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samedi, 06 août 2016

Burkini obligatoire à Marseille : c’est aussi cela, la guerre…

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Une association de femmes des quartiers nord de Marseille, Smile13, propose, le 10 septembre prochain, d’organiser, dans un parc aquatique aux périphéries de la ville, une journée burkini, où le bikini serait interdit. Les dames sont sommées de se cacher cheveux, épaules, cou, bras, poitrine, ventre, cuisses, mollets. On ignore si leur bouche, leurs mains et leurs pieds échapperont au regard impudique des hommes… Ces derniers sont priés de rester chez eux, sauf s’ils sont encore des enfants de moins de 10 ans, ou des maîtres-nageurs.

Les arguments utilisés (permettre à des femmes pudiques musulmanes de sortir de chez elles) sont les mêmes que ceux qu’employaient Martine Aubry et les siens, à Lille, il y a plus de dix ans maintenant, pour justifier les piscines communautaristes. Apparemment, des élus LR et FN montent au créneau, et la journée pourrait être annulée.

Il serait intéressant de savoir qui finance Smile13, et le montant des aides dont bénéficie cette association. Rappelons que, le 10 février 2012, le procureur de la République, Jacques Dallest, avait considéré que l’élue socialiste de Marseille, Sylvie Andrieux, était intervenue « très concrètement » pour attribuer des subventions à des associations inexistantes et qu’elle était au centre d’un « clientélisme politique » destiné à une « fidélisation de l’électorat et d’intérêts politiques ». Le détournement de fonds publics, de 2005 à 2009, se montait à 700.000 euros, prix à payer pour cette élue des quartiers nord pour obtenir le vote des cités.

Mais au-delà des spécificités marseillaises, c’est la stratégie des disciples de l’islam qui mérite de retenir l’attention. Smile13 organise des cours d’arabe (en lisant le Coran) et des ateliers de cuisine ramadan. Comment ne pas voir, dans l’organisation de cette journée, la volonté, de la part de ses animatrices, d’imposer à notre pays les « bonnes » pratiques musulmanes, au détriment de nos principes laïques et républicains, marqués notamment par la mixité, la privatisation du fait religieux et l’égalité hommes-femmes ?

Comment ne pas y voir la poursuite de la conquête de l’espace public – certains diraient la guerre sous d’autres formes – par les voiles, de plus en plus nombreux dans nos rues, mais aussi dans nos universités, les qamis, les djellabas, les barbes, les boucheries halal, les mosquées et autres marqueurs visibles de l’offensive de l’islam ?

Certains pourraient s’indigner de l’indécence d’une telle requête, dans une période où des adeptes de cette religion ont déjà tué 250 personnes sur le sol français, en dix-huit mois, et que deux d’entre eux viennent d’égorger un prêtre dans une église.

Pourquoi se gêneraient-ils ? Les socialistes sont tellement paniqués qu’ils sont prêts à toutes les concessions avec de prétendus musulmans modérés. Ceux-ci, adeptes de la taqîya, vont leur promettre que l’islam de France sera une arme efficace contre le terrorisme, mais que cela a un prix. Exit, donc, entre autres, notre laïcité, bradée par Cazeneuve et Valls, qui sont prêts à ce que nos impôts paient le salaire des imams !

Seul problème, chez les soldats d’Allah : tout compromis est compris comme un signe de faiblesse qui va les encourager à exiger toujours davantage.

Aujourd’hui, c’est le burkini dans des piscines marseillaises. Demain, ce seront d’autres revendications politico-religieuses communautaristes. La multiplication de ces requêtes n’a qu’un but : accélérer la soumission de la France à la charia. Comme quoi il n’y a pas que les attentats qui sont des actes de guerre.

Pierre Cassen

Source : Boulevard Voltaire



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