dimanche, 21 août 2016
Des députés belges avaient milité pour la libération d’un djihadiste !
Cela ne s’invente pas : en Belgique, berceau du terrorisme moderne, quatre députés, tous de gauche – qui l’eût cru ? -, ont appuyé, à grands coups d’accusations contre l’État belge, la libération d’un… djihadiste.
Les faits remontent à 2010. Oussama Atar est, à l’époque, emprisonné dans une geôle irakienne et souffre, selon sa famille, abondamment relayée par les bonnes âmes, d’un cancer du rein nécessitant une opération urgente. Il en guérira, en réalité, dès son retour dans le plat pays… dont on ignorait tout des vertus guérisseuses.
L’homme possédait déjà alors un fameux pedigree : connu des services de renseignement depuis 2000, l’apprenti djihadiste est spécialisé dans le trafic d’armes à destination de groupes terroristes et ne présente en rien les traits du citoyen pacifiste qui se serait retrouvé, par hasard, dans la prison d’Abou Ghraib.
À l’époque, Zoé Genot – archétype, jusque dans le style vestimentaire et capillaire, de l’écologiste bobo toujours prompte à aider son prochain… s’il est étranger -, Ahmed Mouhssin – archétype du communautariste dont le principal fait d’armes parlementaire est d’avoir déposé une proposition de résolution relative à la lutte contre l’islamophobie -, les… Molenbeekois Jamal Izkaban – archétype du militant pro-palestinien et pro-Hamas, qui écrivit un jour, de sa plume ignorante, que Verdun signifiait… la fin du nazisme -, et Ahmed El Khannouss – archétype du politicien sans talent que l’origine a réussi à faire élire – ont donc appuyé les ONG, dont Amnesty International, pour le faire libérer.
Les partis respectifs des quatre dirigeants politiques impliqués – Ecolo, Parti socialiste et Centre démocrate humaniste – mènent, depuis des années, une politique communautariste faite de clientélisme, d’aveuglement volontaire et de renoncements, afin de profiter de la manne de voix des musulmans au cœur d’une région bruxelloise où il naît plus de Mohammed que de Pierre.
Aussitôt revenu en Belgique, Oussama Atar s’engage dans des groupes terroristes et serait impliqué dans les attentats de Bruxelles qui ont, pour rappel, causé la mort de trente-deux personnes. L’homme actuellement recherché n’est ni plus ni moins que le cousin des frères El Bakraoui, qui se sont fait exploser le 22 mars dans la capitale belge.
Le député libéral, et souvent en rupture avec son parti très timoré, Alain Destexhe a demandé qu’une commission d’enquête sur les attentats diligente une investigation sur les informations dont disposaient Amnesty International et les députés en question.
C’est pourtant au tribunal de l’Histoire que devront paraître les quatre députés. Ils auront été, certes involontairement, complices du terrorisme qui ronge nos sociétés. En temps de guerre, il s’est toujours trouvé des responsables politiques pour pactiser avec l’ennemi.
Gregory Vanden Bruel
11:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.