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vendredi, 02 septembre 2016

La Méditerranée, un Calais démultiplié !

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Pendant que nos médias n’en peuvent plus de leur favori Macron, le futur drame de l’Europe se joue dans les ports italiens, en Méditerranée et sur les côtes grecques où, malgré les milliards donnés à Erdoğan, les migrants débarquent par milliers. Mais cela n’intéresse nos journalistes que de très loin.

Tous les jours, profitant d’un temps clément et d’une mer calme, ils sont, depuis dimanche, plusieurs milliers à s’échapper des côtes libyennes car ils savent que la traversée de la Méditerranée ne sera pour leurs pitoyables embarcations que de 12 miles. 6.500 dimanche, 3.000 mardi. Et tout au long de l’année, des centaines quotidiennement quel que soit le temps. Après une traversée de tous les dangers du Sahara où nombreux sont ceux qui meurent de soif ou d’épuisement, ils savent que les 15 navires de Frontex, aidés par les vedettes de la Guardia Costiera, les attendent à la limite des eaux territoriales au nom du principe basique d’humanité.

L’opération Sophia, destinée à lutter contre les passeurs, dont les bateaux peuvent depuis ce mercredi être coulés par les gardes-côtes libyens, va plutôt rassurer les candidats à la grande traversée et, donc, amplifier le flux de migrants vers l’Europe.

Interrogé, le service de presse de Frontex a paru outré que je m’étonne de ces récupérations massives d’Africains venus de l’est comme de l’ouest de leur continent qui, une fois arrivés à bon port, vont se voir dorloter jusqu’à l’obtention d’un permis de séjour européen, après une enquête pour savoir à quelle sauce ils vont être élargis. « Vous savez, très peu de migrants ont des papiers. » « Mais ils ont des smartphones, non » ? « Ah oui, TOUS en ont ! » « Mais comment peuvent-ils s’offrir une traversée qui peut coûter plus de 10.000 euros ? Où trouvent-ils l’argent et ces smartphones ? » « Ils empruntent, ils économisent ! » « Mais l’État islamique ne serait-il pas derrière ce trafic humain ? » « Ah, ça, c’est vous qui le dites… »

En résumé, l’Europe, via Frontex et les gardes-côtes italiens, continue à encourager à tout va cette immigration clandestine, à 90 % musulmane, pour les lâcher dans la nature, à travers l’Europe, et en France, bien entendu, où ces migrants sont de plus en plus visibles et choyés par nos responsables. Irresponsables, devrais-je écrire, car depuis le 1er janvier, ils sont 105.600, dont 13.700 mineurs seuls, à être arrivés en Italie ! Ils sont 275.000, mais peut-être beaucoup plus, à attendre en Libye un passeur ou un canot pneumatique où ils s’entasseront à cent. Lundi, côté grec, ce sont 462 migrants arrivés de Turquie (merci, Erdoğan) à avoir accosté sur les îles de Chios et Lesbos.

Le rythme devient infernal. Demain, puisque notre Président et son ministre Cazeneuve ne font rien, ils ne seront plus 10.000 à Calais, mais 15.000, 20.000, 30.000… Tous ces politiciens français et européens (Juncker, Merkel, Hollande) sont peut-être ainsi les fossoyeurs de l’Europe civilisée par 2.000 ans de chrétienté… Car ils ne semblent pas du tout décidés à mettre un terme à cette crise migratoire. Une crise qui n’en est plus une, mais une invasion. Et si vous ajoutez – cerise sur le gâteau – la soumission à l’islam de ces politiciens, vous imaginez ce que sera l’avenir de nos enfants et petits-enfants.

Des millions d’hommes sont morts pour défendre notre liberté. Quelques misérables hommes politiques, députés, commissaires non élus d’une Europe perdue et autres juges, aussi courageux que des lapins, sont en train de rendre leur sacrifice inutile.

Floris de Bonneville

Boulevard Voltaire



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