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dimanche, 04 septembre 2016

L’Union européenne va chercher les migrants en Afrique

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Les arrivées de migrants provenant d’Afrique et en direction du continent européen sont en passe de subir une accélération considérable.

Cette affirmation n’est pas l’opinion de qui voudrait alimenter les craintes de nos concitoyens, mais bien une réalité induite par l’extension aux eaux territoriales libyennes du mandat des opérations de sauvetage de l’Union européenne (mandat Sophia) : c’est à quelques milles du littoral africain que les navires, qu’ils soient italiens, danois ou britanniques, etc., vont désormais chercher les clandestins.

La preuve ? En seulement trois jours, 13.000 clandestins ont été récupérés en Méditerranée et escortés jusqu’aux ports italiens.

Un beau geste qui, faisant éviter des kilomètres de périlleuse navigation, permettrait de sauver de nombreuses vies ? Non. Puisque la solution pour éviter les décès n’est pas de sécuriser les traversées mais d’empêcher les départs ! Sécuriser les traversées signifie inciter les migrations, et donc multiplier considérablement aussi bien les morts et les viols sur le chemin par la porte libyenne que les noyades ; les flottes européennes ne pouvant faire face à toutes les tentatives.

Les dirigeants à l’origine de cette nouvelle opération en sont conscients : c’est juste qu’ils n’ont que faire de la vie de ces hommes. Derrière le paravent de leur hypocrite humanitarisme, les intérêts économiques et politiques grouillent.

Et pendant ce temps, leurs acolytes les médias tamponnent la situation en déplaçant ce phénomène sur le registre sentimental, exhibant les images des rares femmes et enfants qui composent les masses de clandestins. Ainsi, en Italie, pour faire passer la pilule de ces 13.000 nouvelles bouches à nourrir – dans un contexte de grave crise économique, rappelons-le, de chaos migratoire dans toutes les régions, et alors que des milliers de citoyens victimes du récent séisme sont sans domicile –, c’est le sauvetage de deux petits jumeaux prématurés qui fait la une. Voilà le mythe des familles de réfugiés fuyant la guerre rétabli. Voilà comment dévier l’attention du téléspectateur qui ne saura jamais que la marée humaine débarquée à Palerme, le 31 août, était composée à 77 % d’hommes majeurs venant d’Afrique noire.

Mais surtout, cette nouvelle opération confirme que la politique bruxelloise en matière d’immigration entend pérenniser cette submersion démographique. On gère l’aspect logistique des flux, on ne se demande jamais comment tarir ces flux.

Au-delà de la question fondamentale de la survie de la civilisation européenne – et donc de la diversité des peuples de la planète -, même les partisans d’un monde sans frontières devront s’interroger sur la perpétuation d’un phénomène qui incorpore des populations à démographie explosive dans un espace restreint aux ressources limitées. L’Europe étant déjà le continent le plus densément peuplé, et les Africains ne souhaitant visiblement pas infléchir leur taux de natalité – comme le démontre un récent sondage au Nigeria où les femmes désirent encore avoir 9 enfants et les maris 11. Une réflexion sur le long terme qui ne peut être ignorée.

Audrey D’Aguanno

Boulevard Voltaire



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