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dimanche, 21 août 2016

Hillary Clinton, championne des deux charias

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Hillary Clinton est aujourd’hui la déléguée commerciale de deux sponsors qui l’ont abondamment financée : les mondialistes et les islamistes. Deux commanditaires, vecteurs de deux charias : celle des droits de l’homme et celle du salafisme. Deux charias pour un pacte transitoire : l’annulation du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Fidel Castro disait qu’avant de seriner ad nauseam les droits de l’homme, on ferait mieux de s’occuper des droits de l’humanité. Du concret, en somme… et c’est là que le pacte clintonien devient contradiction. La charia des droits de l’homme, qui fait se retourner dans leur tombe les maçons originels des républiques américaine et française, alors conçues unes et indivisibles, ne fera pas le poids face à celle du salafisme.

Les droits de l’homme, arrogante abstraction, sont en perpétuelle quête de confirmation ; les droits de Dieu sont immanents, intuitivement compris… même si l’on n’y croit pas. La première charia, celle des punaises de sacristie de la raison universelle, est inculquée, abstraite ; la seconde, celle des soldats de Dieu, est consentie, concrète. On meurt facilement pour Dieu, mais pas pour une équerre, un marteau ou une faucille. Les Cristeros mexicains l’ont démontré. Staline, ancien séminariste, aussi, transformant aux forceps le marxisme en « communisme sacerdotal », avant-garde de la grande guerre patriotique.

Les masses musulmanes fournissent aujourd’hui l’ingrédient d’un cocktail explosif entre « l’esprit cristero » et la conduite « sacerdotale » staliniste. Riches ou pauvres, respectueux des lois ou non, ils ne voient pas l’utilité de s’intégrer à une société décadente, corrompue, qui se bat pour des idoles mais pas pour sa survie. Et qui n’a rien à leur offrir au plan psychologique, encore moins spirituel. La question pour eux n’est pas d’être modérés ou non, mais d’être excédés ou pas par la veulerie du pays « hôte ». Passé ce stade, c’est le Bataclan. Trop tard…

Le jour où les amis mondialistes de madame Clinton auront détruit les peuples, la Constantinople occidentale, malgré tous les byzantinismes dont elle sera capable, malgré tout son argent, tombera sous les coups des soldats de Dieu cachés derrière les commanditaires de la fondation Clinton, ceux du Proche-Orient ou d’Asie Mineure.

Quant à Trump, il résiste et joue la carte du respect, celui d’un peuple indivisible : les immigrés, de quelque origine qu’ils soient, ne s’assimilent jamais quand ils méprisent le pays d’accueil, lequel devient fatalement pays de conquête. Trump lance donc les 15 et 16 août son offensive identitaire, prenant le taureau par les cornes sur le terrorisme comme sur la résurgence des désordres raciaux, offrant une main tendue à tous les musulmans ainsi qu’à tous les électeurs afro-américains afin de « refaire » l’Amérique, le politiquement correct en moins. Les machos parlent aux machos… Il semble avoir été entendu : Zuhdi Jasser, responsable de l’American Islamic Forum for Democracy, tout comme Harris Zafar, porte-parole de l’Ahmadiyya Muslim Community, soutiennent la proposition trumpienne de criblage « idéologique » des immigrants ou réfugiés, avec la charia pour note éliminatoire. Les deux groupes, minoritaires, se veulent une force de contre-feu idéologique au djihadisme et à la charia salafiste.

Clinton commence à s’inquiéter pour ses protectorats. À voir la tête des journalistes… elle a raison !

André Archimbaud

Source : Boulevard Voltaire

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