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samedi, 06 août 2016

Quand le racisme anti-blanc fait son cinéma

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Il existe deux types de racisme. Le premier est le racisme de mépris, consistant en une émotion intensément négative à l’égard d’un individu, ou groupe d’individus, perçu comme inférieur ou sans intérêt. Ce racisme de mépris est, depuis des décennies, combattu et réprimé dans tout l’Occident, ou du moins dans sa population autochtone.

Puis il y a le racisme d’envie, consistant en une émotion hostile causée par un ressentiment face au bonheur et aux avantages (réels ou fantasmés) d’un individu, ou groupe d’individus. Aujourd’hui, le racisme anti-blanc est un racisme d’envie, tout comme l’est, dans un sens, l’antisémitisme. Cependant, et à la différence de ce dernier, il est au mieux incompris, au pire ignoré et, pour certains (tels les « Indigènes de la République »), même mérité.

Outre les agressions et humiliations, tant verbales que physiques, que doivent endurer des milliers d’Européen(ne)s sur la terre même de leurs ancêtres, ils doivent aussi assister au hold-up de leur histoire – héros et légendes.

En effet, depuis quelques années maintenant, Hollywood et l’industrie des séries télé, tout en étant encouragés par la presse, imposent de plus en plus d’acteurs noirs ou métis afin de jouer des rôles tel que le dieu viking Heimdall (Thor), Lancelot du Lac (Once Upon a Time) ou encore la reine Marguerite d’Anjou, épouse du roi Henri VI d’Angleterre (The Hollow Crown). Ce processus n’est pas près de s’arrêter puisqu’en 2017 deux superproductions américaines africaniseront un autre chevalier de la Table ronde, Bédivère (Le Roi Arthur : la légende de l’épée), et Petit Jean (Robin des Bois : Origines).

Pourtant, ce révisionnisme historique ne provoque pas la même levée de boucliers que lorsque des Blancs jouent des rôles de Noirs. Ainsi, en 2015, Le Monde titrait : « Othello joué par un Blanc : le théâtre français est-il raciste ? » La même année, c’est Les Inrocks qui dénonçaient le « whitewashing » (choisir des acteurs blancs pour jouer des personnages qui ne le sont pas) à la suite de la sortie de Gods of Egypt, qui se déroule en Égypte antique et où de nombreux personnages, dont les dieux Seth et Horus, sont interprétés par des Blancs. Par ailleurs, L’Express nous apprenait, le mois dernier, que Leonardo DiCaprio était visé par une pétition afin de l’empêcher de jouer le rôle du poète persan Rûmî.

Il y a donc un deux poids deux mesures évident…

Cette tentative de falsification de l’histoire des Européens ne doit pas être prise à la légère car elle ne cache ni plus ni moins qu’un racisme d’envie, car il est insupportable qu’un Européen puisse ressentir du bonheur et de la fierté en voyant ses héros portés au grand écran. Aussi, il y a un désir pervers visant à désarticuler et enfouir l’histoire des Européens afin qu’ils perdent tous les points de repère qui pourraient les aider à se rappeler qui ils sont. En bref, après 40 années de « haine de soi », voici que l’on entre dans l’ère de « l’oubli de soi ».


Xavier Scott
 

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