Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 31 août 2016

AU-DELA DES EFFETS : IL FAUT S'ATTAQUER AUX CAUSES (Synthèse nationale)

SN Burkini.jpg

Le Danemark veut fermer sa frontière

Le gouvernement danois a proposé aujourd’hui de faire voter une loi qui permettrait de fermer les frontières aux migrants si les arrivées de demandeurs d'asile devaient connaître un pic.

"Nous devons pouvoir gérer la pression. C'est pourquoi nous introduisons un frein d'urgence pour être en mesure de refouler les demandeurs d'asile à la frontière (...)", a affirmé la ministre de l'Immigration, Inger Støjberg. La mesure est inspirée d'une loi adoptée en juin en Norvège, qui autorise la police à refouler toute personne se présentant à la frontière pour demander l'asile, qu'elle soit en "situation de crise" ou qu'elle vienne d'un autre pays nordique. Le Danemark a reçu 4.700 demandes d'asile depuis le début de l'année, et en prévoit environ 10.000 sur l'année. Il y en avait eu 21.000 en 2015, année marquée par des flux spectaculaires de migrants marchant parfois sur les autoroutes danoises dans l'espoir de rejoindre la Suède, destination plus convoitée.

La proposition d’aujourd’hui fait partie du "plan 2025" du gouvernement libéral, conçu comme un compromis entre les demandes des partis de droite, certains favorables à une cure d'amaigrissement pour l'État-providence, et le Parti populaire danois, partisan d'un durcissement des lois sur l'immigration. L'exécutif veut aussi restreindre le droit aux prestations sociales pour les demandeurs d'asile, mettre en œuvre des mesures de sécurité pour les centres où ils sont logés, et faciliter l'expulsion de ceux dont la demande est rejetée. "10.000 demandeurs d'asile, c'est encore trop", a affirmé Mme Støjberg, connue pour sa ligne anti-immigration.

Le Danemark avait choqué de nombreux défenseurs des droits de l'Homme en adoptant en février une loi permettant de confisquer aux demandeurs d'asile leur argent et biens de valeur pour financer leur séjour.

Le Figaro

Attaques contre Chevènement : l'odieux clientélisme de la gauche antiraciste

0368658-6e92-11e6-9f91-caf284335945.jpg

Jean-Pierre Chevènement a suscité une polémique après ses propos sur France-Inter. Pour Laurent Bouvet, ces réactions stériles illustrent la place accordée au discours identitaire dans certains médias et partis politiques.


Laurent Bouvet est professeur de Science politique à l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Il a publié L'Insécurité culturelle chez Fayard en 2015.


FIGAROVOX. - Ce lundi matin, Jean-Pierre Chevènement a répondu aux auditeurs de France-Inter. Il a assuré qu'à Saint-Denis «80% des enfants à l'école primaire ne maîtrisent pas le français» avant d'ajouter: «Il y a à Saint-Denis, par exemple, 135 nationalités, mais il y en a une qui a quasiment disparu», sous entendant, la nationalité française. Que vous inspirent ces propos?

Laurent BOUVET. - Ce que dit Jean-Pierre Chevènement est, hélas, conforme à une réalité qui ne se limite pas à Saint-Denis. Des rapports officiels, des enquêtes de chercheurs, des témoignages innombrables d'enseignants et de parents d'élèves nous alarment sur cette situation depuis longtemps déjà. Ce n'est donc ni une surprise ni une découverte. D'ailleurs, dans des villes comme Saint-Denis, nombre de parents d'élèves qui en ont les moyens ne mettent plus leurs enfants à l'école publique en raison du niveau très faible des établissements, des «incivilités» comme on dit pudiquement, et donc des moindres chances offertes à leurs enfants. C'est un grave échec, collectif, pour la République, pour l'éducation nationale, pour la société française dans son ensemble. Il y a des quartiers, des villes mêmes, où on (les pouvoirs publics, les citoyens eux-mêmes…) ne se donne plus depuis longtemps les moyens de l'égalité d'accès de tous les enfants à l'école de la République.

