennent des territoires et des pays les plus dangereux de la terre, n'est-ce pas? Il faut mettre fin à cette pratique», a-t-il déclaré à Portland, dans le Maine, dans le coin nord-est des Etats-Unis.

«Nous laissons entrer des gens qui viennent de pays terroristes et qui ne devraient pas en avoir le droit, car nous ne pouvons pas les contrôler», a-t-il dit. «Nous ne savons rien d'eux, cela pourrait être le plus grand cheval de Troie de tous les temps».

«Nous avons affaire à des animaux»

L'homme d'affaires a recours depuis l'année dernière à l'image du cheval de Troie pour dénoncer l'accueil de réfugiés syriens aux Etats-Unis. Mais il s'en est pris jeudi à une plus grande catégorie d'immigrés venant principalement de pays à majorité musulmane, prenant le temps d'énumérer des cas particuliers recensés sur une feuille.

Donald Trump a cité l'affaire d'un étudiant marocain arrêté aux Etats-Unis pour un projet d'attentat, puis le cas d'un réfugié ouzbek --butant au passage sur le mot-- poursuivi pour avoir cherché à former des recrues à la fabrication de bombes. «Nous avons affaire à des animaux», a dit Donald Trump.

Le candidat a également évoqué les arrestations ou condamnations de personnes originaires de Syrie, de Somalie, d'Afghanistan, des Philippines, d'Irak, du Pakistan et du Yémen. Il a rappelé l'existence d'une filière djihadiste, au sein de la communauté somalienne du Minnesota, et regretté que les Etats-Unis aient accueilli comme réfugiés les frères Tsarnaev, responsables de l'attentat du marathon de Boston en 2013.

«Vous avez le choix entre être intelligent, rusé et dur ou être très, très bête et aveugle», a déclaré Donald Trump. «Hillary Clinton veut en accueillir par centaines de milliers», a-t-il assuré à ses partisans.

Source : 24heures.ch

 

Ce samedi 6 août à 14 h

Le Cercle de Formation Solidariste organise un ciné-club avec la projection du film "Mort d'un président" qui est un documentaire-fiction très bien fait et très troublant qui permet d'illustrer à merveille toutes les manipulations possibles, tant de la presse que des gouvernements.

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Le film sera suivi d'un débat sur ce sujet.

 

Au Centre Gorgios et Manolis à Bruxelles.

 

Plus de renseignements à cfs@nation.be