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mercredi, 10 août 2016

Du vivre ensemble au vivre séparément : un phénomène irréversible ?

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Tous les étés, la même rengaine : commissariats et gendarmeries sont attaqués dans les zones de non-France. Souvent au moment de la fête nationale, date choisie par certains individus pour exprimer leur haine de la France. Pas plus les attentats que l’état d’urgence n’ont pu y changer quelque chose. Au contraire, peut-être, l’islamisme prospérant là où se trouve la racaille.

Un article de Paris Match témoigne de l’état de délabrement de certains quartiers administrativement français, rongés par l’islamisme, la délinquance de droit commun et l’assistanat. Les « jeunes » interrogés pour les besoins du reportage sont un peu confus, souvent portés sur les théories du complot, mais ils ont quelques certitudes. Ils vivent à Toulouse, dans le Grand Mirail. De leur point de vue, la loi d’Allah est supérieure aux lois de la République. D’ailleurs, ils ne se sentent français que pour vivoter grâce aux aides sociales qu’ils cumulent souvent aux profits générés par de menus larcins. Samir déclare ainsi : « Pour moi, l’islam est incompatible avec la République, […] C’est à la laïcité, à vous, de vous adapter à notre culte, pas l’inverse. […] La communauté musulmane pourrait se rebeller. Vous êtes loin de la réalité. Pour moi, la guerre civile est inévitable. » Un message reçu cinq sur cinq par les politiciens arrangeants, clientélistes et lâches qui nous gouvernent.

J’aimerais adresser deux réflexions au charmant Samir : si ce pays lui déplaît, il est tout à fait libre de le quitter, nous ne lui en voudrions pas, car la France n’a pas à s’adapter à lui ; en outre, pour qu’il y ait une guerre civile, il faudrait considérer que Samir est un Français, ce qui me paraît discutable puisque son assimilation à la communauté nationale a manifestement échoué dans les grandes largeurs. Samir n’est pas le seul dans ce cas. L’échec de l’intégration des populations immigrées est patent. Pensez donc qu’en 2016, des islamistes louent un centre aquatique pour des femmes qui s’y baigneront en « burkini » (néologisme formé par la contraction de « burka » et « bikini »). Français de papiers, ils entendent vivre selon leurs propres lois, éloignées de nos mœurs nationales. Il leur faut donc songer à plier bagages.

Nous ne devrions pas prendre à la légère ces exemples. Ils s’ajoutent à un contexte catastrophique : la démographie du Sud explose, le monde musulman subit des changements politiques majeurs, l’islam de combat s’est durablement réveillé, l’Occident est en pleine crise identitaire (ce qui entraîne une crise institutionnelle, les institutions politiques occidentales étant consubstantiellement liées à son identité historique). En sus de ces problématiques majeures, les apprentis sorciers du marxisme culturel tentent de créer une lame de fond insurrectionnelle, nourrie par la haine des forces de l’ordre et un racisme anti-blancs latent chez les personnes d’ascendance extra-européenne. L’affaire Adama Traoré est symptomatique de cet état de fait, de même que les marches organisées pour la mort du pitbull AK-47 lors d’une intervention de la gendarmerie dans le quartier de La Courneuve.

Contrairement à ce qu’avancent quelques penseurs, sortir de l’impasse présente passera par la réconciliation entre la France historique et son incarnation temporelle : l’État. Fermeté, ordre, souveraineté totale, c’est-à-dire souveraineté enracinée. La souveraineté, c’est d’abord être à soi-même sa propre norme. Ceux qui vivent en France doivent vivre avec la France éternelle, ou s’effacer. Autrement, il n’y aura plus de « nous », mais des « ils » séparés par des grillages et des fils barbelés. Faute d’avoir fermé nos frontières naturelles, nous en recréerons à l’intérieur du pays. Cela a déjà commencé. Vous ne le voyez pas ?

Gabriel Robin

Source : Boulevard Voltaire

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