Plus largement, on mesure là les effets pervers des politiques publiques menées, au niveau local comme national, depuis 30 ans en matière de concentration urbaine des populations d'origine étrangère qui arrivent en France. Une telle ségrégation spatiale, territoriale, n'est pas fortuite. La République a abdiqué de son exigence égalitaire pour toute une partie de la population, que ce soit en termes de droits ou de devoirs d'ailleurs. Les deux étant indissociables.

Stéphane Troussel, le président socialiste du conseil départemental de Seine-Saint-Denis a accusé l'ancien ministre de l'Intérieur de «dérapage raciste» tandis que le député PS de Saint-Denis a relayé une pétition contre la nomination de Chevènement à la tête de la Fondation pour l'islam. Que pensez-vous de ces accusations de racisme?

C'est lamentable et odieux. D'abord, de manière très simple: que ces élus accomplissent dans leur vie politique la moitié du quart de ce qu'a fait Jean-Pierre Chevènement, que ce soit pour la gauche ou dans les différentes responsabilités publiques qu'il a occupées, et on pourra éventuellement écouter à ce moment-là ce qu'ils ont à dire… Ce défaut désormais de toute profondeur historique et ce mépris pour le service de l'État sont terribles. Mais enfin qui sont ces élus? Qu'ont-ils fait de notable? Qu'ont-ils apporté au pays ou même à leur département?

Ensuite, on voit parfaitement dans quelle logique électoraliste et clientéliste se situe ce genre de critiques, la même que celle qui étaient à l'œuvre d'ailleurs lors des élections régionales l'an dernier dans ce département, autour de la liste de Claude Bartolone et Clémentine Autain.

Enfin, plus largement, il serait bon que dans le débat public, on cesse de traiter à tout bout de champ de «raciste» les gens avec lesquels on est en désaccord. Cette manière de disqualifier quelqu'un en tentant de le renvoyer systématiquement dans le camp des «racistes» conduit à vider ce mot de tout contenu et, donc, à ne plus voir et condamner le racisme lorsqu'il existe réellement et produit ses effets délétères. D'autant, je le note en passant, que leur indignation morale est à sens unique. On n'entend pas ces élus vertueux protester quand d'authentiques racistes organisent à Saint-Denis par exemple des réunions «non mixtes racialement».

Mi-août, dans un entretien accordé au Parisien, Jean-Pierre Chevènement s'était attiré les foudres de nombreux anonymes pour avoir conseillé «la discrétion» aux musulmans dans l'étalage de leur foi dans l'espace public. La formule était-elle bien choisie?

La formule est sans doute maladroite mais ce que dit Jean-Pierre Chevènement se comprend dans une perspective laïque classique telle qu'elle a été reprise et mise en œuvre par la République, comme une suite notamment de la fameuse phrase du comte de Clermont-Tonnerre pendant la Révolution française: «Il faut tout refuser aux juifs comme nation ; il faut tout leur accorder comme individus ; il faut qu'ils soient citoyens». Cette «discrétion» demandée dans l'expression de sa différence, de sa foi religieuse ici, c'est-à-dire d'une part spécifique de l'identité de tel ou tel, étant à la fois la condition indispensable et la contrepartie de l'inclusion dans la communauté des citoyens.

Cela va bien au-delà me semble-t-il du simple conseil de prudence adressé aux musulmans qui voudraient montrer leur appartenance à cette religion dans l'espace public pour des raisons liées au contexte post-attentats et aux risques de tension qu'une telle apparence publique pourrait susciter. On notera d'ailleurs qu'il n'y a pas eu, hors quelques cas limités, d'agressions vis-à-vis de musulmans dans l'espace public. Il y a, bien entendu, toujours des propos voire des actes discriminatoires (on vient de le voir si je puis dire encore récemment à Tremblay à l'occasion de ce qui s'est passé dans ce restaurant), mais cela reste heureusement limité. Et les événements tragiques que l'on a vécus à Paris et à Nice n'ont pas accru ces paroles et ces actes.

