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vendredi, 19 août 2016

Infiltration terroriste parmi les migrants et réseau djihadiste à Milan

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C’est ce que semblent confirmer les services secrets libyens, entrés dans Syrte la semaine dernière, libérant la ville de l’État islamique.

Dans l’immeuble du centre des congrès Ouagadougou qui servait de base logistique à Daech, les soldats de l’armée gouvernementale libyenne auraient, en effet, retrouvé plusieurs documents – de la feuille volante manuscrite au file informatique – exposant des plans d’attaques de l’Italie et contenant des noms de djihadistes présents sur son territoire.

Plusieurs dizaines, voire une centaine d’entre d’eux auraient rejoint notre continent, mêlés aux migrants, profitant de la désintégration de fait de nos frontières. Rappelons que ce fut le cas d’au moins trois des terroristes qui ont semé la terreur en France et en Allemagne depuis le 13 novembre dernier.

Ces informations sont prises très au sérieux par Rome, et leur bien-fondé ne semble pas être remis en question puisque y figure Moez Ben Abdelkader Fezzani, alias Abou Nassim, immigré tunisien expulsé en 2012, bien connu des services de police pour avoir été, entre autres, à la tête d’une cellule de recrutement de djihadistes particulièrement active dans le Milanais. Les documents retrouvés confirmeraient que son activité a repris ou n’avait jamais cessé.

L’enquête étant en cours, aucun commentaire officiel n’a été émis. Mais ce silence des autorités peut aussi être interprété comme une tentative de faire l’impasse sur l’incompréhensible laxisme judiciaire dont l’énergumène a pu profiter.

De la Bosnie à l’Afghanistan, des attentats de Bruxelles et du Bardo à l’enlèvement des quatre techniciens italiens en Tripolitaine, du front Al-Nosra au récent État islamique, partout son nom est associé au djihad international. Et malgré un passage par Guantánamo et plusieurs procès pour ses liens avec le terrorisme islamique depuis 1998, il sera constamment acquitté par la justice italienne. La dernière fois en 2012, le tribunal de Milan jugeant nécessaire sa remise en liberté, attendu qu’il n’était « pas un combattant, mais un idéologue » ! C’est grâce à cette sentence qu’il pourra aller gonfler les rangs des milices islamiques au Moyen-Orient puis en Libye.

Les renseignements fournis par Tripoli officialisent ce que nombre d’opposants au chaos migratoire dénoncent depuis le début de la crise, à savoir que le travail des forces de l’ordre est vain sans le rétablissement de nos frontières, puisque à l’heure actuelle, les criminels expulsés peuvent se réintroduire dans nos territoires sans être contrôlés.

Un travail sapé aussi de l’intérieur par la prépotence des juges 1, qui ont élevé les criminels au rang de victimes, érigeant leurs convictions personnelles au-dessus de la sécurité collective.

Notes:

  1. Comme le démontrent l’affaire Abou Nassim mais aussi, en France, les Kouachi, Merah, Coulibaly, etc.

Audrey D’Aguanno

Boulevard Voltaire



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