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samedi, 13 août 2016

Sondage : les Belges disent non à l’immigration

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Une personne sur dix : c’est la proportion de Belges observant de façon favorable et bienveillante l’arrivée de migrants dans le pays, selon un sondage Le Soir/Ipsos publié le 11 août. Autant écrire qu’il n’y a pas grand monde, en dehors des cénacles bien-pensants, pour qualifier de positifs les mouvements migratoires ayant transformé l’image de la Belgique depuis plusieurs décennies.

Par ailleurs, dans ce même sondage, six personnes sur dix estiment que les immigrés sont trop nombreux dans une contrée où le nombre d’étrangers a déjà allègrement dépassé le million sur une population totale avoisinant les 11 millions d’habitants.

Sur les terres de la bien-pensance, on « relativise » les chiffres qu’il importerait de remettre dans le contexte de l’arrivée de migrants et des 39.000 demandes d’asile parvenues l’an dernier. Les bonnes âmes n’ont pas manqué de tracer un parallèle avec un précédent historique : en 2000, 45.000 personnes avaient remis un dossier et, selon le très politiquement correct François De Smet, directeur de Myria, le centre fédéral chargé des migrations, « une bonne partie de ces gens sont repartis, sont allés ailleurs ou sont restés ou ont été parfaitement intégrés […] Deux demandeurs d’asile pour mille habitants en Europe, ce n’est pas cela qui peut bouleverser notre démographie, notre identité et nos valeurs. »

Certains, décidément, ne semblent pas vivre dans le même monde que la majorité des Belges et ne remarquent pas, ou ne veulent pas remarquer, la présence accrue de migrants dans certaines villes, notamment de taille moyenne, où l’on était moins habitué à la diversité et à la multiculturalité que dans les grands centres urbains. C’est notamment le cas à Namur, capitale de la Wallonie, où l’exaspération commence à monter.

L’enquête menée dans vingt-deux pays à travers le monde révèle une moyenne européenne de 20 % d’opinions favorables sur l’immigration. Le constat est donc partagé par l’ensemble des peuples du continent. Pourtant, les dirigeants, à quelques notables exceptions, ont ceci de commun qu’ils restent aveuglés et méprisent le sentiment des peuples qui, en rien, ne souhaitent une immigration massive qui a tout de la catastrophe économique, identitaire, sociale et culturelle.

Par ailleurs, 53 % des Belges sont convaincus que des terroristes se sont immiscés parmi les réfugiés, 55 % estiment que les migrants sont venus dans nos pays pour des raisons économiques, 19 % jugent que l’immigration est favorable à l’économie. Les populations, décidément, sont plus clairvoyantes que les élites économiques, intellectuelles et politiques.

Parmi celles-ci, Pascal Martin, éditorialiste au Soir (journal de centre gauche), dans son éditorial du jour (« Cette indécrottable peur de l’immigration »), mettait les points sur les i : « Aussi loin que remonte la mémoire des hommes, aucune immigration ne s’est faite sans heurts ni ajustement […] Il importe […] d’éviter l’empoisonnement des esprits. » De quoi rire, si le sujet n’était si grave.

Gregory Vanden Bruel

Source : Boulevard Voltaire



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