mercredi, 07 septembre 2016
Allemagne: Victoire des identitaires, défaite d’Angela Merkel battue dans son fief sur sa politique immigrationniste
C’est dans une région de l’ex RDA, ex-partie communiste de l’Allemagne, fief d’Angela Merkel avec sa circonscription de Stralsund, que le parti AfD identitaire a enregistré un fulgurant succès électoral, dimanche, en arrivant deuxième aux élections régionales de Mecklembourg-Poméranie occidentale. La CDU d’Angela Merkel en ressort une nouvelle fois désavouée et humiliée.
Le parti AFD, créé seulement en 2013, vient d’infliger un éclatant revers à la chancelière allemande qui l’année dernière avait ouvert les portes de l’Union européenne à l’immigration clandestine musulmane. Une humiliation infligée dans une région de l’ex-RDA communiste, dont est issue la chancelière allemande.
Le parti AFD de Frauke Petri, avec 22% des voix, surgi de nouveau sur la scène politique allemande, à travers ce land, derrière les sociaux-démocrates du SPD qui arrivent en tête dans le Mecklembourg-Poméranie occidentale avec moins de 30% des voix, perdant 6 points par rapport à 2011. La gauche ex-communistes de Die Linke, tombent à 12,5% en perdant prés de 6 points dans ce qui était un de leurs bastions. les partis gauchistes immigrationnistes sont balayés du parlement régional. Le FDP, ainsi que les Verts n’arrivent respectivement pas à 5%.
C’est surtout un cinglant démenti à la politique invasive de l’Union européenne par l’Allemagne, dont la chancelière allemande s’est faite la championne, puisque son parti la CDU n’arrive qu’en troisième position avec 19% des voix, derrière l’AFD. Ceci dans un contexte de matraquage médiatique contre le parti AFD qualifié de populiste. Qualificatif qui prend valeur d’insulte dans ce débat où les perdants détenaient la vedette. Une nouvelle victoire des identitaires parmi les pays membres de l’Union européenne, qui s’annonce de bon augure pour les présidentielles de 2017 en France, ce qu’à bien compris Nicolas Sarkozy qui tente de fagociter les voix identitaires de France alors qu’il a fait tout le contraire lorsqu’il détenait les rênes du pouvoir. Marine Le Pen, quant à elle se réjouit: « Ce qui était impossible hier est devenu possible: les patriotes de l’AFD balaient le parti d’Angela Merkel. »
« Le pompom, c’est qu’on laisse la CDU de Merkel derrière nous […] et peut-être même est-ce le début de la fin pour la chancelière Merkel », s’est félicité Leif-Erik Holm, chef de file de l’AFD dans cette région.
De revers en revers à un an des législatives (élections générales) en Allemagne:
L’AFD est désormais représenté dans 9 des 16 régions (länder) avec ses succès électoraux dans trois régions au printemps, dont son record de 24% en Saxe-Anhalt (ex-RDA). Le scrutin de dimanche est de bon augure, il faudra surveiller celui de Berlin le 18 septembre prochain. Pour Angela Merkel, c’est un des plus retentissants revers, puisque trois ans après sa création, l’AfD démontre qu’il gagne du terrain en Allemagne, partout où les électeurs ont l’opportunité de s’exprimer depuis l’appel d’Angela Merkel aux immigrés du monde islamique. Ce n’est pas le premier revers non plus du front immigrationniste en Europe, du Brexit aux élections présidentielles en Autriche, en passant par la Pologne, la Hongrie et les pays du du Nord européen, partout où les populations ont eu l’opportunité de s’exprimer, les Européens ont plébiscité le respect de leur identité, de leur civilisation et leur désapprobation d’une immigration de masse à caractère islamique.
Le patron du SPD et vice-chancelier Sigmar Gabriel, bien qu’arrivé en tête, ne se fait pas la moindre illusion: « comment faire pour que la colère et les inquiétudes des gens ne se retrouvent pas dans l’AfD » s’est-il affolé, insultant l’électorat.
Le secrétaire général de la CDU, Peter Tauber, déplore une « amère » défaite et essaie de tromper les électeurs ou de se consoler en qualifiant de protestataire le vote AfD. Un argument éculé ressorti à chaque revers par les adversaires de la civilisation chrétienne en Europe.
Les identitaires font ainsi une entrée en grande pompe au Parlement régional pour leur première participation à un scrutin dans ce Land de l’ex-RDA, un an après la décision de la chancelière d’ouvrir grand les portes de l’Allemagne aux clandestins.
Et si le rideau de fer avait empêché les Allemands de l’Est de se détester ?
emiliedefresne@medias-presse.info
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