Ceux qui veulent «faire du bruit» autour de ce qu'ils nomment «l'islamophobie», ce sont précisément ceux qui souhaiteraient davantage ce type de paroles et d'actes pour montrer combien ils ont raison et combien leur combat est juste, et de là augmenter encore leur emprise idéologique sur les musulmans. Ils sont les complices, objectifs, des responsables politiques et élus qui, à droite et à l'extrême-droite, parient eux aussi sur l'accroissement des tensions entre «communautés». On l'a vu cet été en Corse et à l'occasion des différentes affaires dites du «burkini».

Certaines attaquent, notamment sur les réseaux sociaux relèvent-elles purement et simplement de l'intimidation. Certains courants identitaires, voire islamistes tentent-ils d'interdire tout débat sur l'islam? Les politiques qui s'en font le relais sont-ils complices?

Tout est bon aujourd'hui pour essayer d'intimider et de disqualifier son adversaire. Les réseaux sociaux donnent une visibilité, justement, et une ampleur à ces méthodes classiques. L'idée en effet, chez certains, parmi les islamistes ou chez leurs alliés dans une partie de la gauche (on pense ici, entre autres, au CCIF, aux Indigènes de la République, à certains universitaires et chercheurs, en sociologie notamment, à Médiapart, à une partie du Front de gauche ou d'EELV, et même à certains socialistes!), est d'imposer une forme de doxa, une «vérité» contre laquelle personne ne peut jamais se prononcer sans être à la fois dans l'erreur, la faute et l'abomination. En faisant passer ceux qui la mettent en cause, qui la refusent, qui la critiquent, qui n'acceptent pas une telle manière de penser - très peu laïque pour le coup! - pour des racistes, des «islamophobes», en clair, et conformément à une pratique politique bien connue, pour des salauds.

Or, on le voit désormais tous les jours, on baigne ici en plein sophisme. Le racisme que dénoncent sans cesse ces défenseurs de l'islam radical et plus largement de l'essentialisme identitaire est au cœur même de leur idéologie. Celle-ci est en effet faite d'exclusion: de tous ceux qui n'ont pas la bonne pratique de l'islam, de tous ceux qui défendent la laïcité, de tous ceux qui ne se soumettent pas à leurs injonctions… Ainsi, toute critique de l'islamisme devient pour eux une critique de l'islam et des musulmans ; toute mise en cause de leurs manipulations et mensonges devient du complotisme ; toute affirmation simplement laïque devient «islamophobe».

Le problème, à mes yeux, aujourd'hui, en France, tient moins à l'existence d'une telle folie identitaire, finalement très minoritaire et caricaturale même si elle est active sur les réseaux sociaux, que dans les relais dont elle dispose dans les médias, dans le monde académique ou auprès de nombre de responsables publics. La complaisance pour ce type de discours me sidère. Surtout quand elle se double d'une forme de condamnation de tout discours un tant soit peu laïque. On a vu, au cœur même des institutions de l'État chargées de défendre la laïcité (je pense ici à l'Observatoire de la laïcité), qu'il pouvait y avoir un certain aveuglement voire une certaine complicité avec ces entrepreneurs identitaires qui promeuvent ouvertement l'idéologie islamiste. Les responsables politiques et élus qui, souvent par un intérêt électoral bien mal compris, se font les relais de cette offensive idéologique, portent une lourde responsabilité dans les tensions actuelles. Une responsabilité qu'on peut tout à fait mettre en regard de celle des boute-feux de la droite et de l'extrême-droite.

Cet été, certains politiques s'étaient indigné que l'on confie les rênes d'une fondation liée à l'islam à un laïc revendiqué. «Proposer pour prendre la tête de cette organisation quelqu'un qui n'est pas de culture musulmane, qui n'est pas de sensibilité musulmane et qui n'est pas de culture religieuse, pour moi c'est une interrogation», a notamment expliqué François Bayrou. Fallait-il confier cette fondation à un «musulman»?

