mercredi, 10 août 2016
Annulations en cascade : les maires crèvent de trouille
Des annulations de festivités comme s’il en pleuvait ! Du nord au sud, d’est en ouest en passant par le centre et Paris, cette année, Français ou touristes seront privés de feux d’artifice, de démonstrations aériennes ou de festivals de cinéma au grand air. Et Lille, la ville de Martine Aubry, « suspend » sa grande braderie commerciale.
« Une décision extrêmement douloureuse pour moi à prendre, je dirai même effrayante, dure », dit-elle, l’air mal à l’aise. Et de mettre en avant sa « responsabilité morale » pour éviter qu’« il puisse y avoir des blessés, voire des morts dans cette braderie ». Autrement dit : dans notre ville ou venus d’ailleurs existent de dangereux individus en liberté prêts à tuer et, étant incapable d’assurer votre sécurité, à vous honnêtes citoyens, je vous prie de rester chez vous. Martine Aubry, qui n’a jamais caché sa grande sympathie pour son électorat musulman, se couche ainsi devant la partie extrémiste de celui-ci. Elle avoue, d’ailleurs, clairement et sans honte ne pas « réussir à réduire les risques »… alors que l’État n’utilise même pas les 90 % de l’arsenal juridique à sa disposition, comme le soulignait récemment Marion Maréchal-Le Pen.
Ah, ils ont l’air fin, à présent, tous ces maires Charlie ! Après avoir dit aux Français de ne pas avoir peur, de continuer de s’amuser, de consommer, ils crèvent de trouille à l’idée que le prochain attentat se produise dans leur ville ! Mais ce n’est pas seulement cela, l’annulation des festivités. Par exemple, la suppression de la braderie, en plus d’être traditionnelle, s’avère aussi un cruel manque à gagner pour les commerçants. 40.000 euros pour un petit restaurant comme le mien, disait un propriétaire, sur BFM TV, effondré. Et que dire des touristes qui, cette année comme pour les autres qui s’annoncent aussi sombres, renonceront à venir dans notre pays ?
Ah, comme ils sont beaux, ces maires qui n’ont eu de cesse de courtiser l’électorat musulman, maintenant que plusieurs dizaines de milliers d’individus potentiellement terroristes s’apprêtent à passer à l’attaque aux cris d’Allah Akbar ! C’est la même Martine Aubry qui, dans une bouffée délirante, s’exclamait, il n’y a pas si longtemps, devant un parterre de voilées, de burqas et de djellabas, qu’elle s’emmerdait « quand on est tous pareils ». Force est de constater que, depuis, les différences tuent beaucoup.
C’est donc cela, liberté et « vivre ensemble », de rester gentiment cloîtrés chez nous parce que, dehors, tout près, l’État se révèle impuissant à assurer notre sécurité ? Aujourd’hui, on annule les manifestations estivales, demain, on impose chaque soir un couvre-feu ? « Daech ne nous impose rien », vient de dire le résident de l’Élysée en goguette, à Rio. En fait, après avoir pactisé, donné, accordé à l’islam de plus en plus conquérant, l’État a capitulé.
Ah, elle peut être fière, Martine Aubry ! Avec son militantisme quasi pathologique des immigrés, des clandestins, sa culture de l’excuse à l’égard des petits voyous des banlieues, avec sa vision communautariste de la société et ses liaisons dangereuses avec le sulfureux Amar Lasfar, cela a bel et bien abouti à ce qui lui tenait à cœur : une « nouvelle civilisation ». Qui ne peut plus rien fêter ou célébrer. Ce ne sont pas les socialistes qui nous serinent le progressisme ?
Caroline Artus
10:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
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