Cette polémique est ridicule. On parle là de la création d'un organisme public, pas d'une institution religieuse ou communautaire. Cette fondation sera chargée de mettre en œuvre une politique de l'État, pas de la «communauté musulmane». Et puis, l'idée qu'il faudrait être «de culture religieuse» (sic) pour parler avec pertinence du lien entre État et religion, pour comprendre les enjeux et les nécessités pour la France de la manière dont nos concitoyens de confession musulmane peuvent mieux vivre leur foi tout en participant pleinement à la vie républicaine et au «commun», m'échappe totalement. Comme si on devait avoir tel ou tel critère d'identité pour comprendre et s'exprimer au sujet de celui-ci. À ce compte-là, seules les femmes seraient susceptibles de comprendre et de parler d'avortement, seuls les personnes de telle ou telle couleur de peau seraient capables de comprendre et de parler du racisme, etc. On voit où conduit une telle logique. C'est ce que l'on appelle l'essentialisme: chacun est renvoyé à ce qu'il est, biologiquement, culturellement, socialement… sans jamais pouvoir y échapper ou s'en détacher. Chacun est ainsi réduit à être moins qu'un individu libre de la manière dont il peut composer son identité personnelle à partir des différents éléments qui la constituent.

Tout ceci est profondément contraire à toute perspective de mobilité, de mixité, d'émancipation, de critique, de dépassement de soi… Tout ceci est le contraire des Lumières et de ce pour quoi des millions d'hommes et de femmes se sont battus depuis plus de deux cents ans, partout dans le monde, dans toutes les sociétés et quelles que soient leurs différences et origines. C'est contraire à l'idée d'humanité commune à tous, à l'universalité de l'humanité. Que des gens comme François Bayrou, pour de basses raisons politiciennes sans doute ou par expression de leur foi religieuse peut-être, ne soient pas capables de voir cela, c'est navrant.

Ces polémiques à répétition à l'encontre de Chevènement traduisent-elles finalement une sorte de «racisme à front renversé» ou du moins une dérive «identitariste» du débat public français?

Cela témoigne d'abord d'une forme de détachement du pays, d'une partie de celui-ci du moins, de toute historicité, de toute mémoire. Jean-Pierre Chevènement, que l'on soit d'accord politiquement avec lui ou non, est un des derniers témoins d'une époque politique passée et de l'histoire de la gauche française en particulier. C'est un homme d'État qui a montré, par ses idées, son action, ses choix et ses engagements, ses grandes qualités politiques et intellectuelles. On pourrait au moins lui reconnaître cela.

Cela témoigne aussi de ce que vous dites, assurément. On assiste à propos de Jean-Pierre Chevènement au renversement sophistique dont je parle plus haut. La dérive «identitariste» est en effet très nette dans toute une partie de la vie publique. On constate même que ceux qui prônent un discours identitaire, différentialiste, séparatiste, essentialiste… accusent leurs critiques, les tenants de la laïcité notamment, d'être eux-mêmes des «identitaires». Comme si l'universalisme, la laïcité, l'idée d'émancipation grâce à l'esprit critique… étaient devenus des pratiques «identitaires». Notamment parce qu'elles seraient, c'est un comble, françaises!

Toute cette campagne contre la soi-disant spécificité identitaire française qui s'appuie sur quelques articles de la presse anglo-saxonne est quand même étonnante. D'autant que l'on voit beaucoup d'antilibéraux et anti-capitalistes autoproclamés la relayer sans jamais s'interroger sur ce qu'est cette presse, sur ce que sont ses intérêts et ses buts… Alors qu'il s'agirait de propos sur l'économie, là, les mêmes retrouveraient leur sens critique. Bref… tout ceci est assez pathétique, bassement et bêtement idéologique, dans le sens le plus péjoratif de ce terme. On connaît hélas, depuis les tragédies du XXème siècle, le terme de telles dérives.

 Alexandre Devecchio

Le Figaro

Le parti de Geert Wilders veut désislamiser les Pays-Bas

Geert Wilders, le président du Parti de la Liberté, n'est visiblement pas un adepte du vivre-ensemble et encore moins du politiquement correct. Il ne considère pas l'islam comme une simple religion mais comme "un totalitarisme politique"  :

"Le parti néerlandais d'extrême droite PVV, en tête des sondages pour les législatives de mars 2017, veut "fermer toutes les mosquées" et "interdire le Coran", selon son programme électoral publié jeudi par son président, le député Geert Wilders.

"Toutes les mosquées et écoles musulmanes fermées, interdiction du Coran", indique, sans plus de détails, le document d'une page intitulé "Projet - Programme électoral PVV 2017-2021" publié sur le compte Twitter du député qui écrit: "les Pays-Bas à nouveau à nous".

Le parti pour la liberté (PVV) souhaite "désislamiser" le pays, annonce-t-il, notamment en fermant les frontières et centres de demandeurs d'asile ainsi qu'en interdisant l'arrivée de migrants originaires de pays musulmans, le port du foulard dans la fonction publique et le retour aux Pays-Bas de personnes parties en Syrie (...)

Les sondages prédisaient l'année dernière au PVV jusqu'à 38 sièges sur les 150 que compte la chambre basse du Parlement (...)"

Le salon beige

Au lendemain du carnage à Nice et de l'égorgement d'un prêtre, l'affichage identitaire musulman est indécente

69e201bb0930a80c970d-800wi.jpg

Jean-Louis Harouel, professeur émérite d'Histoire du Droit à l'Université Paris Panthéon-Assas, qui vient de publier Les Droits de l'homme contre le peuple, déclare au Figarovox :

"[...] Le Conseil d'État s'est abstenu de prendre en compte le fait que la population était choquée de voir s'exhiber les burkinis sur les plages alors que de terribles massacres venaient d'être commis en France par des musulmans au nom de leur Dieu. Au lendemain du carnage de la promenade de Nice et de l'égorgement d'un prêtre dans l'exercice de son ministère, toute montée en puissance de l'affichage identitaire musulman en France est proprement indécente.

Le Conseil d'État s'est abstenu de prendre en compte le fait qu'est actuellement en cours une conquête silencieuse de l'Europe occidentale. Cette conquête est inscrite dans le Coran où l'on peut lire qu'Allah a promis aux musulmans de leur donner en butin la terre des infidèles. Cette conquête est parfois avouée par certains dignitaires musulmans. C'est ainsi que le cheikh Yousouf al Quaradawi, l'un des dirigeants de l'UOIE (Union des organisations islamiques européennes) — dont la branche française est l'UOIF (Union des organisations islamiques françaises) — avait déclaré: «Avec vos lois démocratiques, nous vous coloniserons. Avec nos lois coraniques, nous vous dominerons».

Le Conseil d'État s'est abstenu de voir que la conquête de nos plages par les burkinis n'est qu'une étape de l'appropriation de la France par l'islam politique. Le Conseil d'État s'est gardé de voir que les porteuses de burkini — de même que les porteuses de toute autre forme de voile islamique — sont les militantes convaincues ou dociles d'un djihadisme civilisationnel en train d'opérer la conquête feutrée de notre pays. [...]"

Michel Janva

Le salon beige

Bernard Antony : « C’est l’islamisation totalitaire de nos sociétés qui est le danger »

Extrait de la réaction de Bernard Antony à propos du burkini :

"(…) L’affaire du burkini islamique, ignominieusement donc réservé aux seules femmes, aura en fait déplacé la question fondamentale qui est celle de l’expansion de l’islam en France et dans toute l’Europe occidentale et hélas encore dans bien d’autres pays. Avec Mohamed-Christophe et autres convertis au Christ venus de l’islam, nous n’avons cessé de le rappeler, c’est l’islamisation totalitaire de nos sociétés qui est le danger.

Elle ne cesse de progresser avec la mortelle dialectique de « l’islam mains rouges » et de « l’islam patte blanche », ce dernier se présentant comme la pacifique alternative à l’abomination de l’islam jihâdiste. Et elle avance avec le piège pour les gogos ignorants du « pas d’amalgame » massivement matraqué par les médias, les politiciens et tant de religieux, diversement à la fois trompeurs et trompés, tous aux cerveaux plus ou moins lessivés par la constante instillation de l’idéologie de l’antiracisme. 

Le burkini est au moins un révélateur. Les analphabètes politico-médiatiques de la réalité de l’islam, le présentent comme un signe religieux. Combien de fois faudra-t-il redire et répéter que l’islam n’est pas principalement une religion mais un totalitarisme politico-religieux culturel et moral ? Sa visibilité n’est pas pour l’heure le pire danger mais au contraire un avertisseur de sa rapide avancée qu’il faudrait coûte que coûte conjurer. 

Car dès que l’islam, sans attendre d’être majoritaire, devient une forte minorité alors l’histoire enseigne que très vite, il impose sa domination, l‘avancée de la charia et la soumission à la dhimmitude pour « les gens du livre ».Or justement,tout le problème de l’islam réside dans ses livres, le Coran et les hadîths, qui ne sont ni des livres de paix ni de tolérance mais la source de l’exemplarité cruelle du prophète. Nous aurons hélas l’occasion d’en reparler."

Le salon beige

Les Français doivent-ils subir l’agression du voile au restaurant ?

voile-burka-burqa-restaurant-cafe-france.jpg

Un malheureux restaurateur du Tremblay (93) a osé refuser à deux musulmanes voilées le droit de manger dans son établissement. Bien évidemment, une des deux « discriminées » a filmé toute la scène, qui se retrouvera en quelques minutes sur les réseaux sociaux.

Le cauchemar du propriétaire commençait : son site était hacké, la police intervenait chez lui, le ministre Rossignol le signalait à la DILCRA, un nouveau machin antiraciste mis en place par Valls, le maire communiste de la ville l’enfonçait, de jeunes musulmans venaient lui faire la leçon, de manière menaçante, devant ses locaux… Le malheureux avait beau s’aplatir, s’humilier, demander pardon, son compte est bon, son restaurant est mort et il finira probablement devant un tribunal. Belle provocation réussie, les associations musulmanes qui seront reçues par Cazeneuve (qui s’excusera probablement au nom de la France) vont gémir sur « l’islamophobie » et le racisme de nos compatriotes, et sur le grave traumatisme subi par les deux « victimes ».

Comment ne pas penser à cette propriétaire d’un gîte de montagne, Fanny Truchelut, qui, il y a juste 10 ans, dans les Vosges, avait eu la surprise de voir deux personnes, à qui elle avait réservé une chambre par Internet, se présenter voilées. La propriétaire, qui avait d’autres clients, avait demandé à ces deux femmes de retirer leur voile dans les parties communes de son gîte. Devant leur refus, elle leur avait rendu leurs arrhes. Bien organisées, les « discriminées » s’étaient précipitées voir la LDH et le MRAP, qui les avaient encouragées à déposer plainte, ce qui fut fait. Qualifiée de « raciste » par la presse locale, Fanny finira au tribunal. Elle se fera condamner, dans un premier procès inique, à 8.500 euros d’amendes et de dommages et intérêts, et à 4 mois de prison avec sursis. Elle fit appel, en vain, et finit ruinée, devant vendre en catastrophe un gîte dans lequel elle avait tout investi.

Il y a beaucoup de similitudes entre ces deux histoires : même provocation de militantes voilées, même réprobation unanime de la bien-pensance, et probablement même issue : la mort sociale de deux courageux entrepreneurs qui, naïvement, pensaient qu’ils pouvaient accepter qui ils voulaient dans leur établissement, et donc interdire qui ils ne voulaient pas.

Mais dans la période où le burkini constitue un accès de fixation, et où nombre de nos compatriotes, dans le contexte des attentats musulmans, ne supportent plus ce qu’ils ressentent comme la provocation de trop, est-on condamné, si on va sur une plage, dans un gîte de montagne ou dans un restaurant, à subir ces accoutrements – burkini ou voile – que le Premier ministre qualifie lui-même de « symbole d’asservissement de la femme comme si la femme dans l’espace public était impudique », ajoutant : « Ce sont des signes de revendication d’un islamisme politique qui vise à faire en sorte que, dans l’espace public, on fasse reculer la République. » A-t-on encore le droit, en France, d’aller au restaurant en famille ou entre amis, sans subir cette agression visuelle qui va gâcher ce moment de plaisir ?

Imposer le voile ou le burkini, dans tous les espaces de la société – plages, restaurants ou gîtes de montagne -, est une autre façon, pour les soldats d’Allah, de faire la guerre à la France, en interdisant à nos compatriotes de conserver leur mode de vie dans l’entre-soi, et en leur imposant, massivement et partout, l’uniforme d’un islam incompatible avec nos valeurs.

Bon courage aux restaurateurs…

Pierre Cassen

Boulevard Voltaire

 

Cinq questions sur la fondation «pour l'islam de France»

Le ministère de l'Intérieur a donné ce lundi plus d'informations sur la fondation «pour l'islam de France»...

grande-mosquee-paris-1er-juillet-2015.jpg

Dans un climat tendu par plusieurs semaines de polémiques sur le burkini, le gouvernement a accéléré le chantier de la fondation « pour l’islam de France », un projet en gestation depuis des mois, dont la mise sur pied a été relancée après les attentats de Nice et Saint-Etienne-du-Rouvray en juillet dernier. Le ministre de l’Intérieur a organisé ce lundi une « journée de consultations sur l’islam de France » avec des responsables cultuels, des personnalités de la société civile et des parlementaires. Ce projet soulève plusieurs questions.

Qu’est-ce que « l’islam de France » ?

L’objectif affiché par le gouvernement est de « faire émerger de manière volontariste, dans le respect de la laïcité, dans le dialogue et le respect mutuel, un islam de France ancré dans les valeurs de la République », a résumé ce lundi le ministre de l’Intérieur et des cultes, Bernard Cazeneuve.

La formule, abondamment employée par l’exécutif ces derniers mois, ne date pas d’hier. Apparue dès les années 1990 dans les ouvrages de sociologie, elle a ensuite été popularisée par Nicolas Sarkozy à partir de 2002, rappelle Bernard Godard. « C’est une formule politique, assez habile, mais en réalité toutes les religions ont une vocation internationale », poursuit l’ancien haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur.

« La formule » islam de France « n’est pas pertinente, elle s’oppose à l’islam en France », estime Rachid Benzine, chercheur associé à l’Observatoire du religieux. « L’islam en France recouvre une réalité plurielle, qui concerne entre 4 et 5 millions de personnes, aux formes d’adhésion et aux pratiques très diverses », poursuit l’islamologue.

Le chercheur Patrick Simon de l’INED estime qu’il y a entre 3,9 et 4,1 millions de personnes de confession musulmane en France. Il n’existe pas de recensement en fonction de la religion ni de chiffres concernant les différents courants de l’Islam en France (soufisme, salafisme ou wahhabisme par exemple). « L’immense majorité des musulmans en France pratiquent un islam consulaire, en lien fort avec un pays d’origine, ou un islam privé. Les courants militants sont minoritaires, même s’ils ont une influence importante sur Internet », observe Rachid Benzine.

Quelle forme prendra le projet du gouvernement ?

Deux structures doivent être créées : une fondation laïque et une association cultuelle. La première, d’utilité publique, ne pourra pas financer des projets d’ordre religieux. Elle sera en charge de financer des projets culturels, éducatifs ou de recherche.

L’association cultuelle, indépendante de l’Etat, centralisera les financements du culte musulman et gérera la formation théologique des imams.

Comment la fondation et l’association seront-elles financées ?

Ces deux structures seront privées de financements étrangers (hors Union européenne), très critiqués même s’ils ne sont pas majoritaires dans les constructions de mosquées (environ 10 % selon l’Intérieur).

La fondation va hériter du patrimoine alloué à son « ancêtre », la Fondation des œuvres pour l’islam de France (FOIF), créée en 2005 par Dominique de Villepin. Soit quelque 950.000 euros restant d’une donation de l’homme d’affaires et sénateur Serge Dassault. L’Etat pourrait contribuer à hauteur d’un million d’euros de l’État, selon la place Beauvau.

L’association cultuelle pourra percevoir des dons de fidèles. Ses responsables devraient également négocier une « contribution volontaire » auprès des acteurs du secteur de l’alimentaire halal, un marché estimé par certaines sources professionnelles à environ 5 milliards d’euros par an.

Qui en prendra la tête ?

Bernard Cazeneuve l’a confirmé auprès de La Croix, la fondation sera présidée par  Jean-Pierre Chevènement. Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) siégera au conseil d’administration aux côtés de l’écrivain Tahar Ben Jelloun, l’islamologue Ghaleb Bencheikh, le recteur de la mosquée de Lyon Kamel Kabtane, l’entrepreneure Najoua Arduini-Elatfani et de deux membres du « comité des donateurs » de cette fondation.

Quant à l’association, ses contours sont encore flous. Elle sera « présidée par un Français de confession musulmane », a indiqué le ministère de l’Intérieur ce lundi.

Quel est l’enjeu principal de ce chantier ?

Outre la transparence et la centralisation des financements, la principale mission de la future association cultuelle sera la formation théologique des cadres du culte musulman dans l’Hexagone. « Aujourd’hui, ils sont formés à l’étranger car il n’y a pas de formateurs en France », souligne Rachid Benzine, qui préconise une formation comprenant notamment « une connaissance solide et précise de l’histoire de la France et de l’histoire de la laïcité ».

« Les cadres musulmans ne sont pas spécifiquement formés à travailler dans une société sécularisée ou laïcisée. Comment enseigner le Coran dans la société occidentale ? Comment être musulman en France ? Ce sont des questions importantes, et il faut permettre l’émergence d’instituts théologiques en Europe », abonde Bernard Godard.

Laure Cometti

20 minutes

La CAF a financé un camp de vacances avec un islamiste

caf_islam-724x1024.png

Cet été, le séjour organisé par l’Association « Vacances Ethiques » a eu lieu du 21 au 28 août 2016. Une petite sortie presque anodine de prime à bord. Sauf que ce séjour a été financé par les contribuables via la CAF, qu’il s’agit d’un camp où l’islamisation des enfants est omniprésent, et que ce camp a eu un « invité d’honneur » en la personne du barbu 

On savait la république maçonnique très à cheval sur la laïcité quand il s’agit d’interdire la présence de crèches de Noël ou plus largement de détruire tout ce qui est chrétien, et beaucoup plus souple quand il s’agit de financer et d’aider à l’islamisation de notre pays. Sur l’affiche de ce camp, il est indiqué que « la spiritualité fait partie intégrante de ce séjour. Des rappels réguliers ont lieu sur : la foi, le comportement et la vie du croyant en général. » Imaginez un camp de jeunes financé par la CAF où il serait indiqué « Invité d’honneur, monsieur l’abbé XXX, avec la messe tous les jours » ! 

A quand le financement par la CAF des camps de Scouts et de Guides Catholiques ainsi que les camps de la Croisade eucharistique, et bien d’autres encore, par exemple ?

Mpi